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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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444 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

sa veuve <strong>en</strong>voya Creighton à Paris 1 , et François I er<br />

dépêcha,<br />

avec bon nombre de g<strong>en</strong>s de guerre et de l'arg<strong>en</strong>t, le comte de<br />

L<strong>en</strong>nox, de la maison de Stuart, neveu du maréchal d'Aubigny,<br />

qui était capitaine de c<strong>en</strong>t hommes d'armes écossais des ordon-<br />

nances du roi, pour aller secourir la reine d'Ecosse, veuve du<br />

défunt 2 . Il débarqua à Dumbarton, où il resta quelque temps,<br />

puis il passa à Glasgow, où nombre de nob<strong>les</strong> vinr<strong>en</strong>t à sa r<strong>en</strong>-<br />

contre.<br />

M. de Longueville, fils de Marie de Lorraine, se désolait de<br />

ne pouvoir partir avec ses nouveaux déf<strong>en</strong>seurs : "Madame, lui<br />

écrivait-il de Vill<strong>en</strong>euve le 21 avril, combi<strong>en</strong> que je vous aye<br />

escript par Qu<strong>en</strong>edy, si esse que j'ay bi<strong>en</strong> voullu ne faillir<br />

maictre la prés<strong>en</strong>te dedans le pacquet de monsieur le cardi-<br />

nal de Guize et mon oncle, vous advisant, Madame, que le plus<br />

grant regret que j'aye est que je ne suis assés grant pour vous<br />

aller faire service avecques tant de g<strong>en</strong>s de bi<strong>en</strong> qui vont de si<br />

bonne voulonté et ne fauldront à faire chose qui vous sera agréa-<br />

ble," etc. Plus tard, le frère de Marie Stuart invité par sa sœur<br />

femme de François de Bourbon, morte <strong>en</strong> avril 1631 4 ), R. B., le libraire sans<br />

doute, lui parlant d'un prince qu'il appelle nostre roy d'Escosse, sans autrem<strong>en</strong>t<br />

le désigner, s'exprime ainsi : " Chacun sçait de combi<strong>en</strong> prés il a l'honneur de vous<br />

appart<strong>en</strong>ir, et <strong>en</strong> quel degré il vous approche : ce qui l'a fait résoudre, après c<strong>en</strong>t<br />

revers de fortune, mille sinistres adv<strong>en</strong>tures, et une infinité de tristes accid<strong>en</strong>ts,<br />

à v<strong>en</strong>ir à l'ombre de vos palmes, moissonner le repos, et noyer <strong>en</strong> la volupté de<br />

vostre agréable prés<strong>en</strong>ce, le souv<strong>en</strong>ir de ses travaux passez, après toutes fois <strong>en</strong><br />

avoir fait un récit véritable à vostre Grandeur," etc. Sûrem<strong>en</strong>t, l'écrivain veut<br />

parler de son héros; mais alors pourquoi ne pas lui céder la parole?<br />

1 Cal<strong>en</strong>dar of State Papers, etc., vol. I, p. 41, n° 40. — M. Thorpe fixe la date<br />

de la pièce qui nous fournit ce r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t au mois de novembre 1542. Plus<br />

loin, p. 42, n° 9, est m<strong>en</strong>tionnée une lettre du comte d'Arran au comte de Suffolk<br />

pour lui demander passage libre pour un ag<strong>en</strong>t <strong>en</strong>voyé <strong>en</strong> <strong>France</strong> dans le but de<br />

surveiller <strong>les</strong> mouvem<strong>en</strong>ts des ducs de Guise et de L<strong>en</strong>nox relativem<strong>en</strong>t au dessein<br />

qu'on leur prêtait de se r<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> Ecosse.<br />

2 A Diurnal of remarkable Occurr<strong>en</strong>ts in <strong>Scotland</strong>, etc. 30 Mardi 15W, p. 27.<br />

— Mémoires de du Bellay, liv. X, ann. 1545 ; édit. du Panthéon littéraire, p. 78,'i,<br />

col. 2 -p. 784, col. 1.<br />

1 Anselme,<br />

//y. rit <strong>France</strong>, t. I .<br />

i> J34, li.

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