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La Grande Controverse

“Rejetons cet arrêté, dirent les princes ; dans les questions de conscience, la majorité n’a aucun pouvoir.” Protéger la liberté de conscience, voilà le devoir de l’Etat et la limite de son autorité en matière religieuse. Tout gouvernement civil qui, aujourd’hui, tente de régler ou d’imposer des observances religieuses abolit le principe pour lequel beaucoup des personnes ont si noblement combattu … “Les principes contenus dans cette célèbre Protestation... constituent l’essence même du protestantisme. Elle s’élève contre deux abus de l’homme dans les choses de la foi: l’intrusion du magistrat civil et l’autorité arbitraire du clergé. A la place de ces deux abus, le protestantisme établit, en face du magistrat, le pouvoir de la conscience … Les protestataires ne prétendaient pas seulement au droit de croire et de pratiquer leur foi, mais aussi à celui d’exprimer librement ce qu’ils estimaient être la vérité; et ils contestaient aux prêtres et aux magistrats le droit de les en priver. La protestation de Spire s’élevait solennellement contre l’intolérance religieuse et affirmait catégoriquement le droit de tout homme à servir Dieu selon sa conscience...

“Rejetons cet arrêté, dirent les princes ; dans les questions de conscience, la majorité n’a aucun pouvoir.” Protéger la liberté de conscience, voilà le devoir de l’Etat et la limite de son autorité en matière religieuse. Tout gouvernement civil qui, aujourd’hui, tente de régler ou d’imposer des observances religieuses abolit le principe pour lequel beaucoup des personnes ont si noblement combattu … “Les principes contenus dans cette célèbre Protestation... constituent l’essence même du protestantisme. Elle s’élève contre deux abus de l’homme dans les choses de la foi: l’intrusion du magistrat civil et l’autorité arbitraire du clergé. A la place de ces deux abus, le protestantisme établit, en face du magistrat, le pouvoir de la conscience … Les protestataires ne prétendaient pas seulement au droit de croire et de pratiquer leur foi, mais aussi à celui d’exprimer librement ce qu’ils estimaient être la vérité; et ils contestaient aux prêtres et aux magistrats le droit de les en priver. La protestation de Spire s’élevait solennellement contre l’intolérance religieuse et affirmait catégoriquement le droit de tout homme à servir Dieu selon sa conscience...

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<strong>La</strong> <strong>Grande</strong> <strong>Controverse</strong><br />

eux, " un sort pour I‘Éternel , et un sort pour Hazazel ". Le bouc échu à L’Éternel devait<br />

être immolé en faveur du peuple en sacrifice pour le péché. Le sacrificateur devait en<br />

porter le sang au dedans du voile, et l'asperger sur le propitiatoire, ainsi que devant le<br />

propitiatoire. On devait aussi faire aspersion de ce sang sur l'autel des parfums qui était<br />

devant le voile.<br />

" Et Aaron, mettant ses deux mains sur la tête du bouc vivant, confessera sur lui toutes<br />

les iniquités des enfants d'Israël et tous leurs forfaits, selon tous leurs péchés, et les mettra<br />

sur la tête du bouc, et l'enverra au désert par un homme qui aura cette charge. Le bouc<br />

portera donc sur lui toutes leurs iniquités, dans une terre inhabitée, et l'homme laissera<br />

aller le bouc dans le désert." Lévitique 16 : 8, 21, 22. Le bouc émissaire ne revenait plus<br />

au camp d'Israël, et l'homme qui l'avait conduit au désert devait se laver et laver aussi ses<br />

vêtements avant de retourner au camp. Toute cette cérémonie devait inspirer aux<br />

Israélites l'idée de la sainteté de Dieu et de son horreur pour le péché, et devait leur<br />

montrer, de plus, qu'ils ne pouvaient entrer en contact avec le péché sans être souillés. Il<br />

était requis de chaque Israélite d'affliger son âme pendant que s'accomplissait ce service<br />

d'expiation. Toute occupation devait être mise de côté, et toute la congrégation d'Israël<br />

devait employer ce jour à s'humilier solennellement devant Dieu, avec prière, avec jeûne,<br />

et avec une profonde repentance.<br />

Par l'étude du service typique, on peut apprendre d'importantes vérités concernant<br />

l'expiation. Un substitut était accepté à la place du pécheur, mais le péché n'était point<br />

effacé par le sang de la victime. Il était ainsi pourvu à un moyen par lequel il était<br />

transféré dans le sanctuaire. Par l'offrande du sang, le pécheur reconnaissait l'autorité de<br />

la loi, confessait la culpabilité de sa transgression de la loi, et exprimait son désir d'être<br />

pardonné par la foi en un Rédempteur à venir. Mais il n'était pas encore entièrement<br />

délivré de la condamnation de la loi. Au jour des expiations, le souverain sacrificateur,<br />

prenant une offrande de la congrégation, se rendait dans le lieu très saint avec le sang de<br />

cette offrande, et en aspergeait le propitiatoire, directement audessus de la loi, pour<br />

donner satisfaction à ses droits. Ensuite, en qualité de médiateur, il prenait les péchés sur<br />

lui-même, et les portait hors du sanctuaire. Plaçant ses mains sur la tête du bouc<br />

émissaire, il confessait sur lui tous ces péchés, et s'en déchargeait ainsi figurativement sur<br />

l'animal. Celui-ci les portait ensuite au désert, et ils étaient considérés comme<br />

éternellement éloignés du peuple.<br />

Tel était le service qui s'accomplissait " comme image et ombre des choses célestes ".<br />

Or, ce qui était fait symboliquement dans le service du sanctuaire terrestre, se fait en<br />

réalité dans le service du sanctuaire céleste. Aussitôt après son ascension, notre Sauveur<br />

commença son œuvre de souverain sacrificateur. Paul dit : " Christ n'est point entré dans<br />

le sanctuaire fait de la main des hommes, et qui n'était que la figure du véritable. Mais il<br />

est entré dans le ciel même pour comparaître maintenant pour nous devant la face de<br />

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