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tome 34 (n°115-119) - de l'Université libre de Bruxelles

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RAY NYST 89<br />

H. Glansdorff.<br />

Cercle artistique (8-14 déc. 1912).<br />

Glansdorff H. recherche dans ses portraits surtout l'expression.<br />

Midinette et Fanny en sont <strong>de</strong>s témoignages. Les nus sont un peu<br />

gris, mais c'est raffinement recherché par le peintre pour obtenir<br />

la finesse <strong>de</strong>s tons (n° 21). Portrait et nus sont travaillés dans ce<br />

but à contre jour. Nous nous <strong>de</strong>mandons, tout en estimant fort<br />

ces œuvres, si le contre jour ne <strong>de</strong>vrait pas être employé avec<br />

plus <strong>de</strong> modération et si ce contre jour n'exige pas une perfection<br />

plus gran<strong>de</strong> contamment dans l'œuvre? Midinette, parfait, jusque<br />

dans les coins (et honni soit qui mal y pense); Fanny, déjà moins,<br />

et la dame en robe verte encore moins. Dans cette <strong>de</strong>rnière œuvre,<br />

notamment, pourquoi le jour qu'on aperçoit sur le balcon par la<br />

fenêtre ouverte n'est-il pas du vrai jour? Telle quelle la dame en<br />

robe verte est dans le contre jouer d'un mauvais jour et alors, peutêtre,<br />

tout <strong>de</strong>vient-il plus gris qu'il ne faudrait?<br />

Emile Thysebaert.<br />

Cercle artistique (8-14. déc. 1913).<br />

L'œuvre d'Emile Thysebaert m'inspire franchement l'hostilité.<br />

Je ne m'en approche pas sans révolte! Quelle puissance <strong>de</strong> vulgarité.<br />

Je me suis, cependant, toujours obstiné à l'examen <strong>de</strong> ces<br />

œuvres. J'ai entendu <strong>de</strong>vant certaines toiles <strong>de</strong>s gens souhaiter<br />

qu'on y donnât <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> pied ! Et je ne jurerais pas que moimême...<br />

Mais la curiosité professionnelle m'a retenu à maintes<br />

reprises <strong>de</strong>vant ces œuvres, avec angoisse, luttant avec mes goûts<br />

et mes dégoûts. Thysebaert est un cas qui m'intéresse passionnément.<br />

Il a le don <strong>de</strong> sincérité. Etre sincère est quelque chose, en<br />

art, certes, une rare pierre précieuse. Ce don me paraît absolu.<br />

Il ne cache rien <strong>de</strong> lui. Il ne critique rien. Il donne tout. D'où<br />

cette générosité extraordinaire dans le pinceau, cette richesse dans<br />

le coloris, aussi fantastiquement crapuleux que vivant et rutilant.<br />

La marché aux fleurs et légumes avec les trois marchan<strong>de</strong>s, la<br />

vieille marchan<strong>de</strong> <strong>de</strong> chrysanthème, c'est brutal, vulgaire, haïssable,<br />

sauvage, hors du mon<strong>de</strong>, mais quel peintre!<br />

A. Crespin.<br />

Cercle artistique (15-21 déc. 1913).<br />

La facilité avec laquelle l'esprit se fait à la note <strong>de</strong> chaque<br />

artiste est extraordinaire. Dès les premières aquarelles <strong>de</strong> A. Crespin<br />

je vois <strong>de</strong>s nus verts, <strong>de</strong>s intérieurs verts aussi, Zélandaise,

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