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tome 34 (n°115-119) - de l'Université libre de Bruxelles

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148 LES PEUPLES ET LA VIE<br />

temporaine ; j'ai assisté aux premières représentations du<br />

théâtre <strong>libre</strong> et j'ai fait partie <strong>de</strong> la rédaction <strong>de</strong> Pan.<br />

Mais dans l'art il en est comme dans la vie, on revient<br />

toujours à ses premières amours. »<br />

Un autre artiste Kâthe Kollwitz indique le Germinal<br />

<strong>de</strong> Zola comme le livre qui produisit sur son esprit l'impression<br />

la plus profon<strong>de</strong> puis Dostoiewsky avec les Frères<br />

Karamazow, Gorki, avec Asile <strong>de</strong> nuit, Gerhart Hauptmann<br />

avec les Tisserands.<br />

Alfred Kubin se prononce pour les œuvres <strong>de</strong> Wells et<br />

<strong>de</strong> Frédéric Boutet.<br />

M. Arthur Kampf, dont on put apprécier <strong>de</strong>s œuvres<br />

remarquables dans la section alleman<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'exposition<br />

<strong>de</strong> <strong>Bruxelles</strong>, en 1910, nous confie qu'il fut dans sa jeunesse<br />

impressionné par les œuvres <strong>de</strong> Dickens et <strong>de</strong> Zola,<br />

par ce <strong>de</strong>rnier surtout dont il admira Germinal, l'Œuvre<br />

et le Ventre <strong>de</strong> Paris.<br />

Passons aux écrivains :<br />

M. Hermann Bahr, un <strong>de</strong>s écrivains viennois les plus<br />

féconds, et dont les « Nouvelles gens » purent en 1887,<br />

à tort où à raison, faire prévoir les Ames solitaires <strong>de</strong><br />

Hauptmann, attribue aux arts plastiques une forte influence<br />

sur la culture, et il termine sa réponse à Fritz Stahl par<br />

ces paroles caractéristiques :<br />

« Si je <strong>de</strong>vais écrire une histoire <strong>de</strong> la philosophie, je<br />

l'accompagnerais <strong>de</strong> gravures, Platon avec la Frise du<br />

Parthénon, maître Eckart avec Dürer, Giordano Bruno<br />

avec Léonard <strong>de</strong> Vinci, et ainsi le texte pourrait être<br />

court. »<br />

M. Ernst von Wolzogen, romancier fécond, né à Breslau<br />

en 1855, écrit :<br />

« Ma <strong>de</strong>meure est remplie <strong>de</strong> tableaux. La plupart m'ont<br />

été donnés en souvenir par <strong>de</strong>s artistes dont j'étais l'ami.<br />

Chacune <strong>de</strong> ces toiles possè<strong>de</strong> pour moi, à côté <strong>de</strong> sa<br />

valeur artistique, un puissant caractère <strong>de</strong> sympathie. La<br />

joie <strong>de</strong> les avoir près <strong>de</strong> moi, <strong>de</strong> me rappeler par eux <strong>de</strong>s<br />

souvenirs qui me sont chers est si forte que les perdre équi-

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