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I. Literatur

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„Je suis las de tout ce qu’on dit sur l’art,<br />

sur le beau, sur l’idée sur la Forme“<br />

96 FLAUBERT, GUSTAVE, einer der größten französischen Romanciers, der Schöpfer der ‚Madame Bovary’,<br />

1821-1880. L.A. (ohne Signatur). Croisset „Vendredi soir 11h“ [17.IX.1847]. 1 Doppelblatt 8°, alle<br />

4 Seiten beschrieben. Kurze Einrisse in oberen Rand. (CHF 7’500.00)<br />

54<br />

An seine Geliebte Louise Colet (1810-1876), über den Mordfall Praslin, der damals die Gemüter erhitzte. Am<br />

17. August 1847 war Fanny de Choiseul-Praslin in ihrem Haus in der Rue du Faubourg-Saint-Honoré ermordet<br />

aufgefunden worden. Der Verdacht fiel schnell auf ihren Mann, den Duc de Choiseul, der am 21. August<br />

verhaftet wurde. Am 24. August nahm sich der Herzog mit Gift das Leben, um dem Gerichtsverfahren zu<br />

entgehen: „…Je lirai les lettres de M e de Praslin. Le peu que j’en connais me paraît curieux – J’y ai été frappé d’une chose<br />

– c’est que ces lettres m’ont rappelé par places la couleur des tiennes – tu vas rire mais un rapprochement quelque peu<br />

qu’il soit m’a sauté aux yeux par sa justesse. Il faut croire que le rapprochement n’ira pas plus loin et que je ne t’assassinerai<br />

jamais ! mais qui sait ! n’importe ce serait drôle.<br />

C’était après tout un homme de mœurs aimables que Mr de Praslin. Mais il n’aimait pas les grosses femmes…“<br />

Dann weiter über eine Neuerscheinung von Thoré über den Salon von 1847, die ihn nur langweile. Wieviel<br />

spannender sei doch seine Aristophanes-Lektüre : „J’ai feuilleté le livre de Thoré, quel bavardage ! que je m’estime<br />

heureux de vivre loin de tous ces gaillards-là ! quelle fausse instruction ! quel placage, quelle vide ! Je suis las de tout<br />

ce qu’on dit sur l’art, sur le beau, sur l’idée sur la Forme. c’est toujours la même chanson et quelle chanson[.] plus je vais,<br />

plus j’ai en pitié tous ces gens là et tout ce qu’on fait maintenant. il est vrai que je passe virtuellement toutes mes matinées<br />

avec Aristophane. voilà qui est beau et verveux et bouillant – mais ce n’est pas décent, ce n’est pas moral, ce n’est<br />

pas même pas convenable c’est tout bonnement sublime.“<br />

Er habe ein Gefühl der Ohnmacht vor der Größe der Kunst, die ihm das Schreiben quasi verunmögliche: „Du<br />

haut de l’arc de triomphe les Parisiens même ceux qui sont à cheval ne paraissent pas grands – quand on est huché sur<br />

l’antiquité les modernes non plus ne vous semblent pas fort élevés de stature – Quand je me sonde là dessus je ne crois<br />

pas qu’il y ait chez moi sècheresse ni endurcissement à cette restriction graduelle de mes admirations. à mesure que je me<br />

détache des artistes je m enthousiasme davantage pour l’art. J’en arriverai pour mon propre compte à ne plus oser écrire<br />

une ligne, parce que de jour je me sens de plus en plus petit, mince, et faible – la Muse est une vierge qui a un pucelage<br />

de bronze – et il faut être un larron pour …

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