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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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LES FRANÇAIS EN ECOSSE. 433<br />

ay my à l'av<strong>en</strong>ture pour <strong>en</strong> appr<strong>en</strong>dre le chemyn. Yostre scur<br />

<strong>en</strong> doit estre la mesagere. Je vous ay escript la conclusion de<br />

son mariage et <strong>en</strong>voyé <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> d'icelluy * et depuis ses nop-<br />

ces par vostre brodeur.... L'on me dit par tout avés continué<br />

vostre groissesse, et que le roy et vous et vostre petit prince<br />

vous portés bi<strong>en</strong>," etc.<br />

Dans l'état où elle se trouvait pour la seconde fois, Marie de<br />

Guise demandait un médecin et un apothicaire; sa mère lui<br />

répondit ainsi de Paris le 28 février 4845: "Madame, depuis<br />

mes dernières <strong>les</strong>tres escriptes, le sieur de la Brosse m'a <strong>en</strong>-<br />

voyé le double du mémoire que lui avez baillé à son partem<strong>en</strong>t<br />

d'Escosse... si advisserons avec ledict sieur de la Brosse, mais<br />

qu'il soit icy, de vous recouvrer, si possible est, ung médecin<br />

et ung appoticaire, ainsy que le desirez; mais cela ne se pourra<br />

pas si soubdainem<strong>en</strong>t," etc. Le 6 mai 1546, <strong>les</strong> deux discip<strong>les</strong><br />

d'Hippocrate n'étai<strong>en</strong>t point <strong>en</strong>core partis; car M me de Guise<br />

écrivait à la reine douairière d'Ecosse : " Je suys après pour<br />

vous <strong>en</strong>voyer ung médecin et ung appoticaire, avec ung con-<br />

trôleur; mays on ne <strong>les</strong> trouve pas telz que l'on vouldrouet<br />

bi<strong>en</strong> : je y ferai tout ce qu'il vous sera possible. Je cuyde que<br />

l'appoticaire pourra passer avec cedict porteur, et ay advisé lui<br />

faire bailler c<strong>en</strong>t escuz pour se fournir de drogues 2 ." Enfin,<br />

1 La même collection, où la correspondance d'Antoinette de Lorraine et sa fille<br />

est conservée, r<strong>en</strong>ferme aussi le " Sommaire des artic<strong>les</strong> arrestez et concludz<br />

<strong>en</strong>tre monseigneur le duc et la duchesse de Guise, d'une part, et <strong>les</strong> procureurs<br />

commis et depputez de messeigneurs le duc d'Arschot et prince de Chymay, son filz<br />

aisné, d'autre, touchant le futur mariaige d'<strong>en</strong>tre ledict seigneur prince et made-<br />

moiselle Loysede Lorraine, fille desdicts signeur duc et duchesse de Guise," etc.<br />

2 <strong>Les</strong> <strong>Écossais</strong> v<strong>en</strong>ai<strong>en</strong>t se fournir de drogues chez nous. En 1524, <strong>les</strong> ambassa-<br />

deurs de H<strong>en</strong>ry VIII demandai<strong>en</strong>t d'Édinburgh au cardinal Wolsey l'élargissem<strong>en</strong>t<br />

du serviteur d'un médecin, arrêté p<strong>en</strong>dant un voyage <strong>en</strong> <strong>France</strong> <strong>en</strong>trepris pour<br />

se procurer des remèdes (Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar of State Papers, etc., vol. I, p. 19,<br />

n° 76), peut-être sur le navire écossais m<strong>en</strong>tionné plus loin comme ayant été expé-<br />

dié pour aller chercher des vins destinés à la maison du roi. — En 1559, M. Jean<br />

du Faultrey <strong>en</strong>voyait d'Kdinburgh un remède à M. Louvel, secrétaire de Sir James<br />

Croit, avec la manière de s'<strong>en</strong> servir, (fbid., p. 117, n° 99. Cf. p. 127, n os 16, 17.)<br />

voi. i. 28

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