numéro 1 conseil municipal municipal séance du ... - Ville de Gatineau

Fort de la pertinence de nos décisions, j’entends demander au conseil de maintenir cette vitesse decroisière qui nous amènera vers l’élimination de notre «hypothèque municipale», notre dette, touten conservant la qualité de services qui font que 93 % de nos citoyens, tel que nous l’apprenait notreplus récent sondage, sont fiers d’être Hullois et Hulloises.2. Un conseil à la défense des intérêts des Hullois et HulloisesCertains dossiers d’actualités pourraient avoir des impacts importants sur l’économie de la Ville deHull. C’est pourquoi, en 1998, nous avons redoublé d’efforts pour être présents au sein de plusieurscomités et commissions afin de défendre les intérêts de tous les résidants de Hull.En relation avec le gouvernement fédéral, par exemple, nous avons participé à la consultation duministre des travaux publics, monsieur Alfonso Gagliano, sur le paiement en remplacement del’impôt foncier. C’est une question extrêmement importante pour Hull puisque les «en-lieux detaxes», comme nous les appelons généralement, représentent plus de 16 % de notre budget global.Il était donc essentiel que nous nous opposions à toutes diminutions des paiements en remplacementde l’impôt foncier du gouvernement fédéral et nous l’avons fait.Du côté du gouvernement du Québec, en concertation avec les municipalités de Chicoutimi, Trois-Rivières, Sherbrooke, Québec et Montréal, les grandes villes-centres du Québec, nous avonsprésenté un mémoire sur des avenues nouvelles de partage fiscal entre les municipalités et legouvernement.Ainsi, si le gouvernement acceptait intégralement les recommandations des six grandes villescentres,incluant Hull, le contribuable pourrait voir sa facture de taxe municipale diminuer de prèsde 15 % et les municipalités se verraient octroyer de nouvelles sources de revenus qui favoriseraient,à plusieurs égards, le développement économique. Puisque la ville de Hull comptepresqu’exclusivement sur les revenus générés par l’impôt foncier pour boucler son budget etassumer ses responsabilités de pôle central de l’agglomération urbaine de l’Outaouais, nous devionsnous faire entendre.Je me suis donc assuré que l’intérêt des Hullois et Hulloises soit clairement entendu, ce qui a été faiten septembre dernier devant la Commission nationale sur la fiscalité locale.Vis-à-vis notre gouvernement régional, la Communauté urbaine de l’Outaouais, nous avons d’unepart énoncé le grand principe selon lequel toutes régionalisations de services devaient se traduire,à moyen terme, par des avantages aux citoyens et d’autre part, nous avons scellé dans le projet deloi 427 du gouvernement du Québec, le «droit de véto» de la Ville de Hull sur toutes nouvellescompétences de la CUO.L’amendement numéro 59 du projet de loi 427, stipule que les membres du conseil de laCommunauté urbaine doivent, pour accepter de nouvelles compétences, obtenir les 2/3 des votes,y compris ceux des villes de Hull et Gatineau. Cet amendement à la loi de la Communauté urbainede l’Outaouais est particulièrement important car, en pratique, il protège les Hullois et les Hulloisescontre tous projets de régionalisation à la sauvette qui ne respecteraient pas les intérêts de la Villede Hull et conséquemment de ses citoyens et citoyennes.C’est une victoire importante et à ce chapitre, je dois remercier le ministre des Affaires municipales,monsieur Rémy Trudel, pour son écoute et sa grande compréhension des dossiers hullois etrégionaux.27 octobre 1998 / page 4 de 31