15.01.2015 Views

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

clergé sur des aspects pratiques ; la prédication, les enfants de chœur et « les moyens pratiques pour<br />

favoriser et développer la vie paroissiale ».<br />

Si nous insérons ces interventions de <strong>Conforti</strong> sur la pastorale liturgique dans le contexte<br />

plus grand du mouvement liturgique à l’époque en acte en Italie et en toute l’Europe, on peut<br />

individualiser quelques aspects d’originalité et autonomie à l’égard de l’organisation de l’abbé<br />

Caronti et des autres leader italiens du mouvement. La vision de la pastorale liturgique de <strong>Conforti</strong><br />

est liée non seulement à la vie paroissiale, mais aussi à une étroite corrélation entre liturgie et<br />

doctrine chrétienne. Dans un certain sens on peut affirmer que le « premier amour » pastoral de<br />

<strong>Conforti</strong>, la catéchèse, influençait dès près, presque à instrumentaliser, l’engagement de purification<br />

de la liturgie et a l’approche de la population à la signification des célébrations. Il y avait une<br />

interdépendance entre liturgie et doctrine que, si devrait juger avec les paramètres de l’après<br />

Concile Vatican II, montrerait des limites théologiques, mais en réalité était une ouverture au<br />

mouvement liturgique et un <strong>com</strong>mencement de synthèse vraiment intéressante<br />

Tandis qu’il n’y a pas une trace d’un dessin de type différent et que de récentes études ont<br />

mis en évidence dans le mouvement liturgique italien et en particulier chez Emanuel Caronti : la<br />

liturgie <strong>com</strong>me forme de <strong>com</strong>munication pour les masses, que d’un côté entrait en syntonie avec<br />

quelques lignes du fascisme, d’autre côté mirait à prévaloir la christianisation collective sur un état<br />

totalitaire, ou nom du « règne social de Jésus Christ » Etait le dessin de Pie XI, théorisé dans des<br />

termes liturgiques, et avec l’objectif, aussi, de demander à l’Etat de rendre obligatoire la<br />

participation aux célébrations et l’emploi du calendrier catholique. Aucun signe de ce genre dans,<br />

bien sur limitée, mais précises, prises de position de <strong>Conforti</strong> en cette première tentative<br />

systématique de pastorale liturgique.<br />

Exactement pendant les jours de la semaine liturgique, on avait eu à Parma les premiers<br />

signes d’un accrochage qui avait parcouru toute l’Italie entre le régime fasciste et l’église. Le<br />

fascisme cherchait de monopole éducatif et manifestait hostilité vis-à-vis des activités juvéniles<br />

ecclésiales. En plus avec certitude Mussolini et les autres dignitaires avaient <strong>com</strong>pris la menace<br />

d’un travail éducatif et culturel qui avait <strong>com</strong>me objectif le développement de l’intérieur du<br />

fascisme avec la création d’une classe dirigeante catholique. Pie XI n’avait pas l’intention de<br />

détourner son projet de construction d’un « état chrétien », ni renoncer à l’Action catholique et à<br />

son engagement éducatif.<br />

Les faits sont connus : une série d’intimidations et menaces, ac<strong>com</strong>pagnées par quelques<br />

mesures de la police pour le contrôle des clubs catholiques, en printemps du 1931. Puis la fermeture<br />

avec autorité des clubs et les perquisitions <strong>com</strong>mandées par les forces de la police. Au même temps<br />

continuaient les violences soit à l’égard des individus, que vis-à-vis des sièges des clubs<br />

catholiques. En été, le pape avait publié l’encyclique « Non abbiamo bisogno » (nous n’avons pas<br />

besoin) avec une vibrante protestation contre les événements qui avaient frappé l’Action catholique<br />

juvénile de toute la Péninsule. En septembre, les accords entre le Saint-Siège et le gouvernement<br />

ont permis une nouvelle ouverture des clubs, même avec une suite de violence et des tensions. Nous<br />

chercherons, ici, surtout d’approfondir les prises de positions de <strong>Conforti</strong> devant cette vague de<br />

violence, en envoyant aux recherches de Trionfini pour une chronique plus précise de différents<br />

épisodes à Parma.<br />

Le 28 avril 1931 intervenait immédiatement avec une lettre au préfet Eolo Rebua pour<br />

protester contre les « invasions dans les locaux du club universitaire catholique et du club de la SS<br />

Trinité » qui affirmait avec décision, « n’ont pas eu <strong>com</strong>me cause aucune provocation » et avisait le<br />

préfet que « même de la campagne » arrivaient des nouvelles des tensions. Le 3 juin écrivait à Pie<br />

XI une lettre de solidarité pour les désordres contre l’Action catholique juvénile :<br />

Même à Parma, <strong>com</strong>me partout, on a fermé tous nos clubs de la jeunesse, mais, Dieu<br />

merci, on n’a pas eu de fâcheux accidents qu’on a eus ailleurs. Seulement un jeune, pur ce<br />

que je sache, a été frappé par des adversaires.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 243 – G.M. <strong>Conforti</strong>

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!