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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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LES FRANÇAIS EN ECOSSE.<br />

u<br />

i. r >7<br />

de la nob<strong>les</strong>se française, se bornait à peu près au recrutem<strong>en</strong>t<br />

de la garde de nos rois. Instituée, suivant toute appar<strong>en</strong>ce, à<br />

l'époque où <strong>les</strong> Douglas, <strong>les</strong> Stuarts et tant d'autres nob<strong>les</strong><br />

<strong>Écossais</strong> scellai<strong>en</strong>t de leur sang la foi jurée à Char<strong>les</strong> VII 1 , la<br />

compagnie écossaise, à ses débuts, eut pour commandant le<br />

premier, s'il faut <strong>en</strong> croire le P. Anselme 2 , et, selon d'autres,<br />

Robert Pittilloch, dont nous avons déjà parlé 3 . Après lui, d'au-<br />

tres <strong>Écossais</strong>, d'abord Christin Chambre 4 , Patrick Flockhart et<br />

Thomas Halliday 5 , eur<strong>en</strong>t, sous Matthieu d'Harcourt, seigneur<br />

1 Répondant à un factum prés<strong>en</strong>té vers 1611 à Marie de Médicis, rég<strong>en</strong>te pour<br />

son lils Louis XIII, où il est avancé que saint Louis, allant à la conquête de la<br />

Pa<strong>les</strong>tine, prit avec lui vingt-quatre g<strong>en</strong>tilshommes écossais pour veiller à la sûreté<br />

de sa personne, et que ses successeurs ont suivi son exemple (Papers relative to<br />

the royal GuardofScottish Archers in <strong>France</strong>. Edinburgh, M.DCCC.XXXV., in-4°,<br />

p. 5), le Pippre de Nœufville assigne l'institution des quatre compagnies des<br />

gardes du corps au temps de Char<strong>les</strong> V, "sous le règne duquel on vit, dit- il, <strong>les</strong><br />

vingt-quatre archers du corps, nommés par la suite gardes de la manche, servir<br />

auprès de la personne de ce monarque, conjointem<strong>en</strong>t avec quelques Ecossois, dont<br />

le nombre étoit indéterminé." (Abrégé chronol. et hist. de l'origine... de la mai-<br />

son du roi, etc., t. I er , p. 2.) Voyez, sur l'origine de la garde écossaise, <strong>les</strong> Recher-<br />

ches de la <strong>France</strong>, d'Et. Pasquier, liv. VI, ch. IV (édit. de 1621, p. 4-55, A); VHis-<br />

toire de la milice françoise, du P. Daniel, liv. X, ch. I (t. II, p. 117-121), etc.<br />

2 Hist. généal. et chronol. de la maison roy. de <strong>France</strong>, t. VI, p. 225, C.<br />

3 \oyez ci-dessus, p. 165-167. — L'abbé de Camps, dans sa dissertation sur<br />

l'origine des gardes du corps, insérée dans le Mercure de <strong>France</strong>, au mois<br />

d'août 1719, prét<strong>en</strong>d qu'<strong>en</strong>tre Robert Pittilloch et Jean Stuart, il y a eu un Jean<br />

Cumiti<strong>en</strong> chef de cette compagnie, et qu'elle lui fut ôtée par Char<strong>les</strong> VIII pour la<br />

donner à un Stuart. Il faut absolum<strong>en</strong>t que cet abbé se soit trompé, et la cause<br />

de son erreur vi<strong>en</strong>t sans doute de ce que l'on a corrompu le nom de Cunningham.<br />

4 On conserve au Musée Britannique (Addit. chart. 432) un reçu signé Cristy,<br />

dans lequel "Cristin Chambre, chevalier du pays d'Escoce," pr<strong>en</strong>d, <strong>en</strong> 1437, la<br />

qualité de "capitaine des hommes d'armes et archers escossoys ordonnez à la<br />

garde et seurté de la personne du roy." — Un autre, portant dans la même col-<br />

lection le n° 66, nous montre <strong>en</strong> 1414 un " Houchequin Chambre, escuier du pays<br />

d'Angleterre," aux gages de Char<strong>les</strong>, duc d'Orléans, avec seize hommes d'armes et<br />

deux c<strong>en</strong>t douze archers du même pays, qu'il avait am<strong>en</strong>és du Bordelais.<br />

8 Le Musée Britannique possède deux reçus, l'un du 6 janvier 1432 (Add.<br />

chart. 539), l'autre du 6 septembre 1440 (id. 1190), dans lequel "Thomas Hali-<br />

day " est qualifié de vicomte de Pontaudemer, après l'avoir été seulem<strong>en</strong>t de<br />

"commis à recevoir <strong>en</strong> la vicomte de Rou<strong>en</strong> le tiers paiem<strong>en</strong>t de l'aide de<br />

ij c M. 1. t. octroie au roy... par <strong>les</strong> g<strong>en</strong>s des trois estas du duchié de Normandie<br />

et pais de conqueste;" mais nous ne pouvons croire que notre Thomas Halliday<br />

ait comm<strong>en</strong>cé par être au service de l'Angleterre.<br />

voi. i. 17

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