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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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2GC LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

Louis XI, qui n'aimait pas moins que son père <strong>les</strong> <strong>Écossais</strong>,<br />

semble n'avoir jamais refusé des lettres de naturalisation à ceux<br />

qui voulai<strong>en</strong>t s'établir dans son royaume; et, pour <strong>les</strong> y mieux<br />

ret<strong>en</strong>ir, il allait jusqu'à leur accorder des seigneuries. C'est ainsi<br />

qu'à la date du mois de juin 1470, il r<strong>en</strong>dit des lettres-pat<strong>en</strong>tes<br />

portant don à Thomas Estuer, <strong>Écossais</strong>, de la seigneurie de<br />

Basoches 1 . Pour des lettres de naturalité, <strong>en</strong> UG8, il <strong>en</strong> accor-<br />

1 Ordonnances, etc., t. XVII, p. 297, not. a. — Ce nom d'Estuer se retrouve<br />

fréquemm<strong>en</strong>t dans <strong>les</strong> comptes de Bretagne au XV e siècle, nommém<strong>en</strong>t dans un<br />

compte de 1418-19, et dans un autre de 1451, où messire Jean d'Estuer est nommé<br />

après Olivier de Quel<strong>en</strong>, dont la famille devait absorber l'une de cel<strong>les</strong> de Stuer.<br />

(D. Morice, Mém. pour servir de preuves à Vhist. de Bretagne, t. II, col. 984,<br />

1605, 1627, 1646, 1728.) Entre ces deux époques, "un nommé Estuer" est m<strong>en</strong>-<br />

tionné dans des lettres d'état pour M. H<strong>en</strong>ry de Juch, ambassadeur de Jean, duc<br />

de Bretagne, <strong>en</strong> 1424. (Ibid., col. 1149.) Stuert ou Esfuert étai<strong>en</strong>t, à n'<strong>en</strong> pas<br />

douter, une corruption de Stewart ou Stuart, comme Sluyers, qui a déjà passé<br />

sous nos yeux à propos des capitaines de la garde écossaise du roi. (Voyez ci-<br />

dessus, p. 258.) Parmi ses titres anci<strong>en</strong>s, M. de Joursanvault <strong>en</strong> avait de relatifs à<br />

la famille "Stuart de Saint-Mégrin" (Catal, t. II, n" 3366, p. 216, col. 3); et<br />

M. Eusèbe Castaigne, le savant bibliothécaire de la ville d'Angoulème, possède<br />

une quittance <strong>en</strong> date du 15 novembre 1653, par laquelle le célèbre Jean -Louis<br />

Guez de Balzac reconnaît avoir reçu la somme de 900 livres, à la décharge des<br />

héritiers de feu messire Jean de Rochechouart, de messire Jacques de Stuard,<br />

chevalier, comte de Saint- Mesgrin et autres places. Il s'agit ici d'un personnage<br />

bi<strong>en</strong> connu, c'est-à-dire de Jacques de Stuer de Caussade, comte, puis mar-<br />

quis de Saint -Mesgrin, mort le 17 août 1761, dont <strong>les</strong> armes étai<strong>en</strong>t d'arg<strong>en</strong>t au<br />

sautoir de gueu<strong>les</strong> (N° LV1II). Marie, sa fille, porta le nom et <strong>les</strong> bi<strong>en</strong>s de cette<br />

N° LVIII. — STUEB.

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