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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 214La création d'entreprise, source d'emplois directs, mais aussi <strong>et</strong> surtout <strong>de</strong> compétitivité pour tout le tissu économique<strong>et</strong> d'évolution pour toute la société est donc un enjeu majeur <strong>et</strong> il ne faut pas déduire du e-krach <strong>et</strong> <strong>de</strong>s innombrablesdisparitions qui ont suivi un sentiment d'échecRappelons nous seulement le développement <strong>de</strong> l'industrie automobile à la fin du siècle <strong>de</strong>rnier <strong>et</strong> les centaines <strong>de</strong>constructeurs dont la plupart ont aujourd'hui disparu : <strong>de</strong> même qu'aujourd'hui, <strong>de</strong>vant le potentiel <strong>de</strong> possibilitésd'innombrables p<strong>et</strong>ites entreprises ont été créées, chacune apportant <strong>de</strong>s idées neuves avant <strong>de</strong> disparaître ou d'êtreabsorbées. En déduit-on pour autant la faillite <strong>de</strong> l'industrie automobile? Et il en a été <strong>de</strong> même pour les compagnies <strong>de</strong>chemin <strong>de</strong> fer, le télégraphe <strong>et</strong> plus récemment, les constructeurs informatiques"l'e-krach, ce n'est pas le début <strong>de</strong> la fin, mais la fin du début" (Jean-Marie Messier)La principale différence avec ce que nous vivons rési<strong>de</strong> dans la vitesse avec laquelle c<strong>et</strong>te évolution se produit aujourd'hui!Enfin soulignons que <strong>de</strong> nombreuses innovations ont échoué parce que le marché ne s'est pas développé àla vitesseprévue (les inerties dans les comportements dans le commerce électronique, où àl'inverse les engouements que personnen'avait prévu comme pour le téléphone portable) sont souvent difficiles àanticiper. Ce n'est pas pour autant que les conceptsdéveloppés sont sans intérêt: il est très vraisemblable que nombre d'entre eux figureront parmi les ingrédients du succèsd'autres entreprises dans le futur <strong>et</strong> c'est la raison pour laquelle nous avons choisi <strong>de</strong> ne pas "gommer" <strong>de</strong> ce rapport ceuxqui ont apporté <strong>de</strong>s idées neuves, même si l'échec financier a sanctionné leur aventureCes créateurs ont apporté <strong>de</strong>s idées neuves : ils méritent notre reconnaissance <strong>et</strong> leurs idées se doivent <strong>de</strong> ne pas êtregommées <strong>de</strong> nos mémoires6.1.1.1 Pour le développement économique, l'emploi <strong>et</strong> la balance commercialeIl faut bien entendu examiner les évolutions au <strong>de</strong>là<strong>de</strong>s péripéties du court terme:La création d'entreprises, notamment dans un secteur susceptible <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s emplois qualifiés <strong>et</strong> <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>sproduits ou <strong>de</strong>s services ayant un marché mondial, est évi<strong>de</strong>mment d'une gran<strong>de</strong> importance par ses créations directed'emploi <strong>et</strong> <strong>de</strong> valeur ajoutéeMais ne sous-estimons pas non plus l'impact <strong>de</strong> la création d'entreprise <strong>de</strong> ce secteur pour le renouveau <strong>de</strong> notre tissuéconomique "traditionnel" par les innovations qu'elles apportent, les services <strong>et</strong> les outils qu'elles créent, les challengequ'elles adressent aux entreprises somnolant sur leurs certitu<strong>de</strong>s ou les jeunes entrepreneurs qu'elle forment : 90% <strong>de</strong>semplois créés dans la "n<strong>et</strong>-économie"se situent en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s "dot.com" (voir l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'Université du Texaswww.intern<strong>et</strong>indicators.com/jan_2001.pdf)Or, le secteur <strong>de</strong>s NTIC est aujourd'hui, <strong>et</strong> <strong>de</strong> loin, celui qui offre le plus d'opportunités nouvelles, comme le montrentles exemples <strong>de</strong> plusieurs pays <strong>de</strong> l'OCDE <strong>et</strong> notamment les USA, le Canada mais aussi les pays d'Europe du Nord,Aux États-Unis, ce secteur est passé en tête <strong>de</strong> tous les autres, tant en ce qui concerne sa contribution au PIB (entre10% <strong>et</strong> 15% en 2001, le double <strong>de</strong> notre pays)Il en a été <strong>de</strong> même pour sa part dans l'emploi salarié (<strong>de</strong> 8 à12% selon le périmètre <strong>de</strong> l'analyse), mais n'oublions pasque ces nouvelles technologies emploient très peu <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> pour "produire" <strong>et</strong> que l'essentiel concerne lesdéveloppements: une simple phase <strong>de</strong> "stabilité" ou <strong>de</strong> ralentissement <strong>de</strong> la croissance pourrait donc se traduire par un chocbrutal dans ce domaine.Là-bas comme en Europe, la croissance <strong>de</strong> la production <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'emploi dans ces secteurs a tiré la croissance globaleL'emploi y croissait 5 fois plus vite que dans l'économie en général <strong>de</strong> 1995 à2001 (3% contre 0,6%):L'effondrement <strong>de</strong>s valeurs boursières <strong>de</strong>s start-up , s'il a entrainé la disparition <strong>de</strong> nombreuses entreprises en phase<strong>de</strong> décollage qui n'ont pas trouvé les ressources en capital pour atteindre l'équilibre d'exploitation, a surtout élagué <strong>de</strong> façonDarwinienne les multiples entreprises qui s'étaient lancées sur les mêmes créneaux, ne laissant survivre que les plus fortesCe Krach (le "e-krach") a bien entendu fortement ralenti le développement <strong>de</strong>s start-up qui avait atteint <strong>de</strong>s rythmeseffreinés début 2000 mais c<strong>et</strong>te baisse <strong>de</strong>s valorisations ne s'est pas traduit pour autant par une baisse dudéveloppement <strong>de</strong> l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> ce secteur est en 2001 encore fortement créateur d'emplois (une étu<strong>de</strong> réalisée parle Bipe àla <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> notre Ministère chiffre à145.000 emplois par an les créations dues au développement <strong>de</strong>s NTICdans notre pays : ces emplois seraient localisés tant dans les services que dans l'industrie)Le chiffre d’affaire généré par l’intern<strong>et</strong> (8,4% du PIB) dépasse maintenant l’industrie <strong>de</strong> l’automobile <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’énergiecumulé www.doc.govSelon un rapport du ministère du commerce américain rendu public en juin 1999 les trois quart <strong>de</strong> la croissance <strong>de</strong>sEtats-Unis <strong>et</strong> 40% <strong>de</strong>s créations d'emploi provenaient <strong>de</strong>s technologies <strong>de</strong> l'informationSelon une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la réserve fédérale américaine www.bog.frb.fed.us c'est les 2 tiers <strong>de</strong>s gains <strong>de</strong> productivité <strong>de</strong>s 5<strong>de</strong>rnières années qui sont dues à<strong>Intern<strong>et</strong></strong>Ce chiffre est <strong>de</strong> 20% pour la France (tableau <strong>de</strong> bord du MEFI www.finances.gouv.fr)6.1.1.2 Quelques repères sur les montants investis en capital risque6.1.1.2.1.1 Aux Etats-UnisNOTA:Toutes les statistiques dans ce domaine sont àprendre avec précaution car, selon les sources, elles concernent<strong>de</strong>s périmètres souvent différents <strong>et</strong> les écarts peuvent être très significatif, c'est donc surtout l'évolution d'une année surl'autre qu'il faut examiner (voir en particulier le site <strong>de</strong> la NVCA : National Venture Capital Associationhttp://www.nvca.org/ffax.html qui perm<strong>et</strong> une mise en perspective sur 30 ans du capital risque, àl'origine <strong>de</strong> 13% du PIB)Sous ces réserves l'ensemble <strong>de</strong>s fonds américains ont investi pour les TIC 12G$, (tous secteurs confondus) en 1998 (PEE San Francisco). 78 introductions au Nasdaq ont levé 3,8G$ 22,7G$ uniquement dans les TIC en 1999 dans 1664 start-up, (80% du capital risque total: 28G$) c<strong>et</strong>te année là263entreprises se sont introduite au Nasdaq en y levant 20 Milliards <strong>de</strong> $ 95G$ dans les TIC en 2000 (source NVCA) dans 7872 start-up, L'année 2000 a vu "l'explosion" <strong>de</strong> c<strong>et</strong>teprogression au premier semestre (sur le seul premier semestre le niveau <strong>de</strong> 28 Milliards <strong>de</strong> 1999 était déjàdépassé)239 sociétés se sont introduites au Nasdaq en y levant 23 G$

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