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Les Écossais en France, les Français en Écosse - Electric Scotland

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892 LES ÉCOSSAIS EN FRANCE.<br />

"Ces ambassadeurs, dit M..Laing, fur<strong>en</strong>t <strong>en</strong>voyés pour le<br />

double objet de négocier une paix <strong>en</strong>tre <strong>les</strong> deux pays et un<br />

mariage pour Jacques IV 1 ." Ainsi que le même savant l'avait<br />

précédemm<strong>en</strong>t conjecturé, il est infinim<strong>en</strong>t probable que le poêle<br />

William Dunbar était à la suite de l'ambassade écossaise, et qu'il<br />

resta à Paris après le retour de celle-ci <strong>en</strong> Ecosse 2 ; il y avait<br />

étudié 3 , et il <strong>en</strong> parle comme d'une ville qui lui est familière 4 .<br />

Il put voir alors l'évêque d'Argyll, qui, à l'exemple de l'archi-<br />

diacre James Stewart 5 , étudiait dans la capitale de la <strong>France</strong>.<br />

Quelques années plus tard, Dom John Hamilton, moine de<br />

Paisley, ayant été nommé à cette abbaye, se r<strong>en</strong>dait aux éco<strong>les</strong><br />

de Paris, où il continuait ses études <strong>en</strong> droit canon et <strong>en</strong> théo-<br />

logie 6 .<br />

Un autre évêque écossais y avait laissé un r<strong>en</strong>om d'ardeur et<br />

de savoir que l'on citait <strong>en</strong>core avec admiration. Travaillant<br />

jour et nuit, le jeune William Elphinstone n'avait pas tardé à<br />

attirer l'att<strong>en</strong>tion de ses professeurs, qui, non cont<strong>en</strong>ts de le<br />

combler de louanges, lui donnèr<strong>en</strong>t la charge de répétiteur <strong>en</strong><br />

droit canon, distinction qui, dans l'un et l'autre droit, ne s'ac-<br />

cordait alors qu'aux plus savants. Dans cette nouvelle position,<br />

il s'occupa tellem<strong>en</strong>t de l'<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t qui lui avait été confié,<br />

que tous <strong>les</strong> étudiants <strong>en</strong> droit canon se portai<strong>en</strong>t <strong>en</strong> foule à ses<br />

leçons. Au bout de six ans d'un succès jusqu'alors sans exemple,<br />

honoré du bonnet de docteur, il se r<strong>en</strong>dit à Orléans, où il passa<br />

1 The Poems of William Dunbar, etc., vol. II, p. 436.<br />

- Memoirs of William Dunbar, dans la même collection, vol. I, p. 16. Cf.<br />

p. 11-13.<br />

3 The Frieiris of Berwick, 1. 318. (Ibid. , vol. II, p. 14.)<br />

* Flyting of Dunbar and K<strong>en</strong>nedy, 1. 367. {Ibid., p. 79. Cf. p. 431.) — Il faut<br />

se garder de confondre William Dunbar avec John Dunbar, de Galloway, qui, à la<br />

fin du XVI e siècle, après avoir étudié à Paris et à Toulouse, <strong>en</strong>seigna avec éclat à<br />

La Rochelle. (Dempster, Hisl. eccl g<strong>en</strong>l.Scot., lib. IV, n» 420, p. 226.)<br />

5 Voyez ci-dessus, p. 97. — Je saisis cette occasion pour rectifier la note 1, qui<br />

r<strong>en</strong>ferme une grave inexactitude causée par une ressemblance de nom.<br />

c Prorecdings nf the Society of Anliquaries ofScolland, vol. Il, pari I, p. 29, 30.

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