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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 158• <strong>de</strong> l'Intran<strong>et</strong> du client pour perm<strong>et</strong>tre àcelui-ci d'accé<strong>de</strong>r au dossier d'ouvrage, suivre l'avancement du chantier, envisualiser les photos prises au fur <strong>et</strong> àmesure du montage, accé<strong>de</strong>r aux plans <strong>et</strong> pouvoir ainsi réagir à tout moment sinécessaire, constituer les archives pour la maintenance (Hervé Thermique)• <strong>de</strong>s Intran<strong>et</strong>s <strong>de</strong>s distributeurs afin que ceux-ci, qui sont les "commerciaux externalisés" <strong>de</strong> l'entreprise puissentaccé<strong>de</strong>r àtoute l'information technique ou administrative nécessaire, <strong>et</strong> gérer les comman<strong>de</strong>s.L'Intran<strong>et</strong> glisse ainsi inexorablement vers l'extran<strong>et</strong> que nous allons voir plus en détail au chapitre suivant :nous n'avons jamais vu <strong>de</strong> véritables Intran<strong>et</strong> sérieux qui n'évoluaient pas vers <strong>de</strong>s EXTRANET.Dior Parfums éditait jusqu'en 1997 un catalogue <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 3.000 références diffusé à350 exemplaires avec une douzained'informations nouvelles par semaine. Les délais dépassaient parfois 15 jours dans la zone AsieGrâce àla mise en place <strong>de</strong> l'Intran<strong>et</strong> les distributeurs, filiales <strong>et</strong> agents commerciaux disposent en permanence d'uneinformation àjour <strong>et</strong> d'une riche photothèque <strong>de</strong> qualité pour les présentationsUne <strong>de</strong>s difficultés rencontrées bien entendu par les entreprises pionnières est le r<strong>et</strong>ard <strong>de</strong> leurs fournisseurs<strong>et</strong> clients dans ce domaine comme nous avons pu très régulièrement le constater, or dans un échange il fautêtre <strong>de</strong>ux.Une action prioritaire que <strong>de</strong>vraient conduire les DRIRE serait sans nul doute <strong>de</strong> s'appuyer sur ces défricheurspour ai<strong>de</strong>r leurs fournisseurs àfranchir ce pas.Exemple l'entreprise Lenoir-Elec www.nancy.cci.fr/LENOIR àLongwy conçoit <strong>et</strong> assemble <strong>de</strong>s connecteurs <strong>de</strong> puissancepour <strong>de</strong>s grands groupes (Schnei<strong>de</strong>r, CEA, Edf,…) elle élabore les plans en CAO en liaison avec les bureaux d'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>ses clients (échanges par e-mail). Pour la fabrication proprement dite elle s'appuie sur une dizaine <strong>de</strong> sous-traitantsdisposant <strong>de</strong> machines àcomman<strong>de</strong> numérique (découpe laser, usinage,…)…mais elle doit transm<strong>et</strong>tre les plans <strong>et</strong> lescotes par fax, ce qui entraîne surcoûts, perte <strong>de</strong> temps <strong>et</strong> risque d'erreurL'entreprise Diamoutils www.diamoutils.com àAnnemasse, qui fabrique <strong>de</strong>s outils diamantés, connaît le problème inverse:les bureaux d'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ses clients élaborent les plans <strong>de</strong>s pièces en CAO, les transm<strong>et</strong>tent àleurs services achat sousforme <strong>de</strong> plans papier <strong>et</strong> c'est ceux-ci qui servent pour les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> <strong>de</strong>vis aux fournisseurs:Transmis par fax ces plans doivent être ressaisis <strong>de</strong> façon sommaire pour l'élaboration <strong>de</strong>s propositions puis <strong>de</strong> façondétaillée pour programmer les machines <strong>de</strong> fabrication (avec les coûts, délais <strong>et</strong> risques d'erreur que l'on <strong>de</strong>vine)Il en est <strong>de</strong> même pour l'entreprise Facnor www.facnor.com, àCherbourg, lea<strong>de</strong>r mondial <strong>de</strong>s enrouleurs <strong>de</strong> voile, quiregr<strong>et</strong>te <strong>de</strong> ne pouvoir travailler rapi<strong>de</strong>ment <strong>et</strong> efficacement dès le sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'élaboration <strong>de</strong>s plans avec son principal clientfrançais pourtant lui aussi lea<strong>de</strong>r mondial dans sa catégorie comme elle le fait avec ses clients suédois ou Finlandais: celase traduit par <strong>de</strong>s surcoûts, <strong>de</strong>s délais <strong>et</strong> surtout par <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> conception qu'il est ensuite impossible <strong>de</strong> rattraperAux USA l'évolution s'est faite ainsi <strong>de</strong> l'aval vers l'amont. C'est presque toujours le client qui a poussé le fournisseurà évoluer (cf rôle <strong>de</strong>s ach<strong>et</strong>eurs <strong>de</strong> l'automobile par exemple sur les sous-traitants mais aussi <strong>de</strong> Autobytel sur lesconstructeurs).Le risque est que nos entreprises les plus dynamiques, <strong>de</strong>vant l'avantage économique considérable qu'apporte unechaîne <strong>de</strong> comman<strong>de</strong> intégrée, ne se tournent vers <strong>de</strong>s fournisseurs étrangers."dès lors l'on aura <strong>de</strong>s sociétés dans notre domaine qui seront capables <strong>de</strong> s'interconnecter avec nous c'est avec elles quenous travaillerons" Michel Hervé.… <strong>et</strong> que les gran<strong>de</strong>s entreprises étrangères (comme l'automobile) se détournent <strong>de</strong> leurs sous-traitants français quin'auront pas su s'adapterLe concours Intr@n<strong>et</strong>'99 puis N<strong>et</strong>2000 <strong>et</strong> N<strong>et</strong>2001 ont permis <strong>de</strong> faire émerger <strong>de</strong>s exemples remarquables illustrant lesdifférents points développés ci-<strong>de</strong>ssusCes concours patronné par notre Ministère sont organisé par l'AFUU (www.afuu.fr ) il est possible sur le site du concours<strong>de</strong> visualiser les démonstrations présentées par les candidats (ce qui est exceptionnel, puisque par constructions lesIntran<strong>et</strong>s qui représentent la majeure partie <strong>de</strong>s applications <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> ne sont pas accessibles <strong>de</strong>puisle web). voir www.intran<strong>et</strong>99.org . www.intran<strong>et</strong>2000.n<strong>et</strong>, www.myn<strong>et</strong>2001.com/concours/publiste.shtm3.3.1.6 Les pathologies <strong>de</strong>s Intran<strong>et</strong>Nous avons malheureusement pu constater (àvrai dire surtout dans les gran<strong>de</strong>s entreprises ou organisations, notammentlors <strong>de</strong>s concours mentionnés ci-<strong>de</strong>ssus, <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> pathologies dans les Intran<strong>et</strong>:3.3.1.6.1.1 une confusion entre le "physique" <strong>et</strong> le "fonctionnel"l'Intran<strong>et</strong> est alors réduit àceux qui sont matériellement réunis par un câble (bien souvent le siège social).C'est àl'évi<strong>de</strong>nce l'Intran<strong>et</strong> le moins performant car le principal intérêt d'un Intran<strong>et</strong> concerne la liaison entre lespersonnes au contact avec le client (<strong>et</strong> donc la plupart du temps "noma<strong>de</strong>s") <strong>et</strong> les services fonctionnels quileur assurent lors <strong>de</strong>s négociations un "back up" technique (bureau d'étu<strong>de</strong>) ou financier (services <strong>de</strong> gestion).Ceci est caractéristique <strong>de</strong>s Intran<strong>et</strong>s construits par les directions informatiques qui ont tendance àréduire leurchamp <strong>de</strong> vision au matériel qu'elles contrôlent, surtout quand les télécommunications dépen<strong>de</strong>nt d'une direction différente.Michel HERVE, Prési<strong>de</strong>nt-Directeur général <strong>de</strong> Hervé Thermique <strong>et</strong> ancien Maire <strong>de</strong> Parthenay, rappelle : "il y a 3 ans lesservices informatiques étaient bloqués sur le client/serveur <strong>et</strong> ne voulaient pas entendre parler <strong>de</strong> l'Intran<strong>et</strong>, jugé "amateur":il a fallu changer les responsables informatiques pour la même raison tant dans l'entreprise que dans les services <strong>de</strong> la ville".Ce cas n'est pas exceptionnel : nous avons constaté à<strong>de</strong> nombreuses reprises que pour développer <strong>de</strong>véritables Intran<strong>et</strong>s, les entreprises avaient du se séparer <strong>de</strong> leur directeur informatique

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