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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 166Sur le plan <strong>de</strong> l'organisation industrielle, cela s'est traduit par trois conséquences :1 ère évolution : les gran<strong>de</strong>s entreprises se sont étendues sur le plan géographique mais en même temps se sontreconcentrées sur le cœur <strong>de</strong> leur métier, en sous-traitant une part croissante <strong>de</strong> leur chiffre d'affaire :Denis Ettighoffer estime que, malgré les fusions qui font la "Une" <strong>de</strong>s journaux, la taille moyenne <strong>de</strong>s entreprises s'estréduite <strong>de</strong> 20% en 10 ans <strong>et</strong> 52% <strong>de</strong>s chefs d'entreprise considèrent encore que l'externalisation sera un élément clé <strong>de</strong>leur stratégie futureD'après une étu<strong>de</strong> réalisée par le Mi<strong>de</strong>st (salon <strong>de</strong> la sous-traitance), le "taux d'intégration" (part <strong>de</strong> la valeur ajoutéeapportée par le chef <strong>de</strong> file industriel) est passé <strong>de</strong> 40% à29% en 20 ansDans l'automobile par exemple c<strong>et</strong>te part est passée sur c<strong>et</strong>te pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 33 % à70 % (chiffre cité par Carlos Ghosn enjuin 99, partant pour le Japon, qui considérait que un <strong>de</strong>s problèmes <strong>de</strong> Nissan était un taux trop faible d'externalisation(65% "seulement")Comme le souligne François Bouvard <strong>de</strong> McKinsey le cœur <strong>de</strong> métier d'un d'un constructeur automobile est <strong>de</strong> "construireune marque" dans la tête <strong>de</strong>s clients, toute la fabrication pouvant être sous-traitée à <strong>de</strong>s fournisseurs, <strong>de</strong>signerséquipementiers, sous-traitants <strong>et</strong> assembleurs travaillant pour toutes les marques: il <strong>de</strong>vient un "gonfleur d'Ego", sonobjectif ultime étant <strong>de</strong> trouver l'alchimie perm<strong>et</strong>tant transformer tole plastic <strong>et</strong> peinture en une "boite magique" perm<strong>et</strong>tantàson propriétaire <strong>de</strong> vivre <strong>et</strong> d'exprimer sa réussite sociale, sa virilité, son dynamisme ou sa jeunesse: c'est <strong>de</strong> l'atteinte <strong>de</strong>c<strong>et</strong> objectif que rési<strong>de</strong> le succès financier bien plus que <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s véhicules (voir le succès <strong>de</strong> Merce<strong>de</strong>s)Elle <strong>de</strong>vient ainsi progressivement comme l'habillement, une industrie <strong>de</strong> mark<strong>et</strong>ing plus que <strong>de</strong> manufactureLes récentes déclarations d'Alcatel <strong>et</strong> d'Ericsson ont même conduit à parler d'entreprises "fabless", sans usines, seconcentrant sur le mark<strong>et</strong>ing <strong>et</strong> la R&D <strong>et</strong> sous-traitant toute la productionCe phénomène n'est pas seulement quantitatif : les donneurs d'ordre n'atten<strong>de</strong>nt plus seulement <strong>de</strong> leurs partenairesqu'ils soient <strong>de</strong> bons exécutants. Ils exigent maintenant une capacité d'innovation <strong>et</strong> <strong>de</strong> co-ingénierie.D ’ u n e s t r u c t u r e e n « r â t e a u » … .La réduction corrélative du nombre <strong>de</strong> sous-traitants <strong>de</strong> premier niveau s'est paradoxalement traduite par uneaugmentation du nombre global d'entreprises concernées, car les partenaires <strong>de</strong> premier niveau ont, eux aussi, dans lamême logique fait appel à<strong>de</strong>s sous-traitants, qui eux-mêmes....D'une structure "en râteau" (plusieurs milliers <strong>de</strong> sous-traitants-exécutants) le tissu industriel a évolué vers une structure"en balai" ou "en grappes" (seulement quelques centaines <strong>de</strong> partenaires capables <strong>de</strong> participer au développement duproduit, qui eux mêmes s'appuient sur une centaine <strong>de</strong> sous-traitants qui eux-mêmes, …).Bien entendu ces "grappes" s'enchevêtrent car désormais ni le sous-traitant, ni le donneur d'ordre, ne souhaitent quela dépendance mutuelle soit trop forte. (réseaux <strong>de</strong> type 1) : on a maintenant un véritable tissu industriel au sens propredu termeà u n e s t r u c t u r e « e n b a l a i »

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