Fahrradverkehr - Fonds für Verkehrssicherheit FVS

une conscience insuffisante des dangers spécifi-
quement liés aux cyclistes. En d’autres termes, les
conducteurs de véhicules à moteur évaluent mal les
dangers et leurs risques ainsi que la situation. Par
conséquent, ils se comportent d’une manière peu
axée sur la sécurité. La distraction et l’inattention
figurent aussi parmi les principales causes de collisions.
Un facteur de risque décisif pour les cyclistes
(en ce qui concerne la probabilité de collision et la
gravité des blessures) est la vitesse des véhicules à
moteur. Alors que chez les conducteurs de véhicules
à moteur, l’alcool et la fatigue représentent
généralement un problème de sécurité considérable,
ces deux facteurs ont une importance secondaire
pour la sécurité des cyclistes. Les accidents
de conducteurs motorisés alcoolisés ou fatigués
ont lieu à des moments (la nuit) ou à des
endroits (routes hors localité monotones ou autoroutes)
où les cyclistes sont peu nombreux.
Par contre, les dépassements trop serrés des
conducteurs de véhicules à moteur et l’ouverture
imprudente de portières ne sont pas sans danger
pour les cyclistes.
Par rapport aux kilomètres parcourus, les jeunes
conducteurs de véhicules à moteur entre 18 et
24 ans et ceux de 60 ans et plus représentent un
risque sécuritaire particulier. Chez les nouveaux
conducteurs, les raisons en sont, d’une part, des
caractéristiques typiques des jeunes et, d’autre
part, leur manque d’expérience de la conduite.
Chez les conducteurs âgés, divers déficits (cognitifs,
physiques et moteurs) liés à l’âge sont au premier
plan. La démence, par ex., augmente massivement
le risque d’accident mais n’est répandue qu’à partir
d’un très grand âge. En raison de l’amplitude importante
des âges, soit de leur somme, ce sont les
conducteurs adultes de véhicules à moteur qui
représentent le plus grand danger pour les cyclistes.
D’une manière générale, les conducteurs de véhicules
à moteur sont soumis à des exigences trop
élevées concernant la perception et le traitement
de l’information dans la circulation routière. Cela
se manifeste, par ex., par le fait que, souvent, ils ne
voient pas les cyclistes lorsqu’ils changent de direction
ou de voie et qu’ils ne leur accordent pas la
priorité. A ce sujet, citons les problématiques suivantes:
� Les carrefours (giratoires exceptés) sont souvent
trop complexes car l’information est trop dense.
Le problème est aggravé par la forte densité de
signaux routiers.
� Vu leur aspect (silhouette étroite, vêtements de
couleurs peu perceptibles), les cyclistes risquent
fortement de passer inaperçus dans le flot des
informations routières.
� La vitesse des véhicules à moteur augmente la
problématique des limites visuelles de leurs
conducteurs.
2.3.4 Véhicules antagonistes
Les véhicules à moteur à quatre roues sont les
véhicules antagonistes les plus fréquents et les plus
dangereux pour les cyclistes. Les caractéristiques
qui augmentent le risque concernent en particulier
les caractéristiques frontales. Une partie frontale
haute et rigide recèle le risque d’un premier choc
violent à la tête, suivi d’un deuxième choc lorsque
la tête heurte le bitume. La trop forte rigidité de
la partie frontale constitue aussi un fort danger
potentiel. Seuls quelques modèles de voitures ont
des parties frontales qui ont été optimisées en
tenant compte de la sécurité et qui, en cas de collision,
offrent une certaine protection aux usagers
de la route vulnérables. Toutefois, en cas de vitesse
de collision plus élevée, les cyclistes n’atterrissent
bfu-Sicherheitsdossier Nr. 08 Kurzfassung / Version abrégée / Riassunto 33