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6° 6éme Congresso Congrès Européen Europeo de di Psicopatologia Psychopathologie dell’Infanzia de l’Enfance e et dell’Adolescenza
de l’Adolescence
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FRIDAY, May 6 PLENARY SESSIONS
Plenary Session 3 Impact of social changes in development
l'agressivité physique.
THE CONSEQUENCES OF THE ECONOMIC CRISIS ON PARENTING:
EXPRESSIONS AND TRANSMISSION OF VIOLENCE
Eleni Lazaratou
La mentalisation nous amène à l’aptitude de
comprendre l'expérience subjective d'autrui.
Pour y arriver il faut d’abord reconnaitre nos propres
pensées et nos sentiments. Nous apprenons
à nous connaître à travers l'expérience que
notre situation interne soit comprise par un
autre.
« Elle, la mère, pense ce que je peux penser et
c’est à cause de ca je peux exister comme un
penseur » c’est la phrase que P. Fonagy utilise
pour clarifier le processus de mentalisation.
La capacité de mentalisation peut être détruite
par une figure d'attachement, qui a créé l'anxiété
suffisante pour l'enfant au sujet de ses pensées
et de ses sentiments à tel point que l'enfant veut
éviter de penser à l'expérience subjective
d'autrui. L'enfant par la suite montrera une apparente
cruauté qui a ses racines dans l'anxiété.
L’inscription biologique du trauma étudie les
mécanismes moléculaires et cellulaires par lesquels
est reflété l'impact du stress environnementaux
dans le cerveau.
Des lésions cérébrales peuvent être provoquées
par un climat de violence et de maltraitance
qui génère un stress chronique chez
l’enfant.
Les études réalisées à partir des divers dispositifs
d’imageries cérébrales mettent en évidence
que sous l’effet de l’augmentation du cortisol,
certaines zones cérébrales - principalement
l’hippocampe et le système limbique - se développent
moins bien. Ces zones cérébrales sont
celles qui concernent la mémoire affective, la
régulation des affects et les comportements
d’attachement à autrui. Une atteinte de ces
zones peut être à l’origine de la fixation de sentiments
de peur et d’angoisses pathologiques.
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Les expériences négatives se sont inscrits ainsi
au niveau biologique comme des caractéristiques
sous-jacentes "trait" de personnalité qui
sont présents tout au long de la vie. Un stress
peut les activer et provoquer un «état» clinique
(épisode dépressif ou autre trouble)
Dans cette brève revue j’ai voulu montrer les
mécanismes par lesquels un traumatisme précoce
peut laisser les traces soit au niveau cérébral,
soit à l’appareil psychique.
Au total nous pouvons dire que au début de la
vie humaine les relations sont importantes non
seulement pour protéger le corps fragile du bébé,
mais d'organiser le fonctionnement de son cerveau
et donc de sa psyché.
Les parents dans le désespoir, incapables de
se protéger contre les conséquences négatives
d'une crise sociale, peuvent provoquer des inscriptions
indélébiles de troubles mentaux psychiques
potentiels chez leurs enfants
Que-ce nous, professionnels de la sante mentale,
pouvons faire pour éviter des situations que
je viens de décrire.
Guérir?
Prévenir ?
Dans des conditions sociales défavorables
comment nous pouvons agir pour prévenir que
la violence ne devient un mode de vie depuis
l'enfance?
C’est une question, qui à mon avis, reste
ouverte.