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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 225C<strong>et</strong>te volatilité s'explique également, comme le souligne Jeremy Rifkin par le fait que les actifs <strong>de</strong>s sociétés est pourl'essentiel immatériel <strong>et</strong> qu'un simple événement peut les réduire brutalement ànéantIl n’en reste pas moins qu’il est désormais aux Etats Unis àla fois majeur par sa taille <strong>et</strong> par sa vitesse <strong>de</strong> croissancesur longue pério<strong>de</strong>"la capitalisation <strong>de</strong>s valeurs <strong>Intern<strong>et</strong></strong> représente aux USA plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong> la capitalisation globale" Pierre Faure25/10/99 <strong>et</strong> elles ont même représenté 70% du Nasdaq contre 5,4% pour les biotechnologies (début 2000)Il a connu une croissance en valeur du capital spectaculaire sur longue pério<strong>de</strong>.Sur la pério<strong>de</strong> 1994-1999 sur les 4125 entreprises dont la capitalisation dépassait 20 Milliards <strong>de</strong> Dollars, dans leclassement établi par le BCG selon le critère <strong>de</strong> création <strong>de</strong> valeur, les 20 premières relevaient du secteur "<strong>Intern<strong>et</strong></strong>".La première européenne est Nokia (8 ème , après 7 américain). Plus <strong>de</strong> 60% <strong>de</strong>s 100 premiers relèvent du secteur NTIC.L'Oréal un <strong>de</strong>s mieux classé est 62 ème <strong>et</strong> Siemens 97ème"Un marché qui se développe avec une telle dynamique ne peut pas espérer connaître une croissance àla fois très forte<strong>et</strong> sans àcoups brutaux <strong>et</strong> <strong>de</strong> futures secousses sont sans doute àprévoir" écrivions nous l'an <strong>de</strong>rnierUn exemple typique : l'action VerticalN<strong>et</strong> est passée d'e 280$ à30$ en 2001… mais elle n'en valait que 8 un an plus tot lors<strong>de</strong> son introduction en bourse, Freeserve <strong>de</strong> 921 à284 pour une valeur <strong>de</strong> 190 un an plus tot,Bien entendu on a pu également assister àun certain nombre <strong>de</strong> faillites, <strong>et</strong> il y en aura sans doute beaucoup d'autres,mais qui peut penser que toutes les aventures risquées se terminent toujours bien?Dans une course <strong>de</strong> formule 1 il n'y a aussi que peu <strong>de</strong> places sur le podium <strong>et</strong> si la pôle position est un avantageindéniable nul n'est àl'abri d'une casse mécanique <strong>et</strong> d'excellents pilotes sous estimant la rai<strong>de</strong>ur <strong>de</strong>s virages par temps<strong>de</strong> brouillard finissent la course dans les graviersUne étu<strong>de</strong> du cabin<strong>et</strong> PriceWaterhouseCoopers portant sur la France, la Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne, les Pays-Bas <strong>et</strong> l'Allemagneindique que 90% <strong>de</strong>s start-up qui existaient en 2000 sont encore en activité en aout 2001. Ce sont surtout les plus p<strong>et</strong>itesstructures, dont les dépenses mark<strong>et</strong>ing ne sont pas trop importantes, qui ont le mieux tenu le coup dans la tourmente <strong>de</strong>sdotcoms. www.pricewaterhousecoopers.comD'ailleurs un certain nombre <strong>de</strong> ved<strong>et</strong>tes <strong>de</strong> l'industrie classique ont connu (àla baisse) <strong>de</strong>s évolutions semblable enperdant entre la moitié <strong>et</strong> les 9 dizièmes <strong>de</strong> leur valeur en quelques mois à la suite d'erreurs <strong>de</strong> gestion (Unilever,Procter&Gamble, Bridgestone, Mitsubishi, Snow Brand, Kingsfisher, British Airways, Lockheed, Usinor, Home Depot, Lucent,Marconi, France Télécom, Xerox…), ont été au bord <strong>de</strong> la faillite (Philip Holzmann, Sogo, Chiyoda Mutual Life, Kyoei Life,Akai,…: les 19.071 faillites d'entreprises japonaises (dont 12 cotées) ont représenté 217 Milliards <strong>de</strong> $ en 2000…) ou ontdu prendre <strong>de</strong>s décisions drastiques (C&A a ainsi fermé ses 110 magasins en Gran<strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> Marks & Spencer aabandonné ceux implantés sur le continent).En 10 ans la moitié <strong>de</strong>s 300 plus gran<strong>de</strong>s entreprises américaines ont disparu…: le propre d'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> paraîtsurtout rési<strong>de</strong>r dans l'accélération <strong>de</strong>s phénomènes, facilitant un accès rapi<strong>de</strong> àl'Olympe mais rapprochant la rocheTarpéienne du CapitoleA noter la naissance dans ce domaine <strong>de</strong> start-up utilisant le filon <strong>de</strong>s dépots <strong>de</strong> bilan : Bid for Ass<strong>et</strong>www.bid4ass<strong>et</strong>.com <strong>et</strong> Start-up Failure www.startupfailure.com <strong>et</strong> en France Orange Pulp François Le Guillou "Le premierservice intern<strong>et</strong> pour les sociétés en liquidation"6.1.2.12 Les paradoxes d'une économie <strong>de</strong> standards: quelle est la valeur d'une start-up? B2B: Back to Basics6.1.2.12.1 Même dans la "nouvelle économie" la valeur" d'une entreprise reste son espérance <strong>de</strong> gains actualiséeUn investisseur <strong>de</strong> moyen terme ne place son argent dans une entreprise qu'avec un espoir <strong>de</strong> rentabiliser ses fonds• Soit par un bénéfice d'exploitation (qui doit être quasi immédiat pour une entreprise <strong>de</strong> service, mais qui peut êtreplus lointain comme nous le verrons ci-après pour une entreprise qui vise à<strong>de</strong>venir dans son domaine le standard dumarché). Au 1 er janvier 2001 38% <strong>de</strong>s dot.com européennes étaient rentables contre 28% 3 mois avant (enquêtePriceWaterhouseCoopers)• Soit par une plue-value lors <strong>de</strong> la revente, <strong>et</strong> c'est en particulier le cas d'entreprises développant <strong>de</strong>s technologiespour lesquelles elles n'ont pas la base <strong>de</strong> clientèle : l'acquisition <strong>de</strong> celle-ci serait beaucoup trop longue <strong>et</strong> onéreuse <strong>et</strong>la création <strong>de</strong> valeur se fait par la réunion <strong>de</strong> l'entreprise qui possè<strong>de</strong> la base <strong>de</strong> clients <strong>et</strong> <strong>de</strong> celle qui a développé latechnologie (en général par rachat <strong>de</strong> la start-up). Ce second cas <strong>de</strong> figure est <strong>de</strong> loin le plus fréquent (80%)Une statistique <strong>de</strong> Broadvision montre que ce n'est pas moins <strong>de</strong> 6008 entreprise qui ont été rach<strong>et</strong>ées en 1999 dansce secteur pour un montant <strong>de</strong> 1200 Milliards <strong>de</strong> $: il y aura beaucoup <strong>de</strong> joueurs pour peu <strong>de</strong> gagnants, c'est ce quecertains nomment la "hit economy", mais est-ce "perdre" que <strong>de</strong> vendre son entreprise en contribuant ainsi audéveloppement du lea<strong>de</strong>r pour bien souvent en créer une autre avec le produit <strong>de</strong> la vente?De nombreuses entreprises créées autour <strong>de</strong>s technologies optiques n'ont dès le départ comme business mo<strong>de</strong>l que <strong>de</strong>se faire rach<strong>et</strong>er par Cisco : rappelons que c<strong>et</strong>te entreprise considère que près du tiers <strong>de</strong> ses technologies provienn<strong>et</strong> <strong>de</strong>rachat, le plus symptomatique d'entre eux étant peut-être le rachat <strong>de</strong> Cerent pour 6,9 Milliards <strong>de</strong> dollars ( 10M$ <strong>de</strong> chiffred'affaire, 30M$ <strong>de</strong> perte, un seul produit…mais qui en donnant accès àla technologie DWDM (multiplexage sur les fibresoptiques perm<strong>et</strong>tant d'en décupler le débit)La valeur économique d'une entreprise est alors égale àson bénéfice actualisé• on additionne les rentrées d'argent (Bn pour l'année n), en général faibles les premières années, en les affectantd'un coefficient d'abattement d'autant plus grand que la date en est lointaine. Ce coefficient prend en compte tant l'arentabilité exigée (I) que le risque inhérent àce type d'investissement (R)• on soustrait <strong>de</strong> la même façon les dépenses (Dn), en général importantes dès les premières annéesLe bénéfice actualisé est alors la somme pour les années suivantes <strong>de</strong> [(Bn-Dn) divisé par (I+R) n ], tout le problème étantévi<strong>de</strong>mment dans justesse <strong>de</strong> la prévision <strong>de</strong>s dépenses (un programme <strong>de</strong> développement peut "dérapper"), <strong>et</strong> <strong>de</strong> rec<strong>et</strong>te,qui ne dépend pas que du proj<strong>et</strong> (développement d'un marché, conjoncture, nouveaux concurrents,….)

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