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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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u:s français <strong>en</strong> écosse. ;tt)l<br />

d'une famille écossaise et familier sans doute avec l'anglais,<br />

Concressault se prés<strong>en</strong>tait tout naturellem<strong>en</strong>t au choix du roi de<br />

<strong>France</strong> pour remplir une mission <strong>en</strong> Ecosse. Il lui fut pareille-<br />

m<strong>en</strong>t désigné quand, voulant faire honneur à Perkins Warbeck,<br />

Louis XII lui assigna une garde : Concressault <strong>en</strong> fut capitaine 1 .<br />

Son nom de famille, on doit se le rappeler, était Monypcnny,<br />

ce qui a donné lieu à une confusion que nous ne pouvons nous<br />

disp<strong>en</strong>ser de signaler ici. Il a semblé qu'un nom écossais devait<br />

tout naturellem<strong>en</strong>t se rapporter à un ambassadeur de cette na-<br />

tion, et Ton a adjoint Lord Monyp<strong>en</strong>ny au comte de Bothwell<br />

dans l'ambassade de 1491 ;<br />

mais aucun des artic<strong>les</strong> des comptes<br />

du trésor cité par M. David Laing ne donne à p<strong>en</strong>ser qu'il <strong>en</strong> fût<br />

ainsi. Dans l'un, <strong>en</strong> date du 16 juillet, c'est une remise à Lord<br />

Bothwell d'une somme à donner à l'équipage de la Catherine,<br />

"quand <strong>les</strong> ambassadeurs passèr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>France</strong>," et <strong>en</strong> même<br />

temps un paiem<strong>en</strong>t de 250 livres à Lord Monyp<strong>en</strong>ny par ordre<br />

du roi, comme un de 100 livres à Champagne, le héraut fran-<br />

çais. A la fin du siècle, Alexander Lord Monyp<strong>en</strong>ny, n'ayant pas<br />

d'héritier mâle, échangeait sa baronie de Earlshall, dans le comté<br />

de Fife, avec Sir Alexander Bruce, contre une terre <strong>en</strong> <strong>France</strong><br />

nommée Escoriot, et <strong>en</strong> lui pr<strong>en</strong>ait fin la pairie 2 ; mais aux<br />

termes où <strong>en</strong> étai<strong>en</strong>t <strong>les</strong> deux pays, ri<strong>en</strong> n'empêchait qu'un<br />

homme <strong>en</strong> dignité <strong>en</strong> l'un ne le fût dans l'autre, jusqu'au mo-<br />

m<strong>en</strong>t où, pressé d'opter, il eût choisi pour sa résid<strong>en</strong>ce la contrée<br />

la plus avancée. A la rigueur, il n'est même pas impossible que<br />

l'ag<strong>en</strong>t de Char<strong>les</strong> VIII, <strong>Écossais</strong> comme il l'était de naissance,<br />

n'ait été adjoint aux ambassadeurs de cette nation députés auprès<br />

de ce prince.<br />

1 Stowe, Anna<strong>les</strong>, or a g<strong>en</strong>erall Chronicle ofEngland, etc., p. 476. — Bacon,<br />

the Life of King H<strong>en</strong>ry VII, apud K<strong>en</strong>net, a complète History of England, etc.<br />

London, 1706, in-folio, t. I, p. 607, col. 1. Cf. Tytler, Hist. of'Scotl., t. IV, p. 373,<br />

ann. Ii94.<br />

' Douglas, the Peerage fo Scolland., etc. Edinburgh, 1813, in-folio, t. Il, p. -IW.

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