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La Grande Controverse

“Rejetons cet arrêté, dirent les princes ; dans les questions de conscience, la majorité n’a aucun pouvoir.” Protéger la liberté de conscience, voilà le devoir de l’Etat et la limite de son autorité en matière religieuse. Tout gouvernement civil qui, aujourd’hui, tente de régler ou d’imposer des observances religieuses abolit le principe pour lequel beaucoup des personnes ont si noblement combattu … “Les principes contenus dans cette célèbre Protestation... constituent l’essence même du protestantisme. Elle s’élève contre deux abus de l’homme dans les choses de la foi: l’intrusion du magistrat civil et l’autorité arbitraire du clergé. A la place de ces deux abus, le protestantisme établit, en face du magistrat, le pouvoir de la conscience … Les protestataires ne prétendaient pas seulement au droit de croire et de pratiquer leur foi, mais aussi à celui d’exprimer librement ce qu’ils estimaient être la vérité; et ils contestaient aux prêtres et aux magistrats le droit de les en priver. La protestation de Spire s’élevait solennellement contre l’intolérance religieuse et affirmait catégoriquement le droit de tout homme à servir Dieu selon sa conscience...

“Rejetons cet arrêté, dirent les princes ; dans les questions de conscience, la majorité n’a aucun pouvoir.” Protéger la liberté de conscience, voilà le devoir de l’Etat et la limite de son autorité en matière religieuse. Tout gouvernement civil qui, aujourd’hui, tente de régler ou d’imposer des observances religieuses abolit le principe pour lequel beaucoup des personnes ont si noblement combattu … “Les principes contenus dans cette célèbre Protestation... constituent l’essence même du protestantisme. Elle s’élève contre deux abus de l’homme dans les choses de la foi: l’intrusion du magistrat civil et l’autorité arbitraire du clergé. A la place de ces deux abus, le protestantisme établit, en face du magistrat, le pouvoir de la conscience … Les protestataires ne prétendaient pas seulement au droit de croire et de pratiquer leur foi, mais aussi à celui d’exprimer librement ce qu’ils estimaient être la vérité; et ils contestaient aux prêtres et aux magistrats le droit de les en priver. La protestation de Spire s’élevait solennellement contre l’intolérance religieuse et affirmait catégoriquement le droit de tout homme à servir Dieu selon sa conscience...

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<strong>La</strong> <strong>Grande</strong> <strong>Controverse</strong><br />

mots de l’ange furent : " Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur<br />

ta ville sainte. " Le verbe traduit ici par " déterminées " signifie littéralement "<br />

retranchées ". Or, soixante-dix semaines représentent quatre cent quatre-vingt-dix années.<br />

L’ange déclare donc que Cette période été " retranchée " et mise à part pour le peuple<br />

juif.<br />

Mais " retranchée " de quoi ? <strong>La</strong> période des deux mille trois cents soirs et matins<br />

étant seule mentionnée dans la vision, les soixante-dix semaines ne peuvent être "<br />

retranchées " que de celle-là ; il s’ensuit que cette période de soixante-dix semaines fait<br />

partie des deux mille trois cents jours, et que les deux périodes ont le même point de<br />

départ. Or, l’ange annonce que les soixante-dix semaines commenceront avec à la parole<br />

ordonnant de rétablir et de rebâtir Jérusalem ". Un seul point restait obscur. S’il était<br />

possible de déterminer la date de ce décret, se disait Miller, nous aurions donc trouvé le<br />

point de départ des deux mille trois cents soirs et matins. Or, ce décret et cette date se<br />

lisent au septième chapitre d’Esdras, versets 12 à 26. Le décret fut promulgué par<br />

Artaxerxès, roi de Perse, en 457 avant notre ère. On lit également dans le même livre (6 :<br />

14) que la maison de 1’Eternel se construisit " d’après l’ordre du Dieu d’Israël, et d’après<br />

l’ordre de Cyrus, de Darius, et d’Artaxerxès. En rédigeant, en confirmant et en<br />

complétant le décret, ces trois rois l’amenèrent à la perfection, requise par la prophétie<br />

pour lui permettre de marquer le commencement des deux mille trois cents ans. En<br />

prenant l’année 457 comme date de la promulgation du décret en question, on constata<br />

que tout ce qui devait marquer les soixante-dix semaines s’était réalisé. Le texte disait :<br />

Depuis la sortie d’une parole ordonnant de rebâtir Jérusalem jusqu’à un Oint, un Chef,<br />

il y a sept semaines, et soixante-deux semaines , soit soixante-neuf semaines prophétiques<br />

ou quatre cent quatrevingt- trois ans. C’est en l’automne de l’année 457 que le décret<br />

d’Artaxerxès entra en vigueur. En ajoutant à cette date quatre cent quatre-vingt-trois ans,<br />

on arrive à l’automne de l’année 27 de notre ère, (Voir le diagramme de la Prophéties de<br />

2,300 Jours.) où la prophétie fut accomplie. C’est en effet en l’automne de cette année 27<br />

que Jésus reçut le baptême des mains de Jean-Baptiste et fut oint du Saint-Esprit.<br />

L’apôtre Pierre y fait allusion en disant : " Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de<br />

Nazareth. " (Actes 10 : 38 ) Et Jésus de même : " L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce<br />

qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres. " Après son baptême,<br />

Jésus se rendit en Galilée, " prêchant 1’Evangile de Dieu " et disant : " Le temps est<br />

accompli. " (Luc 4 : 18 ; Marc 1 : 14, 15 ; Mathieu 10 : 5, 6.)<br />

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