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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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LES XAVERIENS : LA REPRISE DE L’ECOLE APOSTOLIQUE (le petit séminaire)<br />

Il nous semble opportun d’écrire en ce moment un tournant de la structure formative<br />

xavérienne, qu’on peut placer en réalité dans la période immédiatement avant la guerre mondiale.<br />

On avait vu que même au Campo di Marte on avait eu une diminution des vocations, <strong>com</strong>me<br />

d’ailleurs dans d’autres séminaires italiens à cause des polémiques anticléricales vers 1910. Le<br />

journal personnel d’un élève de cette période, Giovanni Gazza, après il sera missionnaire en Henan,<br />

il écrit dans les premières pages la <strong>com</strong>position de l’institut théologique xavérien en 1911 : 8<br />

étudiant, dont deux déjà prêtres avec 9 enseignant. En effet les premiers élèves de l’école de<br />

théologie xavérienne étaient désormais partis pour la Chine, mais le deuxième groupe des élèves<br />

était <strong>com</strong>posé par très peu de jeunes à cause de la crise vocationnelle. Le grand bâtiment de Campo<br />

di Marte, qui avait été conçu pour recevoir des dizaines d’élèves, était presque non utilisé. Alors<br />

<strong>Conforti</strong> probablement après voir consulté le père Bonardi, avait décidé d’ouvrir une école<br />

apostolique, c’est-à-dire accepter de nouveau les étudiants du gymnase et du lycée, un choix<br />

courageux, c’est-à-dire la décision d’accueillir seulement les élèves du gymnase supérieur, on<br />

devait la juger de nouveau : sans une structure de recrutement dans l’âge de l’adolescence, les<br />

vocations des jeunes seront toujours moins nombreuses. On ne pouvait pas espérer beaucoup au<br />

passage des élèves des séminaires diocésains au même du clergé, à l’institut de <strong>Conforti</strong>.<br />

En septembre 1913, à la veille de la nouvelle année scolaire, <strong>Conforti</strong> avait pris la décision<br />

d’ouvrir une école apostolique ou petit séminaire. La nouvelle, qui <strong>com</strong>prenait un « programme »<br />

détaillé, ne fut pas publiée à Parma, pour éviter que Campo di Marte pourrait devenir une autre fois<br />

un « séminaire pour les pauvres » sans issue missionnaire, mais fut diffusée à travers Fede e Civiltà<br />

et probablement avec quelques lettres aux prêtres des diocèses qu’on connaissait traditionnels avec<br />

beaucoup de vocations, <strong>com</strong>me le « Veneto ». En octobre 1913 sont entrés les premiers trois<br />

adolescents, un enfant de 12 ans de Udine, un autre du même âge Olivaro Romano, un jeune de 17<br />

ans de Massa Carrara. L’année successive sont arrivés 20 autres élèves, entre les 10 et 22 ans. En<br />

1917 les entrées dans l’école apostolique étaient déjà 51. De ce premier groupe d’adolescents sont<br />

sortis des missionnaires xavériens qui ont collaboré à l’histoire de la congrégation et de la mission<br />

chinoise : Vanzin, Fontana, Lampis, Battaglierin, Garbero pour en citer quelques uns.<br />

Au même temps <strong>Conforti</strong> faisait des démarches pour un projet précis : transférer ailleurs<br />

l’école apostolique. On pourrait se demander le pourquoi de ce choix. Campo di Marte était une<br />

structure très grande et accueillante. Pourquoi alors penser à une autre maison, qu’aurait demandé<br />

d’autre personnel et de nouvelles dépenses avec le danger de voir de nouveau la Maison mère vide<br />

de présences <br />

<strong>Conforti</strong> présente dans une lettre à Calza les motifs :<br />

Le père Bonardi vous a parlé de la nouvelle idée pour rétablir l’école apostolique avec des<br />

critères un peu différents de ceux qu’on avait dans le temps. C’est la seule possibilité,<br />

même si un peu longue, pur obtenir quelque chose. Puisqu’on respire un air d’incroyance<br />

d’un côté, de scepticisme et indifférence de l’autre côté, c’est bien difficile que les jeunes<br />

clercs qu’on terminé le gymnase, décident d’entrer dans notre institut pour les missions.<br />

Même les Ordres religieux reprennent leur vie à travers de petits collèges, sans les quels<br />

les provinces seraient déjà disparues depuis des années. Maintenant, déjà deux ont<br />

demandé d’entrer dans l’école apostolique. Cette nouvelle n’est pas encore connue par<br />

ceux de Parma car nous irons doucement à accepter, après les expériences faites et que<br />

vous-mêmes connaissez.<br />

Donc l’idée qui s’est réalisée en plénitude à Vicenza était un essai de mettre l’école<br />

apostolique dans une position visible et accessible vis-à-vis des lieux vocationnels et loin de<br />

Parma, où non seulement les vocations étaient peu nombreuses, mais elles risqueraient de ne pas<br />

être des authentiques vocations missionnaires. En plus est probable qu’il y avait d’autres motifs,<br />

<strong>Manfredi</strong> - 166 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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