Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

fait refusée par les historiens. La phase par laquelle les constitutions des jésuites devaient rester
telles, fut écrite, mais au sujet du tentative de la monarchie française de briser la structure
centralisée de l’Ordre, en créant un « vicariat » français plus contrôlable par les Bourbons.
Cependant Conforti n’hésite pas à déclarer la faiblesse de Clément XIV, une chose que dans
l’enseignement des séminaires n’étaient pas permise.
La vie de la petite institution missionnaire, avec une présence continuelle de Conforti,
semble assumer une majeure stabilité et dans un certain sens une croissance moins convulsée des
premières années, mais de toute façon riche d’initiatives qui se révéleront durables Nous citons ici
le commencement du musée chinois, grâce aux dons de l’Assemblée pour le secours des
missionnaires italiens, à quelques objets portés par Manini et aux demandes explicites de Conforti
en tel sens à ses missionnaires en Chine : un centre culturel qui s’enrichi tout au long des années et
qu’il continue jusqu’à maintenant.
Beaucoup plus lentement augmentaient les présences des aspirants missionnaires.
L’intervention radicale de Conforti, que pour ces années avait renoncé à accepter les jeunes qui
fréquentaient les premières trois années du gymnase, s’il avait permis la sortie de l’institut du
groupe des jeunes de Parma et avait permis de se dédier à la formation de plus âgés déjà en chemin
vers le service missionnaire, d’ailleurs, il avait doucement réduit le groupe. Mais aussi d’autres
facteurs ont contribué à s’éclaircir la file des clercs. Déjà nommé évêque coadjuteur de Parma, ainsi
Conforti écrivait à Calza :
Nous tous à l’institut nous sommes en bonne santé et nous n’avons qu’un seul chagrin,
celui d’être très peu. Cette année a été une année critique pour les vocations
ecclésiastiques et religieuses ; la compagne anticléricale qu’on a combattue partout avec
un acharnement qui n’avait pas d’égal depuis longtemps a peut-être contribué à amortir
dans les braves jeunes les saintes inspirations que déjà commençaient à se faire entendre.
Le Seigneur fasse surgir dans cette pauvre Italie des jeunes meilleurs.
Si les premières années du pontificat de Pie X avaient obtenu un certaine diminution des
tensions entre le Saint-Siège et le Gouvernement Italien, s’était déchaîné un puissant mouvement
anticlérical au niveau de l’opinion publique. Mes les lois de la laïcisation en France, selon une étude
digne de foi de Enrico Decleva, avait donné une impulsion aux groupes italiens de gauche en cette
espèce de bataille culturelle. Exactement en 1906 – 1907 on avait eu deux faits sensationnels. Le
premier fut l’arrestation à Rome d’un religieux du Sacré-Cœur, le père Vésère, avec l’accusation
d’avoir violé un enfant (novembre 1906). Le religieux fut libéré après quelques jours, déclaré
complètement innocent. Mais la nouvelle plus éclatante fut celle du juillet 1907 : à Milano, fut mis
en prison l’abbé Giovanni Battista Riva, prêtre de Torino mais depuis longtemps aumônier d’un
orphelinat de la métropole de la Lombardie, dénoncé par quelques fillettes orphelines, de
pédophilie. Les journaux ont parlé beaucoup de ce cas, et Riva fut condamné à 16 ans de prison.
Après des années, le cas de Riva été découvert comme une sensationnelle erreur judiciaire, mais en
ces mois de mars 1907 l’église catholique et le clergé étaient envisagés par les mass média et des
partis de la gauche. Ensuite à Parma la présence importante des groupes des républicains et maçons
très anticléricaux était appuyée par l’expansion du mouvement syndicaliste révolutionnaire : tous
les deux ne feront rien d’autre que amplifier les polémiques contre le clergé. Mais en ce climat
Conforti ne se laisse pas s’étendre ni diminuait la diligente sélection des candidats à l’institut.
Au même temps l’archevêque titulaire de Stauropoli entrait avec discrétion dans la vie du
diocèse de Parma, comme un ôte disponible pour beaucoup de services liturgiques et comme
prédicateur, mais sans aucune ingérence dans le gouvernement ecclésiastique et dans les tensions
qui continuellement traversaient le diocèse. Déjà en décembre 1904 il avait célébré une messe
pontificale solennelle dans l’église de l’Annunziata pour l’anniversaire de l’Immaculée Conception.
Très tôt il était considéré un « prédicateur de succès » dans le diocèse de Parma dans les occasions
des solennités, des triduum, célébration des saints. Il avait substitué même les évêques limitrophes
Manfredi - 87 – G.M. Conforti