14.07.2013 Views

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

370 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

de différer de s'y r<strong>en</strong>dre 1 , et la prolongation de la trêve <strong>en</strong>tre<br />

l'Angleterre et l'Ecosse jusqu'au 30 novembre 1520 fut procla-<br />

mée à Stirling <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce des rég<strong>en</strong>ts et des ambassadeurs<br />

français et anglais 2 .<br />

Jacques V s'y trouvait alors " <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> mains de trois bons et<br />

gros personnaiges esleuz par <strong>les</strong> Estats du pays, sous la garde<br />

du capitaine de la Roquette," que son nom indique comme<br />

<strong>Français</strong>. L'<strong>Écossais</strong> dont nous v<strong>en</strong>ons de citer le mémoire,<br />

adressé à François I er<br />

, ajoute : "Item, si le plaisir du roi est,<br />

pour satisfaire auxdicts Angloys, <strong>en</strong>voyer un guet de sa garde<br />

escossoyse, avec ung homme de bi<strong>en</strong> pour le conduyre, ou <strong>en</strong>-<br />

voyer ledict guet au cnppitaine de la Roquete, qui le sçaura<br />

très-bi<strong>en</strong> faire, pour la garde et la seureté de la personne du<br />

3<br />

roy, nostredict souverain ."<br />

A La Fayette et Gordelle étai<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>us se joindre Robert<br />

Stuart, seigneur d'Aubigny, et Jean de Plains, <strong>en</strong>voyés par<br />

François I er et arrivés à Dunbar le 25 novembre 1520. Il était<br />

toujours de l'intérêt de ce prince de cultiver l'amitié de l'Angle-<br />

terre. L'influ<strong>en</strong>ce qu'il exerçait sur le cardinal Wolsey avait<br />

déjà valu à la <strong>France</strong> la restitution de Tournay, et il espérait<br />

vivem<strong>en</strong>t qu'avant longtemps l'importante ville de Calais lui<br />

serait r<strong>en</strong>due, politique qui donne la clef de ses négociations<br />

avec l'Ecosse. Le conseil que, par l'ordre de leur maître, <strong>les</strong><br />

nouveaux ambassadeurs donnèr<strong>en</strong>t aux États de ce pays, s'éloi-<br />

gnait d'une manière frappante de la politique précédemm<strong>en</strong>t<br />

suivie par la <strong>France</strong> et des s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts d'une grande partie de<br />

1 Lettre de la reine Marguerite au Cardinal Wolsey, <strong>en</strong> date du 17 décem-<br />

bre 1522. (Manuscrit de la Bibliothèque Cottoni<strong>en</strong>ne, Caligula, B. VI, folio 312<br />

recto.) Pinkerton a donné la substance de cette lettre dans son Histoire d'Ecosse,<br />

t. II, p 178.<br />

2 Bymer, Fœdera, etc., vol. XIII, p. 730; edit. III a , tomi VI pars I, p. 189,<br />

col. 2. — A Diurnal of remarkable Occurr<strong>en</strong>ts, etc., p. 7.<br />

3 Me/moire de ce qui sera à faire pour Kscosse à eeste veue et assemblée, etc.<br />

(le Camp du Drap d'or), parmi <strong>les</strong> Papiers d'État de M. Teulet, t. I, p. 19.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!