14.07.2013 Views

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

4$6 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

français 1 , etc. Laponse et La Touche sont indiqués comme<br />

passant <strong>en</strong> <strong>France</strong> ainsi que M e Alexandre Gordon , nommé à la<br />

suite de ce dernier. Pareille m<strong>en</strong>tion se trouve dans un article<br />

consacré au maître de la maison de la reine et à sa femme 2 , et<br />

dans deux autres artic<strong>les</strong> relatifs à un docteur français et à la<br />

nourrice de Madeleine 3 . 11 est à croire que le médecin était ce-<br />

lui de cette princesse, qui r<strong>en</strong>trait chez lui, peut-être le maître<br />

Francisco dont il a été déjà question, et que l'apothicaire<br />

français, parti quelque temps avant le 17 juin 1542 4 , l'avait<br />

accompagnée <strong>en</strong> Ecosse.<br />

De même, <strong>les</strong> relations devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, pour ainsi dire, journaliè-<br />

res, surtout <strong>en</strong>tre le roi, et <strong>en</strong>core plus <strong>en</strong>tre la reine, et <strong>les</strong> di-<br />

vers membres de la famille des Guises. On pr<strong>en</strong>ait chez John<br />

Mossman, dont le desc<strong>en</strong>dant est <strong>en</strong>core orfèvre à Édinburgh,<br />

un lingot d'or pour l'<strong>en</strong>voyer au duc de Guise 5 ;<br />

on adressait à<br />

ce seigneur, <strong>en</strong> même temps qu'au roi de <strong>France</strong>, au Dauphin,<br />

à M. et à M me d'Aubigny, des haqu<strong>en</strong>ées 6 , des chi<strong>en</strong>s et des fau-<br />

1 Criminal Trials, etc., vol. I, part I, p. 311% Jul. 22, 1541.<br />

2 lbid., p. 317*, Sept. 9. 3 jud., p. 295*, 310*, June 23, 1541.<br />

* lbid., p. *323. — Au 24 avril précéd<strong>en</strong>t, il est fait m<strong>en</strong>tion du passage <strong>en</strong><br />

<strong>France</strong> du pronotaire et d'un autre serviteur de la reine, et d'un certain Ballot,<br />

page, qui se fit somptueusem<strong>en</strong>t habiller avant son départ. {lbid., p. *321. Cf.<br />

Jan. 20, 1540-1, p. *307.) 5 lbid.; p. 300*, Feb. 14, 1540.<br />

6 El<strong>les</strong> étai<strong>en</strong>t fort recherchées dans notre pays; le petit duc de Longueville ne<br />

se lasse pas d'<strong>en</strong> réclamer qu'on lui a promises : " Vous ne m'avez point escrivé,<br />

je suis bi<strong>en</strong> mary si je jouye bi<strong>en</strong> à l'esbahy ; et grant papa m'a donné ung cornet,<br />

et je le porte à la chasse; et m'<strong>en</strong>voyés ung seval d'Escosse pour me porter et<br />

maman Petault, qui me portera darriere," etc. — "Je escript que je me recommande<br />

à la royne madame et qu'elle m'<strong>en</strong>voye une petite hacqu<strong>en</strong>ée, deux hac.<br />

qu<strong>en</strong>ées, une rouge et une grise, pour aller déçus à Digon <strong>en</strong> Dourgonne... et<br />

grant papa <strong>en</strong>voyé un grant cheval gris à papa le roy d'Escosse, et mes petites<br />

hacqu<strong>en</strong>eez grises ne sont pas <strong>en</strong>core v<strong>en</strong>us d'Escosse," etc. Le 25 avril, le duc de<br />

Longueville, qui portait alors le titre de marquis de Rothelin, revi<strong>en</strong>t ainsi à la<br />

charge dans une lettre datée de Beaug<strong>en</strong>cy, et doublée, pour ainsi dire, par une<br />

autre écrite à Vauvert le 13 juillet; seulem<strong>en</strong>t ce n'est plus à sa mère qu'il s'a-<br />

dresse, mais à sa sœur : " Madame, je vous prye avoir memoyre des hasqu<strong>en</strong>ez<br />

que me promistes à vostre partem<strong>en</strong>t de <strong>France</strong>," etc. Il est vraim<strong>en</strong>t à regretter<br />

que la correspondance des Guises avec Marie de Lorraine et sa fille, conservée<br />

parmi <strong>les</strong> Balcarres Papers, soit le plus souv<strong>en</strong>t sans date.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!