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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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LES FRANÇAIS EN ECOSSE. \~l\<br />

Murray 1 , Lord .Maxwell et le maître de Gl<strong>en</strong>cairn 2 , pour <<br />

<<br />

* m i<br />

elure un nouveau mariage au nom de leur maître. Ils jetèr<strong>en</strong>t<br />

1rs \eux sur Marie de Guise, veuve du duc de Longueville, et<br />

<strong>les</strong> négociations fur<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>ées rapidem<strong>en</strong>t, surtout afin de<br />

pr<strong>en</strong>dre <strong>les</strong> devants sur H<strong>en</strong>ry VIII, dev<strong>en</strong>u amoureux de cette<br />

dame sur ce que lui <strong>en</strong> avait dit Wallop, un de ses ag<strong>en</strong>ts 3 .<br />

Elle cons<strong>en</strong>tit à dev<strong>en</strong>ir reine d'Ecosse, et s'<strong>en</strong>gagea avec Jac-<br />

ques V, d'abord à Châteaudun, où ses fiançail<strong>les</strong> eur<strong>en</strong>t lieu,<br />

puis à Paris, où Lord Maxwell l'épousa sol<strong>en</strong>nellem<strong>en</strong>t, au nom<br />

de son maître, clans l'église Notre-Dame, <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce du roi de<br />

<strong>France</strong> et des membres de la famille de Guise. Bi<strong>en</strong>tôt après,<br />

1 En supposant qu'il fût rev<strong>en</strong>u <strong>en</strong> Ecosse après son ambassade de 1536. — Cinq<br />

ans plus tard, le comte de Murray était <strong>en</strong>core <strong>en</strong> <strong>France</strong> : un compte du lord<br />

grand trésorier d'Ecosse porte, à la date du 26 mars 1341, une somme de 484 li-<br />

vres 18 sous donnée à Adam Stewart pour être délivrée à ce seigneur dans notre<br />

pays. (Criminal Trials, etc., vol. I, part I, p. 308*.) Une lettre de Jacques V à<br />

H<strong>en</strong>ry VIII, du 3 septembre 1536, cont<strong>en</strong>ant une demande de passeport pour Adam<br />

Stewart et six personnes, nous montre cet <strong>Écossais</strong> sur le point de passer <strong>en</strong><br />

<strong>France</strong>. (Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar ofSfale Papers, etc., vol. I, p. 37, n° 71.)<br />

2 Pitscottie nomme Lord Erskine, le cardinal et l'archevêque de Saint-André<br />

comme <strong>les</strong> ambassadeurs <strong>en</strong>voyés <strong>en</strong> cette occasion. (Cronic<strong>les</strong> of <strong>Scotland</strong>, etc.,<br />

vol. II, p. 374.) — On trouve dans the Miscellany of the Spalding Club, vol. IV<br />

(Aberde<strong>en</strong>, M DCCC XLIX, in -4°), p. 30, une permission de Jacques V, <strong>en</strong> date<br />

du 10 mai 1537, accordée à John Erskine de Dun, Thomas Erskine, Thomas Erskine<br />

de Brechin, et William Erskine, curé de Douchquhale, de passer, comme<br />

pèlerins, <strong>en</strong> <strong>France</strong>, <strong>en</strong> Italie, etc. Plus loin (p. 43), c'est une autre permission<br />

semblable, <strong>en</strong> date du 16 avril 1542, octroyée à John Erskine de Dun, Thomas<br />

Erskine, fils de Thomas Erskine de Brechin, chevalier, secrétaire du roi, et John<br />

Lamby de Duncany, de voyager <strong>en</strong> <strong>France</strong>, <strong>en</strong> Italie et autres lieux, p<strong>en</strong>dant deux<br />

ans.<br />

3 Ambassade de M. de Chastillon <strong>en</strong> Angleterre <strong>en</strong> 1537, lettres du mois de<br />

décembre. (Ms. de la Bibl. imp., Saint-Germain français n° 767, folios 15 verso,<br />

16 recto et verso, 18 verso.) — S'il faut <strong>en</strong> croire Carte (G<strong>en</strong>eral History of En-<br />

gland, etc., London, 1747-55, in-folio, vol. III, p. 152), H<strong>en</strong>ry demanda à Fran-<br />

çois I er la main de la duchesse, et fut refusé sous couleur que le contrat <strong>en</strong>tre<br />

elle et Jacques V avait été sol<strong>en</strong>nellem<strong>en</strong>t arrêté. Or, il ne parait pas que <strong>les</strong> choses<br />

fuss<strong>en</strong>t aussi avancées. Le 18 janvier, la mère de la future reine lui écrivait : "Ma<br />

fille m'amye, le porteur s'est trouvé bi<strong>en</strong> guery, pourquoy a désiré s'<strong>en</strong> retourner<br />

vers vous. J'ay esté bi<strong>en</strong> ayse par luy vous pouer dire le soucy que j'ay de vostre<br />

affaire. Puysguyllon nous a escrit que après avoyr veu se que avyés <strong>en</strong>voyé pour<br />

le cousté (l'Englcterre, que le roy a comm<strong>en</strong>dé l'on dresat le contrat pour celluy<br />

d'Escosse : de quoy je m'eebahis, car il cstoit preumis à monsieur vostre père, au<br />

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