Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

La claire allusion aux mouvements de gauche on l’a, au cintraire, dans une page polémique
contre la laïcisation de l’Etat et de la société, accusée d’avoir enlevé la force aux lois et à
l’assemblage social :
Ils assurent de faire jaillir dans l’horizon de cette vie un soleil fécond pour un avenir
joyeux et au même temps ils agissent pour que cette vie s’obscurcisse par des
menaçants nuages, brisées seulement par des éclairs horribles de haine et par de fatales
flammes d’une vengeance féroce. Ils ne savent pas comment résoudre dignement le
problème du bonheur matériel qui agit beaucoup aujourd’hui les classes plus pauvres
et essayent de leur voler même le baume de l’espérance chrétienne dans une prochaine
résurrection et béatitude céleste.
N’est pas certainement un cas, ni que l’allusions au « soleil de l’avenir » soit dans le
discours sur la résurrection de la chair, ni qu’il aurait été prononcé dans la cathédrale de Parma le
premier janvier 1921, lorsque la menace révolutionnaire de la gauche semblait encore incombant,
même si, comme on disait, Conforti n’avait pas affronté les thèmes moraux de la partie du
catéchisme sur les « commandements », cependant ne manquent pas des références aux problèmes
urgents de conscience, qu’encore une fois nous amènent aux lettres pastorales de mêmes années.
Souvent, dans des temps différents, l’évêque prend une position contre le suicide. En quelques
occasions il attaque ce que dans la lettre pastorale du carême 1916 est appelé
généralement : « sensualisme » :
Trêve le luxe puisque il énerve les caractères, il risque l’honneur, il abrutit la conscience.
Les hommes qui cherchent le luxe vendront avec l’argent ce qu’il y a de plus sacré dans le
monde, les propres principes, leur dignité, l’honneur, il ne retournent pas en arrière
devant le mal et le suicide. Trêve le luxe qui dépeuple les Etats, et en attirant l’attention
des doctrines homicides malthusiennes enlève à une nation sa première force vive, c’est-àdire
le nombre des ses habitants.
Ainsi en faisant des commentaires sur « panem nostrum quotidianum da nobis hodie » en
décembre 1917, quelques semaines avant la défaite de Caporetto. Et après des années, le 6 janvier
1925, en traitant le sacrement du mariage, avec une remarquable discrétion de langage, Conforti
développe la question :
A été éliminé le majorat, ce privilège absolu des aînés. Mais la corruption moderne,
l’ambition, la cupidité prétendraient constituer le majorat des enfants uniques. « Qui
potest capere, capiat » Qui peut comprendre, qu’il comprennent » Dans le temps le mal
semblait limité à une nation voisine que depuis longtemps ne déplore les tristes
conséquences dans la diminution de la population, mais maintenant sur le même sentier il
semble qui même notre chère patrie est destinée à suivre.
Une fois cet attentat criminel on le voyait très peu hors de la ville et parmi les classes
inférieures. Les statistiques nous indiquent que dans les villages la moyenne de naissance
était le 40 sur 1000, en s’arrêtant à 12 en ville : mais aujourd’hui, même dans les
campagnes le nombre semble diminuer. Comment peut-on expliquer l’énorme distance
entre les deux premiers chiffres et le signe à s’approcher entre elle en descendant Dans
l’immoralité on doit chercher la solution de ce mystérieux problème, dans un délit
détestable crée par la malice humaine : délit qui crie vengeance devant Dieu, délit qui est
comme un homicide pressé. Je voudrais que tous les conjoints puissent être bien persuadés
qu’une paternité contrôlée est une honte à la nature, une honte à Dieu, que souvent ne il
laisse pas sans punition même en ce monde.
Dans la même lettre est unie la crise du mariage et l’augmentation de la délinquance
juvénile. Un autre objectif moral présenté dans les homélies est le duel, une habitude contre laquelle
depuis des années le Saint Siège et plusieurs évêques italiens combattent.
Manfredi - 212 – G.M. Conforti