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Internet et Entreprise : Mirages et opportunités - Base de ...

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<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong> PMI JM Yolin lundi 29 octobre 2001 C:\WINDOWS\TEMP\&1028MIRAGE2001.DOC 247l'importance a été soulignée par l'ART: <strong>de</strong>rrière ce terme technique se cache la capacité pour les opérateurs concurrentsd'accé<strong>de</strong>r au consommateur directement, avec la possibilité <strong>de</strong> lui apporter <strong>de</strong> nouveaux services comme par exemple leshauts débits, la téléphonie IP, la vidéo haute définition,…. A <strong>de</strong>s prix analogues au RNIS d'aujourd'hui)"L'absence <strong>de</strong> concurrence dans la boucle locale peut être considérée comme l'une <strong>de</strong>s barrières les plus importantes pourl'émergence d'une véritable concurrence sur le marché <strong>de</strong>s télécommunications" Karel Van Miert, àl'époque commissairechargé <strong>de</strong> la concurrence.L'attribution <strong>de</strong>s licenses sur la boucle locale Radio aura permis l'arrivée d'opérateurs nouveauxUn autre point majeur est comme nous l'avons vu àplusieurs reprise celui du coût <strong>de</strong>s liaisons loués, 5 à10 fois plusonéreuses qu'en Amérique du Nord sans que l'on puisse bien trouver une explication économique àc<strong>et</strong> écartLe développement rapi<strong>de</strong> d'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> implique que nos entreprises trouvent en France <strong>de</strong>s tarifs analogues à ceuxpratiqués outre atlantique, notamment pour les liaisons àhaut débit (ce qui implique donc une division par 5 ou 10 <strong>de</strong> certainstarifs voir page 177 )L'AFTEL notait dans son rapport annuel : "le peu d'empressement <strong>de</strong> France Télécom àse créer sa propre concurrencefreine considérablement l'extension d'expériences qui se sont montrées très positives : un jugement récent a condamnéFrance Télécom pour sa mauvaise volonté...elle s'est empressée <strong>de</strong> faire appel"Enfin une solution doit être rapi<strong>de</strong>ment trouvé pour l'annuaire universel en en confiant la gestion àun organisme dont laneutralité ne peut être soupçonnéeUne saine concurrence nécessite aussi la transparence <strong>et</strong> donc la fourniture d'une information objective auconsommateur: les fournisseurs d'accès <strong>de</strong>vraient avoir l'obligation <strong>de</strong> publier <strong>de</strong>s statistiques <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> service: Nbd'abonné/mo<strong>de</strong>m. Débit moyen observé sur la journée. Débit minimum. Débit vers les US / abonné...Voir sur ces suj<strong>et</strong>s le rapport Merlin www.telecom.gouv.fr/francais/activ/techno/rap_merlin0499.htm7.2.1.6 Devenir <strong>de</strong>s acteurs encore plus actifs <strong>de</strong> la construction d'un droit nécessairement international: leproblème du ressortComme l'a souligné le Conseil d'Etat www.intern<strong>et</strong>.gouv.fr/francais/textesref/rapce98/accueil.htm dans son récentrapport, Le développement d'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> dans le commerce mondial implique que les règles <strong>de</strong> droit <strong>et</strong> les modalités <strong>de</strong> gestion<strong>de</strong>s conflits soient convenablement définies <strong>et</strong>... applicables."l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> ne change rien aux principes du droit "il n'existe pas <strong>et</strong> il n'est nul besoin d'un droit spécifique <strong>de</strong> l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> <strong>et</strong><strong>de</strong>s réseaux, considère le rapporteur Isabelle Falque-Pierrotin, En matière pénale, les règles sont claires <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>tentd'appliquer la loi française dans la plupart <strong>de</strong>s cas. En matière civile, il convient pour l'instant aux règles du droit internationalprivé existantes"…mais ces règles <strong>de</strong>viennent en fait comme le conseil le souligne lui-même, dans <strong>de</strong> nombreux cas inapplicables"encadrement national un peu théorique", "bouleversement profond <strong>de</strong> nos mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> réflexion", "réglementationsspécifiques qui risquent <strong>de</strong> ne pas être appliquées", "inadaptation partielle du cadre conventionnel", "difficultés qui résultent<strong>de</strong>s règles actuelles <strong>de</strong> territorialité", "recouvrement <strong>de</strong>s taxes qui se heurtent à <strong>de</strong> sérieuses difficulté",…<strong>et</strong> autres"problèmes pratiques sérieux":"Passé la langue <strong>de</strong> bois, les conseillers ten<strong>de</strong>nt ainsi à leur employeur un étonnant miroir <strong>de</strong> son impuissance<strong>de</strong>vant le développement <strong>de</strong> l'intern<strong>et</strong>" Christophe Dubuit, rédacteur en chef <strong>de</strong> N<strong>et</strong>surfEn eff<strong>et</strong> pour la plupart, ces règles <strong>de</strong> droit ont été conçue dans le cadre <strong>de</strong>s Etats <strong>et</strong> n'ont, par essence même, force<strong>de</strong> loi que dans leur ressort. (quand les états se sont constitués au fil <strong>de</strong> conquêtes territoriales, certaines règles en ontmême parfois gardé les traces : en Alsace Lorraine par exemple). La souverain<strong>et</strong>é a jusqu'à présent une dimensionessentiellement territoriale <strong>et</strong> la justice s'exerce dans ce cadreCes règles ont également parfois même une composante territoriale <strong>de</strong> validité (impôts locaux, exclusivité géographiqued'une concession, pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> sol<strong>de</strong>,...)Quand <strong>de</strong> plus ces règles concernent <strong>de</strong>s actes immatériels, par nature non localisés (ou qu'il est facile <strong>de</strong> délocaliserquand il ne s'agit que d'un serveur ou d'un siège social), elles peuvent dans bien <strong>de</strong>s cas <strong>de</strong>venir inapplicables pour lestransactions utilisant l'<strong>Intern<strong>et</strong></strong> Soit pour cause <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> juridique, mais cela est rare car les juristes sont rarement en panne d'imagination, <strong>et</strong>les actes commis "sur <strong>Intern<strong>et</strong></strong>" sont en général assez facile àqualifier pour peu que l'on reste dans le cadre d'un État "unechose est certaine, il n'existe pas <strong>de</strong> droit «du virtuel», les règles <strong>de</strong> droit <strong>de</strong> notre société bien réelle s'appliquent aussi àl'<strong>Intern<strong>et</strong></strong>" Frédérique Olivier <strong>et</strong> Eric Barbry, juristes dans un article pour les Echos Soit bien plutôt parce que le juge serait bien en peine <strong>de</strong> faire appliquer sa décision car le justiciable n'est pas " duressort <strong>de</strong> sa juridiction" <strong>et</strong> peut <strong>de</strong> son côté s'appuyer sur <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> droit différentes (casinos virtuels "situés" dans<strong>de</strong>s pays où ces pratiques sont autorisées mais dont les services sont accessibles dans certains Etats ou les jeux sontinterdits,…) Soit encore parce que le justiciable est hors <strong>de</strong> portée <strong>de</strong> la police, <strong>et</strong> la satisfaction apportée par le jugement <strong>de</strong>vientalors purement morale :La société française Eurovirtuel exploitait le site www.saint-tropez.com, concurrent du site <strong>de</strong> la mairie (qui avait pris laprécaution <strong>de</strong> déposer la marque àl'INPI): la ville a gagné son procès, mais le site rach<strong>et</strong>é par une entreprise <strong>de</strong> droitaméricain s'est mis hors <strong>de</strong> portée du juge français…Un Etat s'est même créé spécialement pour <strong>de</strong>venir un Cyber-Paradis: fondée par un ancien officier <strong>de</strong> l'Arméebritannique, la principauté <strong>de</strong> Sealand est installée dans les eaux internationnales, au large <strong>de</strong> l'Angl<strong>et</strong>erre, sur uneancienne plateforme militaire abandonnée construite pour la lutte antiaérienne pendant la secon<strong>de</strong> guerre mondiale.La société HavenCo assure l'exploitation <strong>de</strong> ce fonds <strong>de</strong> commercePassthrough www.passthrough.com commercialisait, entre autres papiers d'i<strong>de</strong>ntité, même pour 16.000$ <strong>de</strong>s passeports<strong>de</strong> paradis fiscaux "légaux" <strong>et</strong> <strong>de</strong>s passeports diplomatiques pour 100.000$. Pour le paiement, un RIB par fax suffit(Echos.n<strong>et</strong>, janv 2001)

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