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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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Orsi, père spirituel du séminaire diocésain, enseignait de morale, l’abbé Giuseppe Parma, plus tard<br />

deviendra bénédictin à Subiaco, était enseignant de théologie dogmatique, l’abbé Egidio Boni,<br />

enseignai sciences, l’abbé Simonazzi la religion et le professeur Accatino, frère salésien, instruisait<br />

les futurs missionnaires sur l’agronomie et les méthodes de fertilisation expérimentées de celui dont<br />

on avait parlé Stanislao Solari. Bonardi venait de rentrer de la Chine avec la charge de recteur de la<br />

Maison mère, sûrement grâce à l’intervention de <strong>Conforti</strong> avait suspendu l’enseignement, car il<br />

semblait qu’existait une structure désordonnée et que aurait été créé un espace de ‘cénacle’ avec des<br />

infiltrations modernistes voulues par Pellegri : « Ce jugement, affirmé par Grassi et recueilli par le<br />

même Bonardi, sûrement à cause de l’antipathie pour l’abbé Ormisda Pellegri ». Plus vraisemblable<br />

<strong>Conforti</strong> avait demandé à Bonardi de suspendre une situation précaire qui pouvait donner l’occasion<br />

à beaucoup d’ultérieures accusations, dans un climat déjà difficile. L’estime de <strong>Conforti</strong> soit pour<br />

Pellegri soit pour ses autres prêtres ne diminuait pas. L’abbé Orsi est resté père spirituel du<br />

séminaire jusqu’au <strong>com</strong>mencement de la première mondiale, l’abbé Parma est resté toujours un ami<br />

fraternel et collaborateur de l’évêque. Grâce à la rentrée graduelle de quelques missionnaires,<br />

l’institut devait être en condition d’être autonome même du point de vue de la formation<br />

intellectuelle et de la direction éducative. Mais pendant quelques décennies les élèves missionnaires<br />

ont repris la route que, à travers la Barriera Farini, les conduisait chaque jour jusqu’à la cathédrale<br />

et à son séminaire urbain.<br />

Le fameux « groupe des prêtres » de tendance moderniste s’est révélé après être formé par<br />

l’abbé Sante Seta, cure de San Prospero et ordonné exactement en 1899, dans la période de Magani<br />

et du recteur Musetti. Plus tard, précisément en 1913 l’abbé Seta fut suspendu à divinis, en janvier<br />

successif fut enlevé de San Prospero et à la fin avait quitté le sacerdoce.<br />

La polémique moderniste à Parma semblait s’épuiser en ces peu de mois du 1911. N’était<br />

pas aussi le contrôle de De Loi, auquel <strong>Conforti</strong> a du de nouveau répondre en mars 1914, à la suite<br />

d’une note de la Consistoriale qui accusait de nouveau de modernisme l’abbé Egidio Boni, et avec<br />

lui les abbés Ernesto Foglia et Giovanni Del Monte, d’ailleurs les deux ont été ses élèves et<br />

quelques enseignants de Berceto :<br />

Pendant dix ans d’épiscopat j’ai déjà fait beaucoup de changements du personnel dirigent<br />

et enseignant et j’en ferai encore, selon le besoin, et dans les limites du possible, car ce<br />

n’est pas toujours une chose facile trouver des personnes aptes lorsque on doit nommer<br />

des professeurs, spécialement si on a des matières importantes.<br />

Ainsi <strong>Conforti</strong> réclamait son engagement envers la formation du jeune clergé et le séminaire, sa<br />

sincère aversion au modernisme, mais avec aussi la fatigue à diriger une situation délicate. En effet,<br />

après le changement du recteur et du père spirituel, en 1909 était changé l’économe (de l’abbé Pio<br />

Galloni, historique administrateur pendant au moins 25 ans, à l’abbé Antonio Monica) et en 1910<br />

aussi le vice recteur (de l’abbé Giuseppe Guerra à l’abbé Aldo Musini) En 1913, ensuite, fut nommé<br />

enseignent de dogmatique l’abbé Amato Masnovo, qu’après sera une parmi les personnalités de<br />

l’Université Catholique de Milano, qui était en train d’être fondée, et que l’année précédente avait<br />

remplacé <strong>com</strong>me recteur l’abbé Castellina qui était malade, jusqu’aux années cruciales de la guerre.<br />

Donc l’affirmation de <strong>Conforti</strong> n’était pas une fragile justification. Avec gradualité mais avec<br />

décision, les places importantes de la structure éducative du séminaire ont été confiées à personnes<br />

différentes vis-à-vis de celui qui avait géré les années de Magani. Mais le corps enseignant du<br />

séminaire on ne pouvait pas contester, malgré les difficultés du recrutement.<br />

En ces années, beaucoup de diocèses ont été soumis à des enquêtes et à des pressions de la<br />

part du Saint-Siège par la peur des tanières et infiltrations de type moderniste. Et pas mal de prêtres<br />

et enseignants on du souffrir à cause des accusations et délations, n’était même pas exclu Angelo<br />

Giuseppe Roncalli. Le cas de Parme entre dans l’ordinaire des tensions de ces années, et ne fut pas<br />

certainement éclatant <strong>com</strong>me celui de Milano et de l’accrochage à distance entre deux amis dans le<br />

temps : Pie X et Andrea Ferrari. Cependant, du ton des lettres on <strong>com</strong>prend que <strong>Conforti</strong> fut<br />

<strong>Manfredi</strong> - 103 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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