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Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

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écrivait au démissionnaire archevêque avec des expressions qui ne sont pas seulement des<br />

allusions : « Je veux cependant espérer que la Providence vous aide à ac<strong>com</strong>plir encore du bien et<br />

en abondance, et une fois retourné en bonne santé, spécialement grâce à un repos absolu, on peut<br />

bien souhaiter à votre excellence, non seulement votre séminaire, mais au cher diocèse de Parma<br />

prodiguera ses forces et un saint zèle apostolique »<br />

Probablement <strong>Conforti</strong> en ce moment ne donne pas beaucoup d’importance à ces paroles,<br />

aussi car il sentait avec certitude d’avoir maintenant peu de temps à vivre. Le dialogue avec Ferrari<br />

en 1906 fut de toute façon aussi une tentative pour conjurer non seulement le danger d’un<br />

coadjuteur, trop aplatit sur la façon de faire de l’évêque Magani, mais aussi une éventuelle<br />

implication personnelle. Mais ce n’est pas difficile imaginer Ferrari et le pape qui s’entendaient<br />

dans le projet au fons simple et résolutif du « dossier de Parma » : <strong>Conforti</strong> coadjuteur.<br />

Selon l’abbé Enrico Grassi, secrétaire de Magani et son biographe, l’évêque de Parma avait<br />

fait une hypothèse sur la solution de demander un coadjuteur dans la personne de <strong>Conforti</strong> et en<br />

suite il avait eu l’approbation enthousiaste de Ferrari. A la lumière des documents, de cette<br />

reconstruction nous pouvons donner avec certitude que l’intervention de Ferrari fut déterminante.<br />

Dans sa lettre à <strong>Conforti</strong> le 16 novembre 1907, Pie X demandait une « charité » aussi au nom de<br />

Magani, que de toutes les façons, s’est convaincu à demander ou accepter <strong>com</strong>me coadjuteur<br />

<strong>Conforti</strong> même. Probablement de différents « informateurs » avaient aussi référé que <strong>Conforti</strong> non<br />

seulement était hors danger, mais que désormais substituait Magani dans les engagements<br />

sacramentaux aussi dans les paroisses de la montagne.<br />

Exactement en ces jours, et précisément l’8 septembre 1907, venait publiée<br />

l’encyclique « Pascendi Dominici grecis », le document fondamental, uni au décret Lamentabili du<br />

juillet, pour condamner le modernisme. Le danger moderniste, selon le Saint-Siège, in<strong>com</strong>bait sur le<br />

clergé catholique en particulier en Italie. Arranger les questions pendantes devenait une conditions<br />

nécessaire pour avoir sous contrôle les foyers de l’hérésie : ceci, on peut le retenir, fut un de motifs<br />

de ce choix de Pie X.<br />

Significativement le billet de Pie X a été fait parvenir par le même Magani à <strong>Conforti</strong>, donc<br />

il pouvait avoir la certitude que l’évêque de Parma était au courant et il approuvait. Sur la réponse<br />

de <strong>Conforti</strong> on avait déjà parlé dans le chapitre qui regardait son service <strong>com</strong>me vicaire général. En<br />

synthèse, <strong>Conforti</strong> avait essayé de donner des motivations contraires à sa nomination : « Je connais<br />

trop le personnes et les affaires pour pouvoir affirmer que ma promotion à coadjuteur ne servirait<br />

point à améliorer l’orientation et seraient inutiles mes bons services, <strong>com</strong>me j’au pu expérimenter<br />

dans le passé ». Donc, avant tout une situation dans laquelle <strong>Conforti</strong> se sentait déjà « joué » et sans<br />

des espaces de manœuvre. En plus, aussi dans le moment où il pourrait succéder à Magani et donc<br />

avec de pleins pouvoirs, la réalité de Parma était tellement <strong>com</strong>promise que <strong>Conforti</strong> ne sentait pas<br />

d’avoir les forces pour changer la route. Ensuite, naturellement <strong>Conforti</strong> se confiait à la Providence<br />

et à l’obéissance au pontife, en ajoutant la pleine soumission à l’encyclique contre le modernisme.<br />

On avait déjà parlé de l’importance de cette lettre pour <strong>com</strong>prendre la position psychologique et<br />

spirituelle de <strong>Conforti</strong> envers Magani. Qu’on ajoute ici une autre donnée plus contingente. Magani,<br />

même si âgé il a 79 ans car il était né en 1828, il était encore en bonne santé, lucide et avec une<br />

grande vigueur pour son âge. On pouvait s’imaginer une période plutôt prolongée, peut-être encore<br />

quelques années, dans lesquelles l’évêque titulaire et son coadjuteur cohabiteraient ensemble dans<br />

le diocèse, dans une typique situation où des blagues d’esprit clérical prévenaient <strong>com</strong>me une<br />

situation tendue et précaire. <strong>Conforti</strong> probablement n’était pas sùr de supporter le stress<br />

psychophysique d’une position délicate, dans laquelle avec toute probabilité aurait du développer<br />

les tâches plus importantes par exemple les confirmations dans les paroisses de la montagne, sans<br />

pour autant participer aux décisions du chef du diocèse, car, <strong>com</strong>me était possible à l’évêque selon<br />

le droit canonique, le vicaire général aurait été l’abbé Del Soldato. Et, dans le cas des tensions et<br />

décisions douloureuses pour le clergé et les laïcs, <strong>Conforti</strong> aurait était uni à Magani, del Soldato et<br />

Grassi, mais responsable des désastres.<br />

<strong>Manfredi</strong> - 90 – G.M. <strong>Conforti</strong>

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