Fahrradverkehr - Fonds für Verkehrssicherheit FVS

2.3 Facteurs de risque
2.3.1 Cyclistes
L’analyse de la littérature scientifique dont la plau-
sibilité a été, si possible, vérifiée au moyen des
données suisses relatives aux accidents fait ressortir
que les cyclistes se blessent grièvement parce
qu’ils:
� ne sont pas assez conscients des dangers,
� ne disposent pas de toutes les connaissances
nécessaires pour circuler,
� sont difficiles à percevoir de nuit et en particulier
de jour,
� ne respectent pas les règles de la circulation
routière,
� roulent trop vite,
� sont sous l’influence de l’alcool.
Du fait de leurs facultés cognitives et sensorimotrices,
les enfants de moins de 8 ans ne sont
pas capables de répondre aux exigences de la circulation
routière actuelle. La prudence est de mise
jusqu’à leurs 10 ans. Les jeunes aussi sont exposés
à des risques particuliers, car ils sont peu conscients
des dangers, se surestiment et distraits par les interactions
sociales lorsqu’ils sont avec d’autres.
Contrairement aux jeunes (qui, comparativement à
d’autres groupes d’âge, font relativement souvent
du vélo), les enfants plus jeunes ne restent pas
longtemps dans la circulation routière et si c’est le
cas, ils sont probablement souvent accompagnés.
C’est en tout cas ce que l’on peut supposer vu le
nombre relativement faible de tués et de blessés
graves dans ce groupe d’âge. Les connaissances
relatives aux règles de la circulation acquises pendant
les heures d’éducation routière au degré inférieur
sont déjà oubliées quelques années plus tard.
On peut supposer que le non-respect de la priorité
est partiellement dû à l’ignorance. D’après les rapports
de police, un tiers des enfants et des jeunes
n’a pas respecté la priorité en cas de collision.
Les seniors, qui représentent presque la moitié des
cas mortels, sont aussi victimes de déficits dus à
l’âge (dans le domaine de la perception, du traitement
des informations et de la senso-motricité). On
suppose aussi que quelques seniors font du vélo
sans bien connaître les règles. Toutefois, les seniors
ne sont pas prioritairement mis en danger par ces
facteurs mais plutôt par leur plus grande vulnérabilité.
Leurs blessures sont vite plus graves et ils s’en
remettent plus lentement, ce qui explique en grande
partie le nombre élevé de victimes dans ce
groupe d’âge.
Chez les adultes, on trouve peu de facteurs de
risque spécifiques. Ce qui frappe selon les rapports
de police, c’est la présence de l’alcool, qui concerne
en premier lieu les personnes dont l’âge est
compris entre 18 et 59 ans (mais pour les accidents
n’impliquant pas de tiers, 1 accidenté sur 5 entre
15 et 17 ans est sous l’influence de l’alcool).
Indépendamment de l’âge, la grande majorité des
cyclistes n’est pas assez perceptible, surtout de
jour. Cela est dû à leur silhouette étroite (à côté de
voitures de plus en plus hautes) et à leurs vêtements
souvent foncés. De tous les facteurs de risque,
leur manque de perceptibilité joue le rôle le
plus important dans les accidents. Bien qu’une meilleure
perceptibilité n’empêcherait pas les accidents
n’impliquant pas de tiers, elle préviendrait probablement
une bonne part des collisions – surtout celles
consécutives au non-respect de la priorité.
Indépendamment de l’âge, rouler trop vite est
également un facteur de risque important, qui est
bfu-Sicherheitsdossier Nr. 08 Kurzfassung / Version abrégée / Riassunto 31