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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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528 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

d'Edward VI auprès du roi de <strong>France</strong> 1<br />

, et au mom<strong>en</strong>t où la<br />

reine douairière, cherchant à s'emparer de la rég<strong>en</strong>ce, s'était<br />

relâchée de sa sévérité <strong>en</strong>vers <strong>les</strong> dissid<strong>en</strong>ts. Alors la cause pro-<br />

testante avait repris des forces nouvel<strong>les</strong>, et Knox, qui, p<strong>en</strong>dant<br />

plusieurs années, avait souffert, à côté de James Balfour, le trai-<br />

tem<strong>en</strong>t infligé aux chefs de cette cause, était v<strong>en</strong>u lui prêter<br />

l'appui d'un esprit ard<strong>en</strong>t et indomptable 2 .<br />

Il était alors dans la force de l'âge. Après avoir appris avec<br />

Cuchanan la théologie sous John Mair, qui lui-même avait<br />

étudié à Paris sous d'Ailly et Gerson, il avait complété son édu-<br />

cation <strong>en</strong> appr<strong>en</strong>ant, après 4554, le grec, récemm<strong>en</strong>t introduit<br />

<strong>en</strong> Ecosse par un professeur v<strong>en</strong>u de <strong>France</strong> à la suite de John<br />

Erskine de Dun 3 , et, <strong>en</strong> 4550, l'hébreu sur le contin<strong>en</strong>t, lors-<br />

i Knox, vol. I, p, 230. — Tytlor, Engl. under Edward VI , etc., vol. I, p. 295. —<br />

The Journal ofKing Edœard's Rcign, ann. 1549, 7 July. ( Burnet, The Hist. oflhe<br />

Reform., etc., part. II, vol. II, app<strong>en</strong>dix, p. 17.) — L'ambassadeur de <strong>France</strong> ayant<br />

demandé, <strong>en</strong> retour de l'élargissem<strong>en</strong>t des prisonniers de Saint-André, celui de<br />

tous <strong>les</strong> <strong>Écossais</strong> dét<strong>en</strong>us <strong>en</strong> Angleterre, il lui fut répondu que tous étai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> li-<br />

bellé. 11 se rabattit alors sur l'arebevéque de Glasgow, qui, depuis la paix, était<br />

passé déguisé sans passeport et avait été arrête. Réponse fut faite que la paix<br />

n'était point telle avec l'Ecosse que <strong>les</strong> <strong>Écossais</strong> puss<strong>en</strong>t traverser l'Angleterre, et<br />

le maître d'Erskine, qui r<strong>en</strong>trait par cette voie dans son pays, affirma la chose. Re-<br />

v<strong>en</strong>u d'Ecosse le 6 mai, avec le frère du marquis de Morette, pour l'acceptation de<br />

la paix, il partit le 16 pour la <strong>France</strong>, sans doute <strong>en</strong> sa compagnie. (Ibid , p. 13.)<br />

2 James Laing, docteur de Sorbonne, et Archibald Hamilton, l'un clans son traité<br />

de Yila el moribus alque rébus geslis hœrelicorum noslri temporis, etc. (Parisijs,<br />

1581, in-8°, folios 113-115 verso), l'autre dans son dialogue de Confusione Cal-<br />

i-imana> sectœ apud Scotos, etc. (Parisiis, 1577, in -8°, p. 64-68), ont tracé un<br />

portrait de John Knox qui ne fait de tort qu'aux peintres. Hamilton fut vigoureu-<br />

sem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>trepris par le principal Smeton (Ad virul<strong>en</strong>tum Archibaldi Hamiltonii<br />

aposlatœ Dialogum... orthodoxa Responsio. Edinburgi, 1579, in-4°), et répondit<br />

par un gros volume in-8°, dédié, comme le premier, à Marie Stuart. (Calvinianœ<br />

confusionis Demonstratio , contra maledicam ministrorum Scotiœ responsionem,<br />

etc. Parisiis, M.D.LXXXI.) — Plus tard, James Laing s'attaqua à Théodore<br />

de Bèze, comme il l'avait fait pour John Knox, et intitula son factum : De Yiln et<br />

moribus Theodori Bezae, omnium haerelicorum noslri temporis facile prin ci] ris,<br />

et aliorum hœrelicorum brevis recitatio, etc. Parisii (sic), 1585, petit in -8°, de<br />

144 pages chiffrées et de 12 feuillets préliminaires qui ne le sont pas. <strong>Les</strong> deux<br />

ouvrages de Laing sont dédiés à Marie Stuart et à Jacques, son fils.<br />

3 Pierre de Marsiliers, qui s'établit à Montrose. ( The Diary of M r James Mclrill,<br />

p ; 31.) — Vers le même temps*, un certain Alexander Skeyne adressait ' Juv<strong>en</strong>

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