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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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192 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

morte uxoris suai, dictœ Margaretœ 1 . Il y a toute appar<strong>en</strong>ce<br />

que cette pièce est la traduction m<strong>en</strong>tionnée par Buchanan,<br />

plutôt que celle d'une épitaphe française placée sur la tombe de<br />

la princesse ;<br />

mais ce que l'auteur du manuscrit Fairfax a donné<br />

de cette Lam<strong>en</strong>tation, dont il annonce avoir omis dix-huit cou-<br />

plets, est loin de faire naître <strong>les</strong> moindres regrets au sujet de la<br />

perte de l'original<br />

.<br />

On doit, au contraire, se réjouir de la découverte du texte de<br />

la chanson faite sur la mort de la Dauphine, que Simon de<br />

Phares, au chapitre qu'il consacre à messire Pierre de Saint-<br />

Yalleri<strong>en</strong>, dont il a été déjà question 2 , déclare avoir chantée<br />

plus d'une fois dans sa jeunesse 3 , et qui paraît être l'œuvre<br />

d'Isabelle Stuart :<br />

* Son livre d'heures, qui nous a été conservé 4 ,<br />

dit M. Vallet de Viriville, aux recherches duquel nous devons<br />

tant de r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts précieux, est un joli petit volume sur<br />

vélin, prés<strong>en</strong>t de noces apparemm<strong>en</strong>t qui lui fut offert par le duc<br />

son époux. On y voit (p. 38) le portrait du jeune prince, puis<br />

ailleurs (p. 56) le portrait de la duchesse, l'un et l'autre assez<br />

bons et d'une évid<strong>en</strong>te ressemblance 5<br />

; puis ailleurs, <strong>en</strong> maint<br />

<strong>en</strong>droit, ses armes, et sa signature autographe au bas des pages :<br />

Ysabeau. Aucun doute, par conséqu<strong>en</strong>t, n'est possible sur l'au-<br />

th<strong>en</strong>ticité de l'attribution de ce livre d'heures. De la page 15 à la<br />

page 20, se trouve une prière française intercalée dans un vide<br />

1 Cette pièce, signalée par Pinkerton (Scolish Poems, etc., vol. I, p. xxxvi), a été<br />

imprimée <strong>en</strong> <strong>en</strong>tier par M. Joseph Stev<strong>en</strong>son. ( The Life and Death of King James<br />

the First of<strong>Scotland</strong>, p. 17-27.) Dans ce qui précède, l'auteur prévi<strong>en</strong>t que cette<br />

traduction du français fut exécutée par ordre du roi Jacques II, frère de Marguerite.<br />

2 Voyez ci-dessus, p. 182.<br />

3 Recueil des plus célèbres astrologues, etc., Ms. français de la Bibl. imp. n° 7487,<br />

folio 154 verso. — Plus loin, folio 156 verso, dans son autobiographie écrite à la<br />

suite de l'article consacré à maître Florant de Villiers, Simon de Phares dit qu'il<br />

était allé <strong>en</strong> Ecosse.<br />

* Bibl. imp., Ms. latin n° 1369.<br />

5 Comparez ce portrait avec celui que donne D. Lobineau d'après un médaillon<br />

sculpté de la cathédrale de Vannes. (Histoire de Bretagne, t. I, p. 621.)

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