14.07.2013 Views

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

5"22 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE<br />

il imprimait h première Leçon des matines ordinaires du grand<br />

abbé des Conardz de Rou<strong>en</strong> 1 ,<br />

etc.<br />

En voyant imprimer <strong>en</strong> <strong>France</strong> des ouvrages composés <strong>en</strong><br />

Ecosse, il y aurait à rechercher la cause d'une pareille singula-<br />

rité; mais la publication à Édinburgh d'un traité <strong>en</strong> langue<br />

écossaise composé <strong>en</strong> <strong>France</strong> n'a ri<strong>en</strong> que de très-naturel. L'au-<br />

teur, Robert Norvill, était homme d'armes de la garde écos-<br />

saise. Il embrassa la réforme et fut <strong>en</strong> conséqu<strong>en</strong>ce mis à la<br />

Bastille. Pour charmer ses <strong>en</strong>nuis, il écrivit un petit volume<br />

intitulé le Miroir du Chréti<strong>en</strong>, composé et tiré des saintes Écri-<br />

tures 2 , et le dédia <strong>en</strong> ces termes à ses camarades :<br />

Etr<strong>en</strong>nes aux archers de la garde, lorsqu'il était prisonnier à Paris, à ta<br />

Bastille, <strong>en</strong> 4535.<br />

"A tous <strong>les</strong> archers de la garde écossaise, je souhaite santé,<br />

honneur et prospérité. Si je voulais <strong>les</strong> chercher pour <strong>les</strong> ré-<br />

1 Brunet, Manuel du libraire, t. III, p. 831, 832. — M. Edouard Frère, »jui rap-<br />

porte dans son Manuel du Bibliographe normand, t. 1 ( Rou<strong>en</strong>, 1858, in-8° ), p. 262,<br />

col. 2, le titre de la première Leçon des matines ordinaires du grand abbé des<br />

Conardz de Rou<strong>en</strong>, demande si, au lieu de Hamilton, il ne faudrait pas lire Ha-<br />

millon, ce nom étant celui de deux libraires rou<strong>en</strong>nais de cette époque, Nicolas et<br />

Richard Hamillon. — Un autre bibliographe, La Caille, a consacré un article de<br />

son Histoire de l'imprimerie et de la librairie (A Paris, M.DC.LXXXIX., in-4°,<br />

liv. II, p. 232, 233) à l'un des plus habi<strong>les</strong> libraires de la première partie du siècle<br />

suivant, Jacques Quesnel, fils de François Quesnel, g<strong>en</strong>tilhomme écossais, qui<br />

avait été premier peintre d'H<strong>en</strong>ri II p<strong>en</strong>dant <strong>les</strong> dernières années de son règne.<br />

Auparavant, p. 151, La Caille fait m<strong>en</strong>tion d'un autre libraire, Antoine Houic, qui<br />

peut bi<strong>en</strong> avoir été Flamand d'origine, mais dont le nom se retrouve sur une liste<br />

des archers de la garde écossaise. Il avait, dit- il, pour marque l'éléphant avec<br />

ces mots : Sicut elephas sto. Il me semble que cet animal devait <strong>en</strong>trer dans <strong>les</strong><br />

armoiries des Olifants, portés dans VArmoriai général du Lyonnais, Forez et Beau-<br />

jolais, etc. (Lyon, MDCCCLX, in -4°, p. 66, col. 1), comme originaires d'Ecosse,<br />

établis <strong>en</strong> <strong>France</strong> avec la qualité d'archers de la garde écossaise du roi, seigneurs<br />

de Sallain (Chamelet), <strong>en</strong> Bourgogne, au XVI e siècle, jusqu'<strong>en</strong> 1630, que la der-<br />

nière de cette famille aliéna ce fief aux Courtin.<br />

- The Meroure ofan christiane, composed, and drawn for the ofholy Scriplures :<br />

by Robert Noruell, nian of armis, during the tyme of his captiuitie at Paris in the<br />

Bastillie for the testimonie of our sauiour Jésus Christ. Imprinted at Edinburgh,<br />

by Robert Lekprewik : cum priuilegio. 1561, petit in-i°, de 62 feuillets.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!