Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

avec la position du congrès d’octobre, auraient retenu favorables le pape à l’UMC, afin de pouvoir,
dans une certaine façon le faire comme centre du mouvement missionnaire en Italie. Mais auprès du
Saint Siège existait une autre idée.
Le cardinal Pietro Gasparri, secrétaire d’Etat, avait répondu au nom du pape, fin novembre :
« Benoît XV, même s’il apprécie les indications de Conforti et Manna, a jugé bon de ne pas
accepter la demande, puisque l’UMC et œuvres missionnaires » étaient bien distinguées entre elles
et aussi elles avaient des buts différents. L’organisation exposée même si elle avait de bonnes
intentions, ne pourrait pas pratiquement se réaliser, sans que l’une et l’autre des ces œuvres perde sa
propre physionomie.
Conforti et Manna n’ont pas été convaincus, en essayant de convaincre le secrétaire de
Propaganda, Laurenti, à reprendre la question avec le pape. A la fin décembre, Manna depuis
Bergamo accueillait une première voix, que au commencement interprétait positivement l’UMC :
Van Rossum avait demandé au diocèse de Bergamo un pretre qui avait été secrétaire de l’évêque
Radini Tedeschi, Angelo Giuseppe Roncalli « pour la présidence de la direction d’un bureau central
à Rome, sous la dépendance de la S. Congrégation de Propaganda, ayant la tache de l’organisation
et direction de tout le mouvement missionnaire italien »
Probablement devant le refus de Benoît XV à donner à l’UMC la direction des œuvres
missionnaires, il y avait déjà une opération bien différente de celle du préfet de Propaganda. Van
Rossum ne pensait absolument pas de confier à une association la charge de coordonner le
mouvement missionnaire en Italie, mais il prospectait de créer un bureau qui aurait opéré cette
coordination, depuis le sommet, en maintenant la distinction entre les différentes associations. La
conception de Manna et celle de Van Rossum étaient complètement différentes, et ceci Manna
l’avait immédiatement compris, car même Conforti, pendant la visite à Rome au début 1921, fut mis
au courrant de la décision directement par Van Rossum, et ensuite il écrit au père Manna.
Pour la jeune UMC il y a eu de mois difficiles et aussi des tensions envers Van Rossum que
en certaines façons semblait créer un bureau avec les mêmes compétences que Manna et Conforti
espéraient qu’elles auraient être attribuées à l’UMC. Ne manquaient pas des mémoires et de lettres
affligées du père Manna, à qui Conforti répondait aux questions avec modération dans les intentions
et une abondance de nouvelles.
C’est en ce contexte qu’on doit colloquer la visite que Roncalli avait faite à Conforti, dont
nous avons la nouvelle directement du futur pape Jean XXIII, quand il était encore patriarche de
Venezia, il fut invité à commémorer Conforti au théâtre Regio de Parma en février 1957. Mgr
Roncalli, en pleine tension entre l’UMC et Van Rossum, le 26 avril 1921 il est venu à Parma visiter
Conforti. Dans la relation du 1957, Roncalli n’avait rien dit sur les contenus du colloque, mais avec
l’habilité communicative propre à lui, présentait une description remplie d’affection pour le « prélat
parfait, pasteur éminent, mais dans l’esprit, avec un cœur grand ouvert » Nous connaissons à travers
une lettre de Conforti à Manna, le successif 8 mai, que la discussion avait touché en profondeur la
question :
…pendant l’audience que j’ai eue avec Roncalli, il y a quelques semaines, quand il est
venu à Parma, j’ai pu capter quelque espérance pour un meilleur arrangement des
affaires. J’ai trouvé Roncalli disposé à insister de nouveau auprès de Propaganda afin
d’obtenir que l’organisation de l’œuvre de la Propaganda fide soit confiée à l’Union
Missionnaire du clergé, et ceci m’a rendu très content. Cependant il n’a pas caché que le
card. Van Rossum est toujours contraire à ce projet, et il ne sera pas facile vaincre sa
décision.
L’œuvre de Roncalli peut mettre fin aux mauvaises humeurs envers l’UMC, et le patient
travail de Conforti peut rédiger, avec le conseil provisoire de l’UMC, le statut, porteront à une
espèce de médiation, que Conforti même joyeux par ses vacances à Felino le 2 octobre 1921,
referait à Manna :
Manfredi - 162 – G.M. Conforti