Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

SEPTIEME CHAPITRE
CONFORTI EVEQUE DE PARMA
1915 – 1924
LES ANNEES DE LA VIOLENCE
Dans la biographie de la vie de Guido Maria Conforti on a choisi d’unir la période de la
guerre (1915-1918) et quelques années, après cette guerre. On peut discuter sur cette période car
nous devons écrire sur la biographie d’une seule personne et sur ces choix pastoraux, les
vicissitudes politiques contemporaines. Nous pensons que dans l’organisation de ce travail, ce choix
peut être utile, avant tout car en cette période, jusqu’au fascisme, en tant que dictature consolidée, à
la suite du délit de Matteotti, la situation politique et sociale, influence profondément le climat
humain et par conséquent pastoral, dans le territoire.
D’ailleurs Conforti, comme les évêques de son temps, a dù participer durement à la
catastrophe de la guerre mondiale avec ses conséquences politiques, sociales et culturelles et ceci a
abouti à conditionner les choix concrets. En plus quelques vicissitudes proprement pastorales plus
que les questions sociales et politiques contingentes, sont approfondies dans d’autres chapitres,
comme le chapitre au sujet du clergé. Encore les années 1915-1924 présentent la pleine maturité de
Conforti comme évêque de Parma et de son prestige ecclésial en Italie, grâce aussi à la fondation de
l’Union Missionnaire du clergé. Conforti à l’âge entre 50 et 60 ans, désormais il est un expert dans
la vie des hommes, aidé par certains choix pastoraux, il est connu au niveau national. Ne manquent
pas des moments de fatigue et de déception, mais sa santé lui permet encore une bonne capacité de
résistance et de travail, à tel point qu’il obtient des résultats importants même en faveur de sa
congrégation. Pendant les dernières années de sa vie, même si le climat social et ecclésial en Italie
allait vers la normalité toute à fait favorable à la vie pastorale, la fatigue physique et psychologique,
le lent déclin de la santé de l’évêque et d’autres motifs des préoccupations, soit dans le diocèse que
dans la congrégation, qui comporteraient une progressive faiblesse des activités de Conforti, à cause
aussi de son voyage en Chine en 1928, dont on parlera après.
Pour ceux qui liront ces pages, et ils sont d’autres cultures différentes de l’italienne, sera
aussi utile présenter quelques événements significatifs de l’Italie.
La première guerre mondiale est commencée à cause d’un attentat, le 24 juin 1914 : Gavril
Prinzip, nationaliste serbe avec d’autres conjurés ont tué l’héritier de l’empire d’Autriche-Hongrie à
Sarajevo, chef lieu de la Bosnie qui était uni à l’empire autrichien depuis 5 ans. Cet homicide, dont
on connaît la gravité, est éclaté, voici donc la guerre : Autriche, Hongrie et Allemagne contre la
Serbie, Angleterre, France et la Russie. Après trois mois est entrée en guerre même la Turquie, les
Balkans, la Belgique et l’Italie. La première guerre mondiale, appelée aussi « la grande guerre » a
été au niveau militaire, une catastrophe à cause de l’emploi de certaines armes jamais utilisées
avant. C’est fini l’empire militaire de la Russie (Février 1917) puis on a eu l’instauration du régime
communiste (novembre 1917) avec une guerre civile jusqu’en 1920.
La guerre mondiale est terminée en novembre 1918 avec la victoire des alliés, comprise
l’Italie. Malgré la victoire, pour l’Italie, est commencé un temps d’inquiétude politique et sociale.
En 1919, après les années de guerre, de pauvreté, des renoncements, on a eu les premières
élections à suffrage universel. En conséquent, est terminée l’ancienne classe politique et libérale et
le succès du partit socialiste et d’une nouvelle formation politique, proposée par les catholiques, le
Parti Populaire. Aucun parti n’avait pas eu la majorité pour créer un gouvernement stable, tandis
que dans le parti socialiste on a eu une rupture entre les modérés, les réformistes et les
révolutionnaires, avec l’exemple de la Russie, essayaient d’instaurer un régime communiste mais
avec la violence. Par contre, les forces des industriels, des propriétaires terriers et des bourgeois se
Manfredi - 138 – G.M. Conforti