14.07.2013 Views

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

LES FRANÇAIS EN ECOSSE. 441<br />

tances il <strong>en</strong>treprit cette tâche : "Il y a plusieurs années, dit-il<br />

dans son épître dédicatoire au lecteur studieux, l'illustre et cé-<br />

lèbre maître H<strong>en</strong>ry Sinclair, quand il était <strong>en</strong>core doy<strong>en</strong> de<br />

Téglise métropolitaine de Glasgow, m'exhortait fréquemm<strong>en</strong>t<br />

à <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre la continuation de l'Histoire d'Ecosse pour faire<br />

suite à celle d'Hector Boyce. Il me promettait de me donner<br />

lui-môme une division par chapitres de toutes <strong>les</strong> paro<strong>les</strong> et ges-<br />

tes mémorab<strong>les</strong> qui peuv<strong>en</strong>t se rapporter à cette époque. En<br />

1564 de Notre-Seigncur, il fut forcé de quitter l'Ecosse et de<br />

s'<strong>en</strong> aller par mer <strong>en</strong> <strong>France</strong> pour habiter Paris. Dans cette<br />

ville, il appelait auprès de lui beaucoup d'opérateurs de la pierre.<br />

L'opération fut différée jusqu'au 28 septembre 1564. Elle fut<br />

faite sur l'évêque par maître Laur<strong>en</strong>t, homme très-habile <strong>en</strong> cet<br />

art; il mourut aux Cal<strong>en</strong>des de janvier de l'année suivante. A<br />

ses derniers mom<strong>en</strong>ts assistait son frère maître John Sinclair,<br />

doy<strong>en</strong> de Restalrig, qui rassembla tout le mobilier du défunt<br />

et le rapporta <strong>en</strong> Ecosse. Parmi l'amas de livres qui <strong>en</strong> faisait<br />

partie, se trouvait, comme maître John me l'a raconté bi<strong>en</strong><br />

souv<strong>en</strong>t dans nos <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>s familiers, des mémoires préparés<br />

pour moi et dont je pouvais tirer grand profit pour la conti-<br />

nuation de cette histoire<br />

1 ."<br />

1 Voyez <strong>en</strong>core a Diurnal of Occurr<strong>en</strong>ts in <strong>Scotland</strong>, p. 77, 79. — <strong>Les</strong> <strong>Écossais</strong><br />

étai<strong>en</strong>t alors dans l'usage de v<strong>en</strong>ir se faire traiter à Paris. En 1547, le comte d'Ar-<br />

ran demandait à Edward VI un sauf- conduit qui permit à Arclùbald Betoun de<br />

Capildra de se r<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> <strong>France</strong> pour y avoir l'avis et <strong>les</strong> soins de médecins. L'an-<br />

née suivante, un autre <strong>Écossais</strong>, James Ramsay, pai<strong>en</strong>t de Hugh Douglas, ne pouvant<br />

obt<strong>en</strong>ir d'aller se faire tailler à Paris, se r<strong>en</strong>dait à Londres pour y trouver un<br />

remède à la pierre. (Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar of State Papers, etc., vol. 1, p. 62, n° 9;<br />

p. 88, n° 37.) En 1579, le quatrième fils de David d'Edzell, neuvième comte de<br />

Crawford, passait <strong>en</strong> <strong>France</strong> dans le même but. ( The Lires of the Lindsays, etc.,<br />

Bect. 1, cl). XIII; t. I, p. 328, not. ".)

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!