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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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70 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

quer, ajoute Robertson, que ri<strong>en</strong> de réciproque n'est stipulé <strong>en</strong><br />

retour de la part du roi d'Angleterre, dont le nom n'est pas m<strong>en</strong>-<br />

tionné une seule fois dans l'acte; il est égalem<strong>en</strong>t clair que l'objet<br />

principalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vue était de rompre <strong>les</strong> relations du roi Jean<br />

avec <strong>les</strong> <strong>Écossais</strong>, et que ce prince n'était pas libre. Ce traité<br />

est daté de Boulogne, le 26 octobre 1360, et l'on y voit figurer<br />

comme témoins plusieurs personnages de la première nob<strong>les</strong>se<br />

de <strong>France</strong> 1 ." Dans une autre pièce, attribuée par le môme<br />

archiviste au 28 septembre 4361, le roi Jean, s'adressant à son<br />

amiral et à tous ses g<strong>en</strong>s de justice, leur fait savoir qu'il a pris<br />

sous sa protection particulière tous <strong>les</strong> Ecossais, spécialem<strong>en</strong>t<br />

<strong>les</strong> marchands faisant le commerce avec <strong>les</strong> ports de <strong>France</strong>.<br />

Ayant appris qu'un navire écossais avait été saisi et pillé par des<br />

pirates français, il ordonne, sous peine d'une sévère punition,<br />

de restituer ce que l'on pourra recouvrer 2 .<br />

En 1365, on trouve, sur la route de Saint-D<strong>en</strong>is, le célèbre<br />

John Barbour <strong>en</strong> compagnie de nombre d'autres Ecossais, sans<br />

doute accomplissant un pèlerinage 3 ; et au service de Char<strong>les</strong><br />

le Mauvais, <strong>en</strong> Normandie ou dans l'évêché de Chartres, un Jean<br />

Scot, chevalier, nommé dans une lettre de deux de ses lieute-<br />

nants, annonçant qu'il y avait trêve <strong>en</strong>tre leur maître et le roi<br />

de <strong>France</strong> 4 . En<br />

1370, on voit un autre <strong>Écossais</strong> combattant<br />

chez nous devant <strong>les</strong> barrières de Noyon, que <strong>les</strong> Anglais avai<strong>en</strong>t<br />

investi : c'était John Swinton de Swinton, que Froissart appelle<br />

1 Robertson, an Index, etc., p. 107, n° 17.<br />

2 Ibid., p. 107, n» 16.<br />

3 Rymer, Fcedera, etc., t. VI, p. 478. — Rotuli Scotiœ, vol. I, p. 897, col. 2. —<br />

Ces personnages étai<strong>en</strong>t Archibald.de Douglas, Alexander de Lindsay, Maître David<br />

de Mar, Robert de Smalham, William de Heton, John Sherere, Walter de Ward-<br />

lawe, John Bothevile, Duncan Flemyng, John Wemys, Patrick Mautal<strong>en</strong>t, William<br />

de Chesholm, Andrew d'Ormeston, Thomas de Lawedals, Nicolas d'Erskinc, John<br />

abbé de Dunfermline, Robert de Maxwell, Alexander de Ryclinton. Cinq au moins<br />

sont désignés comme se r<strong>en</strong>dant à Saint-Jean d'Ami<strong>en</strong>s.<br />

4 Secousse, Mémoires pour servir à l'histoire de Char<strong>les</strong>... le Mauvais. Paris,<br />

M.DCCLVIII., in-4°, t. II, p. 220.

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