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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 73Un site <strong>de</strong> référence : www.distance-educator.comVoir également la téléformation dans les entreprises page 153 <strong>et</strong> la recherche <strong>de</strong> formation sur le web page 1422.5.1.4 Les professions financières: banques, assurance, courtiers, bourses <strong>de</strong>s valeurs…Une remarque <strong>de</strong> même ordre peut être faite pour les banques <strong>et</strong> autres institutions financières françaises qui nesont pas toutes aussi en avance que pourrait le laisser imaginer les moyens financiers <strong>et</strong> le potentiel <strong>de</strong> matière grise dontelles disposentZona Research www.zonaresearch.com considère qu'elles sont les premières qui risquent d'être touchées dans leurexistence même par le développement d'internent si elles ne changent pas radicalement leur façon <strong>de</strong> travailler.L'interpellation <strong>de</strong> Bill Gates lors <strong>de</strong> la conférence "r<strong>et</strong>ail <strong>de</strong>livery" <strong>de</strong> 1996 :"the world needs banking but not bankers"Est sans doute caricaturale, mais ne doit pas pour autant être sous-évalué : le coût d'une transaction bancaire parexemple passe <strong>de</strong> 1,07$ lorsqu'elle est traitée en agence à 0,54$ quand elle est traitée par téléphone <strong>et</strong> 0,01$ parl'intern<strong>et</strong> (Bill Finkelstein, Wells Fargo)l'Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'OCDE sur les inci<strong>de</strong>nces du commerce électronique (août 1998 www.oecd.org )considère que lestechnologies <strong>de</strong> l'intern<strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tent aux banques d'économiser 89% <strong>de</strong> leurs coûts <strong>de</strong> distribution <strong>et</strong> les banquesfinlandaises ont déjàréduit leurs effectifs <strong>de</strong> 50% avec les téléprocédures"nous ne croyons pas à la banque en ligne pure <strong>et</strong> dure, l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> n'est pas un eldorado mais une source potentielled'économies considérables" Moody'sMalgré cela, certaines banques françaises se proposaient encore en 2000, sur le modèle du minitel <strong>de</strong> facturer6 Francs les clients qui leur en économisent 5,95 (en effectuant eux-mêmes leurs transactions par l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong>) sous prétexteque "cela leur rend service", alors que l'on aurait pu imaginer logiquement qu'elles fassent partie <strong>de</strong>s premiers fournisseursd'accès gratuit en prenant même en charge les coût <strong>de</strong>s minutes <strong>de</strong> communication consacré àla gestion <strong>de</strong>s comptes.Et ce d'autant plus que comme l'a constaté la filiale luxembourgeoise d'une banque française, les 25% <strong>de</strong> sa clientèlepassée sur intern<strong>et</strong> représentaient 65% <strong>de</strong>s transactions totales…(le bon sens a fini par triompher en 2000 avec <strong>de</strong>s servicescomme voonoo)A la Wells Fargo il est apparu que les clients internautes étaient <strong>de</strong>ux fois plus "rentables" que les autres <strong>et</strong> que ceux-ci,en général plus mobiles géographiquement restaient 3 fois plus fidèles à la banque lors d'un déménagement (BillFinkelstein <strong>de</strong> la Wells Fargo séminaire Aftel NY 98)C<strong>et</strong>te analyse est confirmée par la SEB (une <strong>de</strong>s 3 gran<strong>de</strong>s banques <strong>de</strong>s Pays Nordiques): ses "e-clients" lui rapportent2,5 fois plus que le client moyen. En conséquence elle a décidé un programme visant àfaire passer l'ensemble <strong>de</strong> saclientèle sur intern<strong>et</strong> pour les opérations courrantes <strong>et</strong> en conséquence elle prévoit <strong>de</strong> fermer 80% <strong>de</strong> ses agences sur4 ans. Elle considère que c<strong>et</strong>te stratégie lui perm<strong>et</strong>tra d'étendre ses services sur l'ensemble <strong>de</strong> l'europe en 'écrémant" lemarché, les clients "branchés" étant les plus rentables.Notons que c<strong>et</strong>te Banque fait partie <strong>de</strong> la Galaxie Wallenberg, dont une autre branche, OM Gruppen, qui est propriétaire<strong>de</strong> la bourse <strong>de</strong> Stockholm <strong>et</strong> qui m<strong>et</strong> en service Jiway, bourse tout électronique a "osé" lancer une OPA hostile sur lavénérable Bourse <strong>de</strong> Londres en 2000, ce qui a entrainé la rupture <strong>de</strong> celle-ci avec FrankfortPour les produits financiers banaux, <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> distribution comme Carrefour (qui en outre peut proposer le choixentre les produits financiers <strong>de</strong> plusieurs établissements) serait peut-être plus adaptés grâce à<strong>de</strong>s amplitu<strong>de</strong>s d'ouvertureplus large <strong>et</strong> <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> fonctionnement plus mo<strong>de</strong>stes "il est temps d'appliquer les rec<strong>et</strong>tes du commerce mo<strong>de</strong>rne auxservices financiers" Damien Guermonprez DG <strong>de</strong> la filiale finance d'AuchanD'ailleurs en France la plus importante banque directe multicanal, avec plus <strong>de</strong> 200.000 clients dès 2000 est la Covefi, filiale<strong>de</strong>s 3 suisses www.covefi.frCertains jeunes hauts responsables <strong>de</strong> nos gran<strong>de</strong>s Banques vont jusqu'àassimiler le comportement interne <strong>de</strong> nosgrands établissements financiers actuels àcelui <strong>de</strong>s maîtres <strong>de</strong>s Forges en 1960, quelques années après l'ouverture dumarché commun, organisés en fonction <strong>de</strong> la production <strong>et</strong> non du client, leur prospérité semblant refléter la pertinence <strong>de</strong>schoix stratégiques, alors qu'elle ne faisait que résulter <strong>de</strong> l'inertie <strong>de</strong>s rentes <strong>de</strong> situation:Il est aujourd'hui encore choquant pour certains d'imaginer que business village, filiale <strong>de</strong> BNP-Paribas, pourrait offriràses clients une pal<strong>et</strong>te <strong>de</strong> services financiers, en m<strong>et</strong>tant en concurrence les produits les plus performants du marché <strong>et</strong>ne pas se contenter <strong>de</strong> fournir ceux <strong>de</strong> sa maison mèrePlus choquant encore serait d'imaginer qu'une Agence Bancaire pour amortir l'investissement considérable qu'ellereprésente, pourrait faire autre chose, qu'écouler les produits maison, <strong>et</strong> qu'elle puisse s'attacher àrépondre àla globalité<strong>de</strong>s préoccupations du client qui en franchit le seuil: gestion <strong>de</strong> son patrimoine (immobilier, bourse, œuvres d'art, fiscalité,assurance, succession,...) gestion <strong>de</strong> sa trésorerie (outils <strong>de</strong> paiement, tableaux <strong>de</strong> bord, crédits àla consommation,…).La crédibilité n'impliquerait-elle pas alors que le conseiller puisse lui proposer les meilleurs produits, <strong>et</strong> donc ycompris ceux <strong>de</strong> la concurrence ? ne faut-il pas clairement séparer la production <strong>de</strong> la distribution? Voir page 119Dans le téléphone, l'informatique ..ou l'épicerie c<strong>et</strong>te mutation a été faite <strong>de</strong>puis longtemps, les produits financiers sont-ilssi différents qu'ils puissent se perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong> rester dans une logique <strong>de</strong> l'écoulement <strong>de</strong> la production? Certaines timi<strong>de</strong>savancées ont été faites (sicav, certains produits d'assurance,…) ne faudrait-il pas aller beaucoup plus loin?:C'est le proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> Bernard Arnault avec Zebank www.zebank.com, encore faut-il ne pas sous estimer la fonction<strong>de</strong> conseil, ce qui, notamment dans le domaine financier passe nécessairement par un contact personnel en "face àface":c<strong>et</strong>te absence risque <strong>de</strong> confiner Zebank àune niche <strong>de</strong> faible rentabilité, alors qu'il aurait pu s'appuyer sur le très <strong>de</strong>nseréseau <strong>de</strong> courtiers indépendant (assurance-vie <strong>et</strong> gestion <strong>de</strong> fortune) qui, avec <strong>de</strong>s outils d'ai<strong>de</strong> àla gestion <strong>de</strong> patrimoineperformants auraient pu trouver làun précieux outil pour renforcer leur efficacité <strong>et</strong> diminuer leurs couts <strong>de</strong> gestion. C'estdailleurs la politique mise en œuvre avec succès par les AGF avec I-Bank qui a dépassé 100.000 clients <strong>et</strong> 540 M€ <strong>de</strong> dépotsmi 2001, 6 mois après son lancement contre 20.000 clients <strong>et</strong> 68 M€ pour Zebank(voir page 75)

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