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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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268 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

est permis de l'affirmer ;<br />

car on trouve " Guillebert Haye " sur<br />

un rôle d'hommes d'armes écossais t<strong>en</strong>ant garnison à Milan<br />

<strong>en</strong> 4507 1 ;<br />

mais <strong>en</strong> y voyant Robin Honter, Robin Carre, Robin<br />

Bron, Robin Dourchoye, Robin Alain, Robin Tod, Robin Fle-<br />

myng, Robin Alston, Robin Foucart, on r<strong>en</strong>once à rechercher<br />

quel pouvait être l'<strong>Écossais</strong> m<strong>en</strong>tionné, sous le nom de Robinet,<br />

dans <strong>les</strong> Actes de saint François de Paule, comme guéri par<br />

l'intercession du Bi<strong>en</strong>heureux 2 . Selon toute appar<strong>en</strong>ce, c'était,<br />

aussi bi<strong>en</strong> que Patrice Loquebourg, ou plutôt Coquebourne,<br />

nommé plus loin 3 , un des archers de la garde casernes au<br />

château de P<strong>les</strong>sis-lès-Tours, après l'avoir été à l'hôtel des<br />

Tournel<strong>les</strong>, où il y avait <strong>en</strong> 1480 une salle dite des <strong>Écossais</strong> 4 .<br />

De ceux que nous v<strong>en</strong>ons d'énumérer, il n'<strong>en</strong> est qu'un, le<br />

second, dont on puisse retrouver le nom dans <strong>les</strong> catalogues de<br />

la nob<strong>les</strong>se française. J'ouvre celui de M. de Saint-AUais, et j'y<br />

vois "des Carr, ou Carre de Luzançay, sieur de Carreville, de<br />

la Hautiere, de Brilly et de Coulanges," avec ces armoiries :<br />

"d'azur, au chevron d'arg<strong>en</strong>t chargé de trois molettes d'éperon<br />

de gueu<strong>les</strong>; au franc canton d'or, chargé d'un lion du troisième<br />

émail; cimier, un soleil d'or, avec la devise : Nusquam<br />

devins.<br />

1 Rôle de mon cabinet, prov<strong>en</strong>ant de celui de M. de Courcel<strong>les</strong>. Voyez son cata-<br />

logue, titres originaux et docum<strong>en</strong>ts historiques, p. 13.<br />

2 Acta Sanctorum Aprilis, t. I, p. 158, n° 51.<br />

3 lbid., p. 158, col. 2, F. — Témoin dans le procès de canonisation du saint,<br />

Patrice, déclaré l'un des gardes du corps du roi de <strong>France</strong> et actuellem<strong>en</strong>t son<br />

p<strong>en</strong>sionnaire, demeurant dans la paroisse de Miré, au diocèse de Tours, âgé de<br />

quarante ans (p. 150, col. 1, A), dépose qu'une certaine Jeanne Massonel avait<br />

empoisonné son fils unique, le jeune Loquebourg, et que, suivant le conseil de<br />

son frère, noble et vénérable homme, M e Robert Loquebourg, aumônier du roi de<br />

<strong>France</strong> (actuellem<strong>en</strong>t évèque de Ross, <strong>en</strong> Ecosse) et trésorier de la Sainte Chapelle<br />

du Palais, il s'était décidé à s'adresser au saint. — Ayant, selon toute appar<strong>en</strong>ce,<br />

mal lu le nom du témoin, qui doit être Roxburgh, le bollandiste a bi<strong>en</strong> pu se mépr<strong>en</strong>dre<br />

aussi sur celui de l'accusée, qui n'est pas moins vraisemblable avec un u<br />

et ressemble par là à l'écossais Maxwell. On trouve P. Massuelle, <strong>en</strong> 1372, dans le<br />

Catalogue des archives du baron de Joursanvault, t. I, p. 229, n° 1258.<br />

4 Sauvai, Histoire et recherche des antiquités de la ville de Paris, etc., vol. 111,<br />

p. 442.

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