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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 1854.2.3.5 Pour le service achatPar contre au niveau <strong>de</strong>s ach<strong>et</strong>eurs (<strong>et</strong> <strong>de</strong>s juristes) le niveau <strong>de</strong> compétence exigée va considérablement croître àcause <strong>de</strong>:• L'évolution beaucoup plus rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong>s produits proposés,• le rôle nouveau <strong>de</strong> l'ach<strong>et</strong>eur comme vecteur d'innovation• la complexité logistique <strong>et</strong> juridique entraînée par <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> plus en plus internationaux• l'importance chaque jour plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>s achats dans la compétitivité <strong>de</strong>s entreprises au fur <strong>et</strong> à mesure que serecentrant sur leur métier elles sous-traitent davantage (le service Achat <strong>de</strong> Renault représente 70% du chiffre d'affaire alorsque la production n'en fait que 30%D'après une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> Goldman Sachs, en 1999 les directions Achat consacraient 74% <strong>de</strong> leur temps en tâchesadministratives <strong>et</strong> 7% seulement àdévelopper <strong>de</strong>s partenariats stratégiques avec les fournisseurs: on voit l'ampleur <strong>de</strong> c<strong>et</strong>temutation4.2.3.6 Pour le service logistiquedans une entreprise fonctionnant en flux tendu, ayant <strong>de</strong>s partenaires, fournisseurs <strong>et</strong> clients plus éloignés qu'auparavant,la logistique <strong>de</strong>vient un métier critique, beaucoup plus "technique" qu'auparavant4.2.3.7 Pour l'ingénieur <strong>de</strong> productionJusqu'alors, dans l'économie traditionnelle, chacune <strong>de</strong>s opérations (prise <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>, approvisionnement,production, appel à<strong>de</strong>s sous-traitants, livraison,...) était initiée <strong>et</strong> lancée l'une après l'autre: on était dans un processuséconomique "séquentiel"Ce que perm<strong>et</strong> l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, en interconnectant l'ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la chaîne, c'est <strong>de</strong> lancer l'ensemble <strong>de</strong> cesopérations simultanément. On passe ainsi àun processus "continu" avec comme principale conséquence un écrasementradical <strong>de</strong>s délaisC'est c<strong>et</strong>te mutation qui perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> produire <strong>de</strong>s obj<strong>et</strong> "sur mesure" pour chaque client, avec <strong>de</strong>s prix d'une production<strong>de</strong> masse, <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> livraison inférieure ceux <strong>de</strong> l'économie traditionnelle tout en évitant d'avoir àfinancer <strong>de</strong>s stocksDans la nouvelle organisation qui se <strong>de</strong>ssine, l'ensemble <strong>de</strong>s opérateurs est interconnecté grâce àl'<strong>Intern<strong>et</strong></strong>, véritablesystème nerveux qui les relie entre eux (on appelle cela un "extran<strong>et</strong>" voir page 157),L'action <strong>de</strong> l'ingénieur se situe dorénavant au niveau <strong>de</strong> la conception, <strong>de</strong> l'amélioration permanente <strong>et</strong> ducontrôle <strong>de</strong> ce process (notamment <strong>de</strong> la gestion <strong>de</strong>s anomalies qui perm<strong>et</strong> d'en améliorer l'efficacité) <strong>et</strong> non plus <strong>de</strong> sonexécution qui est automatisée voir page644.2.3.8 Pour l'opérateur <strong>de</strong> MOCNDisposant d'une machine connectée à<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>de</strong>ux évolutions diamétralement opposées sont possibles• La machine peut être télé-programmée, télé-opérée, télé-maintenue <strong>et</strong> l'opérateur peut être réduit àun simple rôle <strong>de</strong>surveillance sans compétences particulières• A l'inverse il peut utiliser la capacité <strong>de</strong> sa machine connectée, pour développer ses compétences (télé-tutoring) <strong>et</strong> pourassurer <strong>de</strong>s tâches jusqu'alors remplies par les services <strong>de</strong> programmation ou <strong>de</strong> maintenance: il dispose pour cela d'outils<strong>de</strong> programmation beaucoup plus ergonomiques, d'une assistance technique en ligne du fabriquant <strong>et</strong> <strong>de</strong> l'ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> lacommunauté <strong>de</strong> ses collègues. cf page 149• L'opérateur, fait totalement nouveau, est alors directement en contact avec <strong>de</strong>s partenaires extérieurs àl'entreprise cequi lui donne <strong>de</strong>s responsabilités nouvelles quant à la gestion <strong>de</strong>s "secr<strong>et</strong>s <strong>de</strong> fabrication", ce qui n'est pas sansconséquences sur l'organisation <strong>et</strong> la formation voir page 1944.2.3.9 Pour le Directeur InformatiqueCe n'est plus le technicien enfermé dans son bunker, protégé par <strong>de</strong>s technologies complexes, <strong>et</strong> qui, involontairement,contribue àrigidifier le fonctionnement <strong>de</strong> l'entreprise àtravers <strong>de</strong>s "schémas directeurs" qui figent organisations dans leurpassé en reproduisant dans la programmation <strong>de</strong>s procédures impossibles àfaire évoluer par la suite "traditionnellementle service informatique était comme un pétrolier, difficile <strong>de</strong> virer <strong>de</strong> cap" Nick Hughes DG <strong>de</strong> InterfaceDésormais chaque responsable opérationnel peut prendre en main les développements qui le concernent <strong>et</strong>l'interopérabilité <strong>de</strong> la plupart <strong>de</strong>s logiciels grâce à la standardisation inhérente à l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> perm<strong>et</strong> un développement"biologique" en symbiose permanente avec l'organisation elle-mêmeLe Directeur Informatique n'a bien souvent plus en outre àgérer une "salle <strong>de</strong>s machines" : l'informatique est largementdistribuée <strong>et</strong>, bien souvent, les moyens lourds (matériels comme logiciels) sont sous-traités ("outsourcing" ou ASP voirpage143).En outre dans une entreprise actuelle l'informatique n'est plus un coût qu'il convient <strong>de</strong> réduire mais une opportunité àexploiterL'entreprise a désormais besoin d'un manager• Capable <strong>de</strong> suivre les évolutions extrêmement rapi<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s technologies pour gui<strong>de</strong>r les opérationnels dans leurschoix techniques, gérer au mieux les achats informatiques, faire fonctionner les réseaux, former le personnel, …• Capable, au niveau du comité <strong>de</strong> direction, <strong>de</strong> superviser la gestion <strong>de</strong> ce qui est aujourd'hui la principale richesse<strong>de</strong> l'entreprise: l'information <strong>et</strong> les processus perm<strong>et</strong>tant àcelle-ci d'être recueillie, stockée, transformée, diffusée, gérée(notamment dans le cadre <strong>de</strong>s partenariats étroits qu'implique le fonctionnement en réseau), exploitée <strong>et</strong> intégrée dansles prises <strong>de</strong> décisionPour marquer c<strong>et</strong>te mutation, qui n'a rien <strong>de</strong> purement formelle, la plupart <strong>de</strong>s entreprises ont changé leur organisation<strong>et</strong> créé <strong>de</strong>s portes <strong>de</strong> DSI (directeurs <strong>de</strong>s systèmes d'information) qui ne sont d'ailleurs pas bien souvent issus <strong>de</strong>l'informatique mais plutôt <strong>de</strong> la gestion ou du mark<strong>et</strong>ing, <strong>et</strong> qui font partie <strong>de</strong> l'état major"leur rôle est <strong>de</strong> moins en moins celui d'un directeur <strong>de</strong>s opérations techniques <strong>et</strong> <strong>de</strong> plus en plus celui d'un acteur clédu processus <strong>de</strong> décision" Barry Wiegler, directeur <strong>de</strong> Sourcing Interests Group interviewé par les Echos

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