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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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<strong>com</strong>me président et Uberto Pallavicino, descendant d’une noble famille de Parma, <strong>com</strong>me<br />

secrétaire.<br />

Pendant la visite pastorale et avec toutes ces questions à définir et à gérer, un autre<br />

événement frappait le diocèse : le 7 septembre 1920 un tremblement de terre endommageait<br />

différentes églises de petites paroisses de la montagne : Rigoso, Ceretolo, Remo, Vaestano,<br />

Casagalvana, à la frontière de Monchio et d’autres mairies voisines.<br />

Au même temps, <strong>com</strong>me on avait vu dans le chapitre sur le clergé, on a eu quelques<br />

douloureuses défections dans le diocèse, et le séminaire avait des difficultés à démarrer, ainsi de<br />

dizaines des paroisses étaient sans une sollicitude pastorale constante. On <strong>com</strong>prend <strong>com</strong>ment<br />

<strong>Conforti</strong> dans une lettre au père Popoli en décembre 1921 montrait une triste expression : « Au<br />

milieu des amertumes qui m’assiégent de tout côté »<br />

LA PRISE DU POUVOIR PAR LE FASCISME ET LES BARRICADES EN AOUT 1922<br />

Depuis 1921 en avant, augmentaient de graves violences dans toutes les zones de la part des<br />

fascistes. A la réaction contre les groupes de l’extrême gauche s’unissaient des provocations et des<br />

rixes contre les associations catholiques, des organisations syndicales « blanches », des sièges et<br />

personnes qui appartenaient au parti populaire. On a eu aussi de violentes actions contre les prêtres :<br />

l’Association de défense du clergé protestait officiellement pour les « graves actions de<br />

Castelguelfo et Fontevivo » vers Borgo San Donnino, où le fascisme était plus fort. Le journal<br />

fasciste local, La Fiamma en juin 1921 se jeté contre la procession eucharistique le 12 juin 1921 et<br />

même contre l’évêque. En août l’évêque publiait un appel pour mettre la paix, que d’ailleurs ne<br />

servira à rien, <strong>com</strong>me d’autres appels de beaucoup d’évêques italiens. En octobre 1921 fut attaqué<br />

l’abbé Ormisda Pallegri, collaborateur et ami du <strong>Conforti</strong>, curé à Noceto, et depuis toujours engagé<br />

dans le mouvement catholique.<br />

Les violences du 1921 ont été recueillies et publiées par Pietro Bonardi. Nous synthétisons<br />

ici les épisodes plus importants au sujet des prêtres et laïcs catholiques, arrivés avant les<br />

événements d’août. A Basilicagaiano, en février on a eu des menaces devant la fenêtre du curé<br />

Giuseppe Buratti, un jeune catholique en avril fut battu par les fascistes à Basilicanuova. Le même<br />

mois, à Pilastro l’abbé Giuseppe Corchia, curé de Mattaleto de Langhirano fut battu par les fascistes<br />

et l’abbé Lorenzo Guareschi, curé de Salsominore (diocèse de Borgo San Donnino) avait reçu des<br />

menaces dans une lettre anonyme. L’abbé Egidio Guerra curé de Basilicanova avait reçu des<br />

accusations publiques. A Torricella de Sissa fut brûlé un hangar de Petro Rossi, un populaire. Les<br />

fascistes menaçaient le secrétaire de la mairie de Pellegrino Parmense, un membre du parti<br />

populaire. L’abbé Adolfo Beghini, curé de Corticella de San Secondo, fut menacé en mai par les<br />

jeunes fascistes « et au nom de notre saint bâton, nous vous prions de terminer, car c’est maintenant<br />

l’heure ». A la même période le fameux catholique Jacopo Bocchialini fut attaqué à Parma et Quiro<br />

Venturini, membre d’une coopérative catholique de Traversetolo, fut battu à Basilicanova, tandis<br />

que tout proche un jeune catholique fut attaqué. En juin fut menacé l’abbé Icilio Infanti de Neviano,<br />

tandis que Elviro Pizzi, jeune d’action catholique de Castellaicardi, fut attaqué par un fasciste qui<br />

lui avait même enlevé le signe de l’action catholique. Giuseppe Castignoli, membre du club<br />

catholique de Busseto en juillet fut battu par un fasciste, tandis que à Sissa le populaire Ideo Grassi<br />

fut aussi attaqué toujours par un fasciste, et un prêtre de Varsi (diocèse de Piacenza) fut étranglé. A<br />

Borgo San Donnino fut giflé par les fascistes le jeune catholique Romeo Tedeschi.<br />

D’autre part l’abbé Lino Bucci curé de Lagrimone fut obligé par les socialistes à enlever le<br />

drapeau du siège du club de jeunes catholiques. En effet ne manquaient pas des représailles,<br />

provocations et attaques même de la part des socialistes et d’autres groupes de gauche. On était en<br />

train d’organiser aussi par réaction aux équipes militaires fascistes, « les arditi » (courageux) du<br />

peuple » qui se sont organisés. Selon les écrits de Bonardi où on voit que les groupes de gauche<br />

rarement en cette période, ils étaient contre les catholiques et les « populaires », même si la tradition<br />

anticléricale de « rouges » (socialistes) était bien consolidée. Même quelques « populaires » avait<br />

<strong>Manfredi</strong> - 149 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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