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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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LES FRANÇAIS EN ECOSSE. 491<br />

nier jour de cest an 1554, 5 janvier 1554," inscrites sur <strong>les</strong><br />

lettres XXII, XXYI, LYII, LYIH. Ici il faut remarquer que la<br />

date du 5 janvier 1554, qui serait 1555 suivant le nouveau<br />

style, est, ainsi que Ton doit s'y att<strong>en</strong>dre, écrite conformém<strong>en</strong>t<br />

au vieux style, dans lequel Tannée comm<strong>en</strong>çait le 25 mars.<br />

Mais Marie, quoique continuant à écrire 1554 à la suite d'une<br />

lettre <strong>en</strong> date du 26 décembre et une autre datée du jour<br />

S. Jean l'EvangelisU après la nativité de Jesuchrist, c'est-à-<br />

dire le 27 décembre, écrit dans <strong>les</strong> lettres qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t immé-<br />

diatem<strong>en</strong>t après :<br />

" dernier jour de cest an 1554," employant<br />

ainsi <strong>les</strong> deux manières de terminer l'année. C'est uniquem<strong>en</strong>t<br />

une nouvelle preuve que si l'ordonnance qui, <strong>en</strong> <strong>France</strong>, faisait<br />

comm<strong>en</strong>cer l'année au mois de janvier fut r<strong>en</strong>due seulem<strong>en</strong>t par<br />

Char<strong>les</strong> IX <strong>en</strong> 15(53, l'usage, ainsi r<strong>en</strong>du officiel et légal, était<br />

<strong>en</strong> fait déjà établi. Une observation curieuse à faire est que-<br />

cette même année est inscrite par Marie dans son livre d'heures<br />

conservé à Saint-Pétersbourg, et décrit par le Prince Labanoff<br />

dans le dernier volume de son édition des lettres de Marie<br />

Stuart l ". Sur<br />

l'un des feuillets on peut lire ces mots de sa main :<br />

"Ce livre est à moi Marie, Royne. 1554."<br />

Encore un mot, et nous <strong>en</strong> aurons fini avec <strong>les</strong> thèmes de<br />

Marie Stuart. On a fait beaucoup de bruit au sujet du savoir de<br />

cette princesse. L'éclat qu'elle a reçu sous ce rapport sera peut-<br />

être un peu terni par la publication de M. de Montaiglon; car<br />

le lecteur verra que la connaissance qu'elle avait du latin n'était<br />

ni saine ni solide, et quelques fautes sont de nature à nous<br />

r<strong>en</strong>dre quelque peu incrédu<strong>les</strong> relativem<strong>en</strong>t à son savoir à cette<br />

période de sa vie. L'admiration inspirée par l'éloge donné par<br />

Brantôme au fameux discours latm débité à la cour de <strong>France</strong><br />

ne peut que perdre quand on p<strong>en</strong>se qu'il le fut peu de temps<br />

1 T. VII, p. 346. Voyez une autre description du même livre d'heures dans le<br />

G<strong>en</strong>tleman's Magazine, cahier de mai 1SC>0, p. 481-483.

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