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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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peines et aussi les nouvelles de la révolution qui venait de la Russie, ont créé un état bien différent<br />

de celui des officiers et des classes dirigeante.<br />

<strong>Conforti</strong> n’a pas fait une marche en arrière, mais une correction vécue avec humilité et<br />

promptitude, en acceptant les conséquences. Peu après l’accident du 2 juin, au Préfet qui lui offrait<br />

une décoration, <strong>Conforti</strong> avait refusé, même en affirmant sa conception sur l’harmonie entre<br />

religion et patrie :<br />

Je désire vivement que vous ne me donniez pas cette décoration. Fut toujours mon<br />

intention d’adresser toujours mon œuvre d’abord en tant que prêtre et puis <strong>com</strong>me<br />

évêque, pour le meilleur bien possible, en cherchant l’harmonie entre les deux idéaux de la<br />

religion et de la patrie, que chaque cœur des italiens doit chercher. Pour cela d’abord en<br />

Italie, en brisant les traditions séculières qui voulaient que les missions à l’étranger soient<br />

soumises au drapeau français, puis sous le protectorat italien notre vicariat apostolique.<br />

Jamais j’ai désiré même en ce temps là, aucune décoration qui pouvait être en contraste<br />

avec les idées personnelles et aussi avec un note religieuse que j’ai cherchée d’imprimer à<br />

mon ministère, auquel j’ai consacré toute ma vie.<br />

Le discours qu’à la fin de la guerre <strong>Conforti</strong> a voulu prononcer, même si malade, avec le<br />

solennel Te Deum du 1° novembre 1918, fut conforme aux contenus de ses positions. Il y a la<br />

célébration de l’action de grâce pour le grand sacrifice des militaires, des mutilés, des officiers et de<br />

la population, il y a l’image de la nouvelle Europe, qu’après le baptême de sang reçu et grâce au<br />

principe de nationalité, pourra avoir une paix durable :<br />

Tout ceci nous montre la grandeur de l’événement que nous célébrons, destiné par la<br />

divine Providence à la fraternité de tous les peuples, voulue par le Christ, destinée à<br />

inaugurer une nouvelle ère de prospérité et de paix, à donner un nouvel ordre à la société<br />

civile, qu’après l’énorme conflit, après un baptême de sang, nous souhaitons plus honnête,<br />

plus religieux, plus abondant de bonté et de justice.<br />

Il s’agissait des paroles d’espérance, que des événements et procès historiques immédiats ou<br />

à longs termes, seront démenties douloureusement. Alors en ce moment là tous les catholiques<br />

italiens croyaient à l’origine dans laquelle l’Italie, toujours grâce à la Providence, avait la mission<br />

de consolider davantage pour propager la civilisation chrétienne.<br />

LA FIN DE LA GUERRE : LA RECONSTRUCTION <br />

Après la défaite en Italie et en France, à cause de la victoire de l’Autriche et de l’Allemagne,<br />

la perception de la victoire maintenant proche de la fin de la guerre, on le voit même dans les prises<br />

des positions publiques de <strong>Conforti</strong>, par exemple dans l’intéressante analyse du problème des<br />

vocations. Mais déjà, en automne avant la conclusion de la guerre, il y a eu une autre menace : il y a<br />

eu un virus d’une grippe, « l’espagnole » qui avait causé des milliers de victimes parmi les gens<br />

déjà faibles à cause de la guerre. Le bulletin diocésain donne des indications concrètes pour<br />

prévenir et pour <strong>com</strong>battre l‘épidémie. Mêmes les élèves xavériens ont été frappés, mais non d’une<br />

manière grave.<br />

Malgré cette épreuve, l’évêque a vu l’urgence de recueillir les séminaristes et les prêtres qui<br />

retournaient de la guerre, pour ouvrir de nouveau le séminaire de Parma qui était resté presque vide.<br />

<strong>Conforti</strong> espérait que, terminée la guerre, on aurait pu reprendre l’engagement pastoral. Pour cela<br />

l’évêque a ac<strong>com</strong>pli un geste significatif du point de vue symbolique : il annonçait la troisième<br />

visite pastorale, après un mois de l’armistice. La nouvelle visite de l’évêque sur le territoire était<br />

motivée par la situation de la société « après le bouleversement de la guerre » Il a mis sa visite sous<br />

la protection du Sacré-Cœur <strong>com</strong>me était <strong>com</strong>mune en ce temps là. Les priorités étaient encore une<br />

<strong>Manfredi</strong> - 147 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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