Manfredi Guido Maria Conforti - saveriani.com

En cet enchevêtrement des rapports et es tensions est difficile s’orienter. Mais est celui-ci le
contexte du mouvement catholique de Ravenna dans les années confondues entre le Congrès de
Bologna, et la dissolution de l’Oeuvre des Congrès de la part de Pie X et l’explosion de la crise
moderniste. Je cherche de indiquer quelques hypothèses de lecture, en espérant que des ultérieures
études portent à une plus grande clarté.
La donnée plus importante est l’état de la fente dans le clergé de Ravenna. Probablement
l’affinité ou l’amitié ou la clientèle sont plus importantes de la même position vis-à-vis des débats
internes du mouvement catholique. Peppi est entouré d’un filet des contacts et alliances qui passent
à travers le recteur du séminaire et son frère responsable du patronage, d’un côté et de l’autre à
travers la majorité du chapitre. Il n’est pas sùr qu’il soit contre le mouvement et la démocratie
chrétienne, tandis qu’il semble que le recteur du séminaire soit, pour conviction ou opportunité ; sur
les positions de la Riscossa des frères Scotton. Contre ce groupe de pouvoir se range le noyau que
probablement, toujours par conviction ou opportunité s’est mis en syntonie avec Riboldi et Maffi.
La position de ceux-ci (les Uberti, Bosi et d’autres) dans la sphère politique – sociale est une
adhésion à la position ouverte mais prudente de Grasoli : donc, le chemin est ouvert aux jeunes
démocrates – chrétiens, mais avec une modération et des garanties précises.
Celle-ci est aussi la position de Conforti, qui a confiance dans les indications de Maffi mais,
je crois, on trouve de toute façon instinctivement en syntonie avec le groups « Ubertiniano », au
moins pour ce qui regarde le mouvement catholique. Quelques jeunes prêtres sont impliqués dans
l’une ou dans l’autre coalition, mais quelques uns parmi eux, comme l’abbé Lino Masetti, même s’il
est de la famille du groupe peppiano, devra reconnaître l’honnêteté spirituelle et morale de Conforti.
Les vicissitudes de la fin de l’Ouvre des Congrès et de la répression antimoderniste porteront
d’ultérieures tensions, quelques crises de conscience, quelques choix spirituels pour ce jeune clergé
qui dans un certain sens avait eu la malchance d’être fermé pour commencer un travail social dan
un diocèse qui voyait des accrochages et fentes à cause des buts beaucoup moins connus.
LA STRATEGIE PASTORALE DE CONFORTI
Si Maffi devait s’occuper, pendant les mois de son ministère d’auxiliaire du nouvel
archevêque, de fermer ou d’acheminer vers le côté juste tous les contentieux qui étaient explosés au
niveau juridique et économique, et que, directement ou indirectement s’unissaient à la question
Peppi, quels furent les choix pastoraux de Conforti
En plus que gérer, avec plus au moins succès, la grande quantité des demandes et des
revendications de la part de son clergé, Conforti très vite avait pris l’initiative de réorganiser la
direction et l’enseignement au séminaire. A l’ouverture de l’année académique (août – septembre
1903) en face d’une situation économique fortement endettée, le nouvel évêque revoyait
l’administration du séminaire même et l’hospitalité que l’institut offrait aux différents enseignants.
Il promulguait des « dispositions pour les écoles au séminaire », et il nommait un curé, l’abbé
Giuseppe Bosi, comme professeur de droit canonique et de sociologie, cela avait provoqué la
réaction du « parti peppiano »entre les professeurs du séminaire qui ne se sont pas présentés à
l’assemblée du corps enseignant au commencement de l’année. La déchirure, dont quelques uns
tout de suite ont regretté, a eu des séquelles même sur les journaux, et donc l’archevêque est
intervenu publiquement pour interdire au clergé d’écrire sur le sujet, sous peine de suspension à
divinis.
Plus avant déplaçait Peppi de l’enseignement de la morale, et d’autres prêtres, au moins un
parmi lesquels avec des accusations fondées d’immoralité, et de toute façon réunis à l’entourage du
recteur et de Peppi. On se souvient que déjà pendant l’année précédente Maffi avait remplacé l’abbé
oblat de Rho qui était directeur spirituel, avec un curé expert, l’abbé Zama Zamboni, qui se révélera
une des personnes les plus proches au nouvel archevêque et plus docile à ses indications. En réalité
Conforti désirait remplacer aussi le recteur Bignardi. Est évident le projet de faire sortir le séminaire
de tous les bans et commérages et des partis entre le clergé.
Manfredi - 67 – G.M. Conforti