Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

catéchèse des enfants, soit comme explication des vérités dogmatiques, soit on dirait
aujourd’hui« comme un message » communiqué par le choix avec comme but en développement
d’une letio continua catéchétique, comme réalisation épiscopale, des exhortations pour la promotion
de la « doctrine chrétienne » pour les enfants et les adultes. Ensemble avec ces propositions plus
dogmatiques, Conforti indiquait quelques défis du point de vue moral, que lui-même connaissait
grâce à son expérience pastorale. Mais cette ligne parfois était en connexion avec la prédication
sacramentale : par exemple, on voit une reprise sur le thème du suicide pendant qu’on parle de
l’abandon du sens du pardon et de la confession. Les urgences morales avaient comme message
spéculaire l’invitation à une sobriété de vie, au refus du luxe et des amusements illicites au retour à
la tradition de simplicité des familles
Fréquemment ces messages avec des contenus, étaient un support communicatif et
méthodologique de type apologétique. D’un côté Conforti analysait et refusait les objections aux
vérités de la foi et à la morale catholique, dérivées surtout de l’anticléricalisme du siècle des
lumières libéral et bourgeois de la fin XIX siècle. D’autre côté l’évêque prouvait la bonté du
message théologique et morale du christianisme pour la vie de l’individu et de la société, comme
expression du lien entre la foi et l’humanité, foi et civilisation qu’elles n’est pas une invention du
Conforti, mais qu’il expérimentait profondément comme une parmi les certitudes de sa conception
spirituelle.
LE « CATECHISME COMME UNE VRAIE ECOLE »
Les lettres pastorales et les homélies catéchétiques ont une signification limité du point de vue
des stratégies pastorales de Conforti : on ne prend pas d’elles, si non en général un « programme »
vrai et propre à lui. Cela ne signifie pas qu’un projet n’existait pas, et le lecteur patient je crois qu’il
l’a déjà vue par soi-même. Nous analysons maintenant les deux piliers, poursuivis consciemment, et
la projection pastorale de Conforti : la pastorale catéchétique et la diffusion des clubs de la jeunesse.
L’abbé Guglielmo Ceretoli, secrétaire de Conforti pendant toute la période de l’épiscopat à
Parma, déclare ainsi dans un témoignage au procès canonique :
Depuis les années lorsqu’il était enseignant de religion dans les classes du lycée au
séminaire, j’ai l’entendu répéter plusieurs fois que les hommes sont plus ignorants que
contraires aux dogmes catholiques et donc c’était nécessaire pour sauver la société,
soigner activement l’instruction religieuse du peuple et une proportionnée culture
religieuse pour les hommes cultivés. Fut celui-ci en réalité le problème plus tourmenté
de ses années d’épiscopat. Il avait cru de pouvoir porter une valide contribution
pendant les premières années en inculquant les organisations juvéniles qu’il pensait
selon l’école du catéchisme. Il avait vu naître beaucoup de telles organisations et il les
avait vues mourir avec rapidité. Alors il avait commencé un travail organique de
l’instruction catéchétique paroissiale.
Cette lecture de la pastorale catéchétique de Conforti est, dans certains aspects, amplement
confirmée par les discours et par les écrits du même évêque. Nous rappelons ici la lettre pastorale
conclusive de son administration apostolique de Ravenna, le 15 juin 1905. Le refrain « doctrine
chrétienne, doctrine chrétienne, doctrine chrétienne » lui était habitue. La conception, diffusée
parmi le clergé du XIX siècle et commencement du XX, et même avant, disait que le peuple
s’éloignait de la foi non à cause de l’athéisme ou l’anticléricalisme, mais à cause du manque de la
connaissance de la vérité de foi, que les « prêcheurs » socialistes, républicains ou de toute façon
anticléricaux était bien d’accord à dénaturer car vraiment les gens communs ne les rappelaient pas
ou ils avaient une connaissance approximative. Dans le moment où les vérités de foi auraient été
claires et bien assimilées, le peuple aurait spontanément adhéré à la foi et aurait repris pleinement la
pratique sacramentale.
Manfredi - 214 – G.M. Conforti