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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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504 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

quelque autre prisonnier angloys, ce sera ung bon ouvre faict<br />

et pour personne qui le mérite<br />

1 ."<br />

Un mois après, le roi rev<strong>en</strong>ait à la charge <strong>en</strong> ces termes :<br />

"Madame ma bonne seur, depuis le retour du cappitaine Achaux,<br />

j'ay faict <strong>en</strong>vers luy qu'il m'a remys le droict par luy prét<strong>en</strong>du<br />

sur mestre Wilfort, angloys, prisonnier <strong>en</strong> Escosse 2 ,<br />

dont tou-<br />

tesfois je le doy recomp<strong>en</strong>ser; et pour ce que je le désire bi<strong>en</strong><br />

fort pour <strong>les</strong> bons et agréab<strong>les</strong> services que faict de par deçà la<br />

dame de Flamyn à l'<strong>en</strong>tour de la personne de nostre petite fille<br />

la royne d'Escosse, qu'on peust retirer son filz le sieur de Fla-<br />

myn, prisonnier <strong>en</strong> Angleterre, par eschange dudict Willefort,<br />

je vous prie bi<strong>en</strong> affectueusem<strong>en</strong>t, Madame ma bonne seur,<br />

mectre peyne que ledict eschange se face, et par mesme moy<strong>en</strong><br />

retirer aussi le sieur d'Estauge pour ung autre prisonnier an-<br />

gloys. Et si tant est qu'il s'y trouvast difficulté, je desireroys,<br />

Madame ma bonne seur, que plus tost on baillast <strong>les</strong> troys pri-<br />

sonniers angloys que vous avez, pour <strong>les</strong>dicts sieurs de Flamyn<br />

et d'Estauge, affm de satisfaire à la continuelle prière que m'<strong>en</strong><br />

faict ladicte dame de Flamyn, et aussi au service que m'a faict<br />

ledict sieur d'Estauge, lequel mérite que j'aye souv<strong>en</strong>ance de<br />

luy et le retire 3 de la captivité où il est ."<br />

Quelques années après, H<strong>en</strong>ri H écrivait à la reine douairière<br />

d'Ecosse la lettre suivante <strong>en</strong> faveur d'un Fleming, vraisembla-<br />

blem<strong>en</strong>t l'anci<strong>en</strong> prisonnier des Anglais : " Madame ma bonne<br />

1 En 1548, un <strong>Français</strong> se donnant comme serviteur de Lady Fleming, mais qui,<br />

suivant le témoignage de Sir George Douglas, l'était de la reine d'Ecosse, avait été<br />

trouvé à Berwick porteur de lettres chiffrées. (Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar of State Pa-<br />

pers, etc., vol. I, p. 79, n os 45, 46.) Quelques années plus tard, la reine douairière<br />

d'Ecosse demandait à Marie un sauf-conduit pour Arthur Erskine et John Fleming,<br />

pour passer <strong>en</strong> <strong>France</strong> et rev<strong>en</strong>ir, (lbid., p. 104, n° 11.)<br />

2 Sir James Wilford, capitaine du château de Haddington, avait été fait prison-<br />

nier <strong>en</strong> 1547 par un Gascon, dit <strong>Les</strong>ley, au mom<strong>en</strong>t où il cherchait à faire <strong>en</strong>trer<br />

des vivres dans la place. (De Rébus gestis Scolorum, lib. X, p. 477. Cf. a Diurnul<br />

of remarkable occurr<strong>en</strong>ts in <strong>Scotland</strong>, p. 48, 49.)<br />

3 Chantilly, le 25 juillet 1549.

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