Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Dans l’énorme conflagration de laquelle, par la grâce de Dieu nous sommes heureusement
sortis, tous regardent avec anxiété au lendemain qui s’approche plein de plus graves et
vitaux problèmes. Et tous, il n’y a pas de doute, pensent à la solution de mêmes problèmes
selon les différents courants auxquels ils appartiennent et selon les principes qu’ils
professent et déjà de tout côté se manifeste fébrile le travail de restauration du corps
social. C’est une nouvelle page d’histoire que l’humanité est en train d’écrire : c’est le
commencement d’une nouvelle ère.
Exactement à partir des besoins de foi révélés et exigés par la guerre, et par les désirs du
renouveau social jailli de sa conclusion, Conforti invite à refuser les déviations de la morale
chrétienne, que, selon lui et beaucoup d’autres évêques de l’époque, ont été à la base de
l’explosion des conflits :
… l’incontinence n’est pas nuisible à l’individu seulement, mais aussi à la communauté, au
milieu de laquelle a été toujours une source néfaste de nombreux désordres et ruines. A
cause de cela beaucoup de guerres ont fait couler beaucoup de sang, et la chute de
beaucoup de règnes et empires florissants qui semblaient destinés à l’immortalité des
siècles. Et sans regarder aux siècles précédents, si nous voudrions enquêter la vraie cause
de la chute de certaines nations modernes, dont la souche authentique semble désormais
proche à s’éteindre, tandis qu’un un jour se distinguaient non seulement par la valeur,
richesse et gloire des entreprises, mais aussi pour le nombre toujours croissant de leurs
enfants, et par l’exubérance de la vigueur physique, nous la trouverons dans le
raffinement de la corruption acceptée comme système, contre les saintes lois de la nature,
que jamais on offense impunément.
La pastorale du carême de 1920 devient, ainsi, une espèce de document synthétique de
l’engagement de Conforti en cette phase. Après un an de l’armistice, la tension reste :
Tout ceci fait souffrir profondément, mais ne doit pas étonner. On a prétendu réparer aux
maux d’aujourd’hui, en laissant à côté Dieu, et maintenant on voit clair un inutile désir de
restituer la paix aux individus et à la société, qui n’est pas conforme à l’esprit de foi de la
divinité. L’athéisme, que dans le temps était un triste privilège de quelques insensés,
envahit aujourd’hui une grande partie de la société en empoisonnant l’existence. « L’idée
de Dieu, écrit Marx, et avec lui ses partisans, est la clé de voûte d’une civilisation pervertie
et il faut la détruire » Dieu a été chassé de l’école, des tribunaux, du gouvernement, des
lois et on continue à travailler pour le chasser même de la famille ; et voilà que la société
en en train maintenant, de recueillir le fruits amères de son apostasie. Une fois qu’on a
enlevé Dieu, source de tout droit, fondement de tout devoir, pierre de comparaison de
toutes les lois morales, l’édifice social menace nécessairement la ruine de tous les côtés.
En face d’une diagnostique d’une lourde pathologie sociale, causée par l’athéisme et
l’abandon diffusé de la référence du transcendent, la société entière, en touchant le fond de son
abjection, ne pourra si non retourner au Christ. Les croyants en cette phase doivent retourner les
premiers à la foi et à la prière en attendant que toute la société, comme l’enfant prodigue de la
parabole « puisse retourner encore à la maison du Père céleste ». Seulement dans la reconnaissance
sociale de Dieu et du Christ, la civilisation peut ressusciter et se développer.
Quelques communications sont des occasions pour proposer la diffusion de quelques
mouvements et la fondation des groupes : depuis 1916 lutter contre le blasphème, les prêtres
doivent insérer une prière pénitentielle dans le rite de l’adoration eucharistique du dimanche,
célébrer la fête du Nom de Jésus et le Nom de Marie, et fonder la Pieuses union contre le
blasphème, tandis que les prêcheurs des missions au peuple doivent prévoir au moins une catéchèse
contre la blasphème. L’année après, en suivant les indications du Benoît XV, et en élaborant dans sa
lettre une synthèse de la théologie du Cœur du Christ articulée sur les motifs de l’amour du Christ
pour nous et du Règne du Cœur du Christ sur l’humanité, demande que dans la cathédrale et « en
toutes les églises paroissiales » on célèbre avec « un acte publique et solennel » la consécration du
Manfredi - 205 – G.M. Conforti