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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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25-2 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

On connaît aussi une famille Fodringan, alliée à la famille de<br />

Conyghan par le mariage d'Émée de Fodringan avec Jean de<br />

Conyghan, écuyer, sieur d'Avirey, lieut<strong>en</strong>ant au régim<strong>en</strong>t de<br />

mes : ce sont <strong>les</strong> d'Esp<strong>en</strong>ce de Pomblain, <strong>les</strong> d'Esp<strong>en</strong>ce de Villefranche, dont un<br />

membre est m<strong>en</strong>tionné dans l'Armoriai général, reg. VI, art. Boucher, p. 11, et<br />

<strong>les</strong> d'Esp<strong>en</strong>ce de Railly. On trouve <strong>en</strong>core nommés des Desp<strong>en</strong>ces de Bilhi avec<br />

<strong>les</strong> armes que nous v<strong>en</strong>ons de blasonner, dans <strong>les</strong> Catalogues et armoiries des<br />

g<strong>en</strong>tilshommes de Bourgogne, p. 42, col. 1, ann. 1662. — Issus d'un Patrick<br />

Sp<strong>en</strong>s, archer de la garde écossaise, v<strong>en</strong>u <strong>en</strong> <strong>France</strong> <strong>en</strong> 1450 et <strong>en</strong> Gui<strong>en</strong>ne à la<br />

suite de Louis XI, puis marié à Saint-Sever 1 ,<br />

<strong>en</strong> 1466, avec demoiselle Jeanne de<br />

Sault, fille de noble Pierre de Sault, écuyer et seigneur d'Estignols, d'autres de<br />

Sp<strong>en</strong>s s'étai<strong>en</strong>t établis dans le sud -ouest de la <strong>France</strong>, où ils s'étai<strong>en</strong>t divisés <strong>en</strong><br />

deux branches, la première à Saint-Sever, la seconde à Bordeaux, et alliés avec<br />

la maison de Lancre, dont ils ajoutèr<strong>en</strong>t le nom au leur. M. de Courcel<strong>les</strong> (Hisl.<br />

généal. et herald, des pairs de <strong>France</strong>, t. I, art. de Ségur, p. 32, 35) cite Pierre-<br />

François -Mathieu de Sp<strong>en</strong>s de Lancre, présid<strong>en</strong>t à mortier au parlem<strong>en</strong>t de Bor-<br />

deaux, fils de Pierre -François de Sp<strong>en</strong>s d'Estignols de Lancre, pareillem<strong>en</strong>t<br />

présid<strong>en</strong>t à mortier au même parlem<strong>en</strong>t, et Jeanne-Marie-Françoise de Sp<strong>en</strong>s de<br />

Lancre, fille du premier, que je ne trouve pas nommée dans la généalogie de la<br />

famille, où figur<strong>en</strong>t quatre fil<strong>les</strong> nées du mariage de Pierre-François-Mathieu de<br />

Sp<strong>en</strong>s avec Marie-Anne-Marguerite de Ségur-Boirac, célébré le 21 avril 1781 :<br />

Pétronille-Thérèse-Françoise, Anne-H<strong>en</strong>riette-Louise-Françoise, Marie-H<strong>en</strong>riette-<br />

Marguerite-Françoise-Mathieu et Marie-Anne-Jeanne-Françoise de Sp<strong>en</strong>s d'Esti-<br />

gnols de Lancre. Illustre dans la robe, cette maison ne le fut pas moins dans <strong>les</strong><br />

armes : l'Etat militaire de <strong>France</strong> pour l'année H11 , par M. de Roussel, nous<br />

montre, p. 120, M. le chevalier de Sp<strong>en</strong>s de Lancre parmi <strong>les</strong> sous-lieut<strong>en</strong>ants de<br />

la compagnie écossaise de la maison du roi, puis, p. 217, M. le chevalier de Sp<strong>en</strong>s<br />

major du régim<strong>en</strong>t de la Couronne, à Nancy, avec le rang de colonel et la croix<br />

de Saint-Louis. Le premier, Jean-Baptiste-François de Sp<strong>en</strong>s d'Estignols, appelé<br />

le chevalier de Lancre, aide-de-camp du maréchal de Saxe <strong>en</strong> 1747, s'était fait<br />

remarquer aux batail<strong>les</strong> de Fontcnoy et de Laufeldt, où il eut un cheval tué sous<br />

lui; il fut <strong>en</strong>suite cornette dans le régim<strong>en</strong>t Royal-Allemand, capitaine de cava-<br />

lerie, <strong>en</strong>fin, à dater du 30 mars 1762, exempt dans la compagnie écossaise des<br />

Gardes-du-corps. <strong>Les</strong> armes des Sp<strong>en</strong>s de Saint-Sever sont ainsi blasonnées dans<br />

la Généalogie des Sp<strong>en</strong>s de Lathallan, d'origine écossaise, etc. (à Bordeaux, de<br />

l'imprimerie de P. G. Calamy, in-4°, p. 16) : " Ecartelé, I e et 4 e or, un lion ram-<br />

pant, gueu<strong>les</strong>; 2 e losange azur et or; sur un chef du dernier, trois roses, gueu<strong>les</strong>;<br />

3 e grand quartier, éeartelé, I e et 4 e azur, un lion rampant, or; 2 e et 3 e gueu<strong>les</strong>,<br />

un château à trois tours, arg<strong>en</strong>t, maçonné, sable, avec une couronne conv<strong>en</strong>able<br />

à son degré. Supports : deux griffons (N° LU)." <strong>Les</strong> armoiries des Sp<strong>en</strong>s de<br />

Bordeaux, p. 19, sont libellées de même, avec cette différ<strong>en</strong>ce qu'à la suite de<br />

maçonné, sable, il y a : " le 4 e grand quartier', azur, trois ancres, deux et un érigé<br />

1 Dans une liste de soixante-quinze archers de la garde, consignée sur un registre de la Chambre des<br />

comptes pour 1468, on trouve Patris Sp<strong>en</strong>s. L'année suivante, après une m<strong>en</strong>tion consacrée à Gilbert Aele,<br />

« nagueres archer du corps du roy," son compatriote est porté comme " mis au lieu dudit Aele " : et la suite<br />

des comptes nous le montre servant <strong>en</strong>core longtemps après <strong>en</strong> la même qualité.

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