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I. Literatur

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„… Quant à ma dépense si mon père me veut donner cent Louis ou mille écus par an je donne ma parole de n’en pas demander<br />

davantage, mais il faut de l’exactitude. On me demande 41 liv. d’une Paire de Bottes, si je paie tout de suite, je<br />

rabats 3 liv. et j’ai les Bottes pour 38 liv. Si je paie au bout de 3 mois, je donne 41 liv. et 3o sols d’étrennes. De même pour<br />

tout.<br />

Quant au besoin de 250 liv. par mois, il n’est que trop aisé à justifier. Un travail immense et avoir l’air de ne pas travailler,<br />

être de toutes les parties de Mr. D[aru] et recevoir chez moi tous les camarades qui passent; être jour et nuit sur pied<br />

et toutes les Semaines faire au moins 40 Lieues, les chevaux ne me coûtent rien bien entendu, mais, les étrennes, mais la<br />

nourriture, mais une immensité d’habits qui s’usent. Tout cela pour 200 liv. de traitement et 125 liv. de frais de Bureau,<br />

arriérés toujours de 2 mois. Depuis 8 jours j‘ai 2 Secrétaires, et voici 3 nuits que j’ai passées à travailler avec eux, avant<br />

été obligé d’aller le jour à la Chasse, avec le Beaufrère de M[arti]al qui a passé ici, et pour 45 liv. de fournitures de B[ure]au<br />

et pour 13 ou 14 liv. de port de lettres de Service que les gens qui me prennent pour une autorité oublient d’affranchir.<br />

Voilà, mon meilleur ami, une légère esquisse de mes finances…<br />

Si mon père veut faire compter tous les 1er du mois, chez MM. Perier Place Vendôme 200 fr. le 1er mai 300 fr. de plus, le<br />

1er octobre, autres 300 fr. en tout 3.000 liv. je ne lui demande plus rien. Je diminuerai même cela dès que je serai simple<br />

adj[oin]t au Com[missai]re des Guerres pour les app[ointemen]ts comme je le suis pour la dépense …<br />

Cette ennuyeuse matière terminée, je te dirai que je meurs de fatigue. Tu le vois à mon écriture. Je ne puis plus penser.<br />

Je suivrai tes conseils pour Paris, mais il faut que je sois C[ommissaire] d[es] G[uerres] et je ne le serai pas de si tôt à ce<br />

qu’il me semble. Mr. D[aru] reste en Prusse cet hiver. Je ne crois pas q’on rende Berlin, ni la Silesie à ce nigaud nommé<br />

Friederich III. Les provinces ne payent …“<br />

Stendhals Schwester Pauline heiratete 1808 François Périer-Lagrange, Sprößling einer reichen Grenobler Familie.<br />

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