I. Literatur

Die aus reichem Elternhaus stammende Clifford Barney liebte die Skandale, die ihre zahlreichen lesbischen
Liebschaften auslösten. In ihrem Pavillon an der Rue Jacob – die Adresse ist auf dem Brief vermerkt – führte
sie einen der aufregendsten Salons. Zu den Stammgästen zählten Rodin, Rilke, Joyce, Gertrude Stein, Ezra
Pound, Colette, Cocteau, die Fitzgeralds, usw.
68 COCTEAU, JEAN, Dichter, Maler und Cineast, Mitglied der Académie française, 1889-1963. L.A.S. St.
Jean Cap Ferrat 3.XI.1952. 1 S. gr.-4°. (CHF 400.00)
An Rolf Badenhausen am Düsseldorfer Schauspielhaus, wo Gustaf Gründgens die deutsche Erstaufführung
seines „Bacchus“ inszenierte. Cocteau hatte die letzten Proben gesehen, die Premiere liegt zwei Wochen
zurück.
„... N’oubliez pas les photographies que nous attendons avec impatience. Je suis heureux de vos bonnes nouvelles. Racontez
moi surtout les réactions du public et si Grundgens est en bonne forme dans sa pourpre cardinalice ... L’évèque était
il content de ses cigarettes?“ – Gründgens spielte den Kardinal Zampi.
Beiliegend der Durchschlag des vorausgegangenen Briefes Badenhausens an Cocteau.
„ce sont davantage des années de récolte que des années de création“
69 COCTEAU, JEAN, 1889-1963. L.A.S. (Fragment). St. Jean Cap-Ferrat 9.II.1961 (Poststempel). 2 Einzelblätter
gr.-4°, davon 3 Seiten beschrieben. Mit dem dazugehörigen, eigenhändig adressierten Couvert.
(CHF 500.00)
Seiten „2“ und „3“ eines offenen Briefes an die Zeitschrift ‚Magnum’ in Köln, in dem Cocteau seine Sicht auf
das Kunstschaffen der Zwanziger Jahre darlegt.
„… [En 1913 l’exposition des indépendants présentait une merveilleuse vague d’un romantisme neuf où Picasso – le
douanier Rousseau – Delaunay – Maria Blanchart – Archipenko – Matisse menaient la danse. Ensuite, contrairement à
la victoire d’un Delacroix sur Ingres, Ingres vint étouffer le romantisme neuf sous la forme sévère du cubisme.
Aujourd’hui, grâce à la jeunesse incroyable de Picasso et à son audace perpétuelle, et surtout grâce au fabuleux héritage
de quelques artistes morts dans la misère
(comme Van Gogh ou Rimbaud) une foule de
fils à papa profitent de se que l’art révolutionnaire
soit devenu l’art officiel. Tous ces passionnants
problèmes ne concernent pas ce
qu’on appelle les années folles et qui les furent
bien moins que celles que nous sommes en
train de vivre.
[Ce qui les marque, c’est l’arrivée en France
du Jazz et le style ‘garçonne’ chez les femmes.
Mais, je le répète, ce sont davantage des années
de récolte que des années de création…“
‚Magnum’ (1954–1966) war eine der
wichtigsten deutschen Zeitschriften der
Nachkriegszeit. Der Text Cocteaus erschien
in Heft 35 (April 1961) mit dem
Titel ‚Die tollen Zwanzigerjahre’.
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