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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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LES FRANÇAIS EN ECOSSE. 477<br />

Convaincu par <strong>les</strong> rapports de l'archevêque d'Armagh et tout<br />

ce que pur<strong>en</strong>t dire <strong>les</strong> Guise, H<strong>en</strong>ri II se montra satisfait des<br />

projets de ta reine mère, et David Panter, évêque de Ross 1<br />

, am-<br />

bassadeur d'Ecosse près la cour de <strong>France</strong>, avec Sir Robert Car-<br />

negy, <strong>en</strong> mission temporaire dans notre pays 2 , et Hamilton,<br />

abbé de Kilwïnning 3 ,<br />

revinr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Ecosse dans le but d'<strong>en</strong>tamer<br />

l'affaire avec le rég<strong>en</strong>t. Entre autres choses, ils lui prés<strong>en</strong>tèr<strong>en</strong>t<br />

l'appât du duché de Châtellerault pour lui, et un établissem<strong>en</strong>t<br />

à la cour de <strong>France</strong> pour son fils aîné 4 , moy<strong>en</strong>nant qu'il re-<br />

1 Dès le mois d'août 1549, l'évoque de Ross songeait à partir, et H<strong>en</strong>ri II lui<br />

remettait la lettre suivante pour la reine :<br />

" Madame ma bonne seur, pour ce que<br />

monsieur l'evesque de Rosse, qui longuem<strong>en</strong>t a résidé près de ma personne am-<br />

bassadeur de la petite royne d'Escosse, ma fille, et de son royaume, m'a faict <strong>en</strong>-<br />

t<strong>en</strong>dre qu'il est délibéré bi<strong>en</strong> tost se retirer <strong>en</strong> Escosse, il m'a semblé que je<br />

feroye grant tort et à moy et à luy si je ne me congratulois avecques vous du bon,<br />

songneux et loyal office dont il a ordinairem<strong>en</strong>t usé de deçà au faict de sa lega-<br />

cion, qui a esté de sorte que j'ay très-bonne cause de m'<strong>en</strong> louer et cont<strong>en</strong>ter,<br />

l'ayant ordinairem<strong>en</strong>t congneu très-affectionné serviteur de la royne, sa maistresse,<br />

de vous et du royaume d'Escosse, et grandem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>clin à la perpétuelle conserva-<br />

tion de l'anci<strong>en</strong>ne amytié des royaumes de <strong>France</strong> et d'Escosse ; vous priant, Madame<br />

ma bonne seur, que à son arriver par delà, vous le vueillez avoir <strong>en</strong> bonne<br />

et favorable recommandation, comme sa vertu et fidélité le mérite.... Escript à<br />

Mouchy, le ix me jour d'aoust M V e xlix."<br />

2 Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar of State Papers, etc., vol. I, p. 100, n° 52.<br />

3 La demande d'un passeport pour traverser l'Angleterre à son retour de <strong>France</strong><br />

est du 17 octobre 1551. (Thorpe, Cal<strong>en</strong>dar of State Papers, etc., vol. I, p. 101,<br />

n° 60.)<br />

* A la date du 8 août 1550, p. 50, l'auteur du Diurnal of remarkable Occur-<br />

r<strong>en</strong>ts in <strong>Scotland</strong> nous montre ce jeune homme partant pour la <strong>France</strong> à la suite<br />

de Marie de Lorraine, avec <strong>les</strong> personnages que nous avons nommés ci -dessus, le<br />

comte de M<strong>en</strong>teith, l'abbé de Dunfermline et Lord James Stewart, prieur de Saint-<br />

André, bâtard de Jacques V. Le fils du comte d'Arran, Lord James Hamilton, avait<br />

été précédé de recommandations de Marie de Lorraine au duc de Longueville, qui<br />

écrivait à sa mère, d'Is-sur-Tille, un 26 juin : " Madame, suivant ce qu'il vous a<br />

pieu me mander par le sieur de Combas, de faire bonne chère et receul au filz de<br />

monsieur le gouverneur, <strong>en</strong> laquelle chose ne feray faulte ny <strong>en</strong> ce qu'il vous plaira<br />

me commander, et le feray de aussy bon ceur comme je vous supplye accepter<br />

mes très-humb<strong>les</strong> recommandations à vostre bonne grâce," etc. — Une lettre<br />

d'Anne de Montmor<strong>en</strong>cy, écrite à Dijon le 11 juin 1548, fixe l'époque du voyage<br />

" Madame,<br />

<strong>en</strong> Ecosse du sieur de Combas et la date omise par M. de Longueville :<br />

dit le connétable, l'arrivée de l'armée du roy <strong>en</strong> Escosse et <strong>les</strong> mémoires et ins-<br />

tructions qui ont esté baillez aux seignieurs de Dessey et de Rreszé, auront satis-<br />

faict à plusieurs des poinetz cont<strong>en</strong>uz es instructions que le seigneur de Combas,

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